Les comptes-rendus de 1989 à 2000 sont accessibles ici :
https://itopipinnuti.pagesperso-orange.fr/cr.htm
Benoit R.CanyonSamedi 27 Mai 2023Initiation canyonMacini, San-Gavino-di-Fiumorbo
ParticipantsITP : Antoine B., Yorick S., Benoit.R
Cotation : v4 a2 IITPEC : 4h00
Photos
Sortie prévue depuis 3 semaines, il manquait plus qu’une excellente météo pour faire ce Canyon dans la région de Ghisonaccia, entre ces 3 semaines la météo était peu favorable, le week dernier était pluvieux, et, me semble-t-il, qu’il a encore un peu plu dans la semaine, on s’attendait, surtout Antoine, à un canyon avec un beau débit. Grand soleil en ce Samedi, le temps parfait pour cette journée.
Parti de Bastia à 7h30, en ayant récupéré au passage Antoine chez lui, puis, direction Arena pour rejoindre Yorick à l’Otentik (pas de fautes d’orthographe, il s’agit bien du nom de la boulangerie). Yorick nous rejoint, un café et hop top départ pour Ghisonaccia avec la voiture de Yorick.
Arrivé au canyon vers 10h, Antoine reconnait un visage familier sur le parking, il s’agit de Alex accompagné de Luca, membres de Corse Canyon avec 1 initié qui vont faire eux aussi le Ruisseau de Macini, nous entendons tous au loin le débit du Canyon, “Ahhh là il y a du débit !!”
On se met en tenue légère (torse-nue, short), parti pour une marche d’approche de 30-45 min.
Arrivé sur site, on se change, on voit le débit d’eau, Antoine visiblement ravi, Yorick aussi, moi dans ma tête ( “”””heuu je ne sais pas c’est ma première 🤣”””), Antoine équipe la première descente de 20 mètres (je crois), Yorick descend en premier, ensuite moi accompagné de près par Antoine pour m’assurer. L’eau était fraîche, mais ça allait avec les combinaisons :).
Ensuite de la progression aquatique, quelques sauts, au nombre de deux sur le passage avant la descente du C50,
Antoine installe la main courante afin que Yorick et moi puissions le rejoindre au niveau de la C50 pour descendre, Antoine équipe la ligne et Yorick descend en premier avec l’autre moitié de corde pour descendre à deux, Antoine m’accompagne de nouveau, la vue de la chute d’eau contre la paroi est génial, on se prend une belle douche, la descente s’est faite tranquillement, histoire de prendre bien mes repères et apprécier la vue, malgré ma petite crispation sur la descente.
Après la C50, de la progression et des toboggans, au nombre de 2 aussi, j’ai malheureusement pris avec la GoPro que le premier et pas le second (oublie).
Passage de la C12 (je crois) avec au choix, soit descente en rappel, soit en saut, n’étant pas trop fan des sauts (ça me va 5 min 😅) je descends en rappel, Antoine et Yorick feront le saut.
Et enfin pour terminer la C30, Yorick descend, Antoine m’accompagne, La fatigue se ressentait de mon côté, en descendant je me mets trop sur la droite, la corde glissa dans le creux entre la plaque de plastique et un rocher, je devais me mettre en appui pour relâcher la tension pour qu’Antoine puisse remettre la corde en place, cela a été un peu éprouvant pour lui, mais il a pu remettre la corde en place. Nous poursuivons la descente, vers le 1/4 restant de la descente, je me fait entraîner par la chute d’eau comme un balancier dans un pendule (prends toi la dose d’adrénaline 😅) plus de peur que mal, enfin mon casque s’en souviendra je pense.
Et enfin encore une petite marche de progression pour finir au parking, discuter (enfin plutôt Antoine et Yorick) avec les membres de Corse Canyon, moi j’étais plutôt exténué et me suis mis en retrait. S’en est suivi du pic-nic de fin sous une bouteille de vin rouge, charcutaille fêtant d’une certaine manière cette journée.
En résumé, très certainement une excellente journée pour Antoine et Yorick, pour ma part, peu à l’aise avec l’équipement, notamment les chaussures, mais oublié avec les parties aquatiques j’ai quand même bien apprécié 🙂
Benoit.R
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Jean-Claude L. M.SpéléoMercredi 24 mai 2023Spéléo, visite – Grotte de Sapara, CastiglioneSpéléo, prospection en VTT – ruisseau de l’Oia, Prato-di-Giovellina
ParticipantsITP : Michaël D., Jean-Claude L. M.Accompagnateur : Pierre P.Indicateur : Jean-Louis F.
TPST : 0h45PhotosTrace
Lors de la randonnée du premier mai entre le tribunal et la préfecture une info recueillie lors d’une discussion avec un ancien collègue des PTT vététiste avait titillé l’esprit spéléo-centré de JC : un beau four à chaux était visible en bordure d’un chemin plongeant dans la vallée de l’Oia, commune de Prato-di-Giovellina. Qui dit four à chaux dit calcaire, une consultation de la carte géologique révélait une minuscule tache de calcaire à cet endroit. Il n’en fallait pas plus pour motiver une sortie alliant VTT et spéléo.
Départ du lieu-dit Suarella, les véhicules sont laissés à l’ombre au bord du ruisseau de Bornalinco. Notre indicateur Jean-Louis avait un autre projet pour cette journée, il est parti à la pêche en amont de ce parking, une truite déjà dans la poche, ça commence bien.
Direction le Croce d’Arbitro par la D18 avec un petit détour par u Mulinu di Ponticelli dont il ne reste que quelques ruines. Après avoir rejoint la route, nous passons devant la grotte de Sapara, il serait impensable de ne pas y jeter nos 6 roues.Une seule chauve-souris en vol aperçue mais non déterminée. Visite également du réseau fermé mais aucun chiro en vue, normal il y a une grille de fermeture 😉. Peu d’eau dans les lacs malgré un débit de la rivière extérieure relativement important.Évidemment, on ne peut s’empêcher de filmer nos déambulations en VTT dans la grande galerie, c’est quand même une première en Corse 😌
De Croce d’Arbitro un chemin bien tracé descend maintenant en suivant le ruisseau d’Oia. Le four à chaux se situe en milieu de descente à droite du chemin légèrement au-dessus de la rivière. Quelle rivière ? Celle-ci a en effet disparu, elle se perd dans les graviers dès qu’elle entre dans la zone calcaire.La falaise se situe en rive droite, calcaire très dégradé en premier plan, puis bien massif au deuxième plan. Rapide prospection de la base, puis montée par la gauche, suivi du haut et descente par la droite, pas de cavité découverte. Des enclos ont été aménagés en profitant des parois rocheuses ainsi qu’un petit cagil entier.La descente continue toujours en suivant Pierre qui pourrait faire ce parcours les yeux fermés et retour aux véhicules pour un pique-nique allégé. Jean-Louis nous rejoint avec toujours une seule truite à son tableau de pêche.
Une visite du Castello di Serravalle, que Micca ne connaissait pas, complètera cette sortie multi-facettes. Coup d’œil également à un autre four à chaux d’une couleur bien ocre en bordure de la D18.
Une bonne mousse à Ponte Leccia et c’est le retour au bercail.
JCL
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Jean-Claude L. M.SpéléoDimanche 7 mai 2023Spéléo, démaquisage et visiteGrotte de Butrone – Sisco
ParticipantsITP : Michèle C., Wanda C., Dominique D., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L. M., Benoit R.La toutounette : Nala
TPST : 1h00Photos
La grotte de Butrone, ses rivières, ses concrétions, ses bestioles et … son chemin d’accès. Combien de séances à la « Astérix en Corse » a-t-on effectuées sur les 250 mètres qui séparent la piste de la grotte ? Les comptes-rendus regorgent de ces épiques et piquantes scènes où on voit un topi émerger à peine des frondaisons une machette ou un sécateur à la main !
La dernière grande séance de démaquisage remonte à début 2018, depuis seuls quelques rafraichissements ont eu lieu. Une nouvelle journée débroussaillement est décidée avant les fortes chaleurs.
Notre contact local, ancien boucher de son état, informé de notre projet, nous a prévenus que la piste s’était dégradée et que le chemin était bien bouché, c’est ce que nous constatons en arrivant sur les lieux.
Début des hostilités peu après 10h. Nous nous répartissons les outils, Micca en tête avec sa grosse débroussailleuse, Dumè avec celle du club. La tronçonneuse peinera avec sa chaine qui nécessitera un aiguisage et qui semble avoir une lubrification aléatoire.
Le chemin retrouve finalement assez rapidement une largeur raisonnable. L’aghia est également dégagée et JC s’attaque maintenant au mur de salsepareilles qui bouche le passage vers la perte. Une muraille plutôt de 3 ou 4 mètres de profondeur. Une bonne heure plus tard c’est dégagé, le reste du chemin est relativement correct et la perte est atteinte, il n’est que 13h30.La rivière est pratiquement à sec, on entend vaguement un filet d’eau s’engouffrer dans le trou supérieur.
Micca et Benoit, devant partir plus tôt, ont déjà visité la grotte, ils nous quittent juste avant les agapes mais JN les remplace. Ces dernières permettent de nous requinquer avant de visiter à notre tour la cavité.
Recherche de bestioles, pas de chauve-souris mais les traditionnelles de Butrone sont repérées et photographiées. A noter un trouple composé d’un palpigrade, d’un collembole et d‘un minuscule acarien jaune repéré par Wanda dans un gour de la salle du Poulain.
Le réseau actif est très passif en cette période de sécheresse précoce, un petit filet d’eau coule à peine et aucun niphargus n’est observé.
Retour à l’extérieur, aux véhicules et finalement au local pour ranger le matos, en nous promettant, comme d’habitude, d’y revenir tous les ans pour faire une coupe d’entretien.
JCL
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Henri-Pierre F.SpéléoDimanche 23 avril 2023Spéléo et urbex – visite, prospection, désob, chiro, histoire, botaniqueMontebello, Paese Vecchiu, Blockhaus Teghime, galeries Fort Lacroix, Grotta Gradiccia – Bastia
ParticipantsITP : Wanda C., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Marie Pierre R.La toutounette : Nala
TPST : 1h00Photos
Journée chargée au programme. Pas moins de 7 objectifs fixés :
1/ Prospection et désobstruction site de Montebello2/ visite du village abandonné de Paese Vecchiu3/ Visite des blockhaus de Teghime4/ bilan des orchidées de la carrière de Barbaggio5/ Mesures de la longueur des mines d’eau de Fort Lacroix6/ Visites et mesures de longueur des Galeries du Fort Lacroix7/ Visite de la grotte de la Gradiccia
On se retrouve donc au local à 9 heures autour de la machine à café.
1/ Direction le village abandonné de Paese Vechju. Jean-Claude a parcouru le chemin en VTT la semaine précédente. On laisse la voiture de Marie Pierre en aval du village au bord de la route de Saint Florent et on rejoint la piste de départ 1km ½ plus loin un peu avant la fontaine du Bourreau avec le 4×4 de HP.
Marche jusqu’au site de Montebello. JC y a découvert dans une doline un trou obturé par une roue et une jante de voiture. Désobstruction au pied de biche. Départ de galerie qui s’amenuise en un petit goulet de 30 cm de diamètre au bout d’un mètre mais ça ne souffle pas. Prospection des alentours calcaires. Visite du « Dolmen » voisin.
2/ On rejoint le village médiéval de Paese Vecchio ou Cotone (Cutone) ou Paese Grecu. Le village était constitué d’un mini castel et d’une dizaine de maisons en pierres sèches à 1 étage, recouvertes de lauzes de Ligurie avec charpentes en bois, actuellement ruinées, entourées d’un rempart. Daniel Istria y a effectué une série de sondages en 1993. Il y avait retrouvé 3 pièces génoises, des poteries amiantées de production locale, des tessons de céramique pisanes ou ligures, des pointes de flèches. Le Castellu aurait été construit avec ceux de Ville de Pietrabugno et de Montebellu par le seigneur d’Asco Ortofossano, Seigneur balanéen, opposé au Seigneur de Furiani et abandonné vers le milieu du 14ème siècle, peut être détruit sur ordonnance de Gènes.
Istria avait recommandé des fouilles plus approfondies qui n’ont jamais été réalisées.
Après visite on descend à la route par un sentier marqué en bleu et blanc au milieu du maquis sur 250 mètres. Et là Alberte-Marie-Pierre s’aperçoit qu’elle a oublié ses clefs de sa voiture dans le 4×4 du haut ! Heureusement une jeune dame s’arrête et remonte HP au départ ; celui-ci redescend chercher les 3 autres.
3/ Piquenique à Teghime. Les goumiers du 2ème Régiment de Tabors Marocains et les résistants corses y ont livré le 2 octobre 1943 une furieuse bataille contre les Allemands de la 16ème Panzer grenadier Division Reichfürher SS. Bizarrement la fortification de Teghime qui aurait interdit l’approche de Bastia par l’arrière et le contrôle des hauteurs n’a jamais été réalisée ni par les Génois ni par les Français. Un poste optique permettant d’établir des liaisons optiques entre le Pigno et Nice a été construit en 1872. Le petit bâtiment voisin du mémorial est une station de liaison radio en ondes métriques avec le continent bâti dans les années trente. Le bâtiment tagué de graffiti anti français juste avant le col est un casernement associé au poste radio-électrique appartenant à la ligne Maginot. Les Italiens, plus malins y ont construit 5 ouvrages de défense, le premier se situant au niveau du carrefour route de St Florent/route d’Oletta.
On prend un chemin bien entretenu qui part vers le Nord un peu avant le col. Un bunker individuel est rejoint en aval de ce chemin par une petite sente. Il est constitué d’une terrasse permettant un balayage semi-circulaire à la mitrailleuse avec à l’arrière une salle bétonnée. Plus haut on découvre un autre bunker individuel puis sur un plateau une réserve de munitions. Retour au point de départ en rejoignant la route du Pino puis la piste de l’aller.
4/ Descente vers Bastia. On s’arrête à la carrière de Barbaggio. Les environs de Teghime constituent un spot internationalement connu à Orchidées. On découvre quelques Ophrys Incubacea et Morisii. Cette année les orchidées sont en retard et peu nombreuses pour l’instant. Sécheresse ?ACMO Corsica
5/ Arrêt suivant : les Mines d’eau de Fort Lacroix : 2 galeries au bord d’un ruisseau, un peu plus bas que la maison en T. Le lieu est appelé Fort Lacroix sur la carte IGN sûrement par erreur. L’une, ennoyée, n’est pas accessible sans équipement. L’autre est mesurée au laser-mètre : 43 mètres. Deux petits rhinos y dorment paisiblement.
6/ les galeries du Fort Lacroix : celui-ci faisait partie des 4 fortins construits par les Génois entre 1747 et 1761 avec les Forts Monserato , San Gaetano, Straforello (dit aussi Recipello ou Luiggi) pour défendre Bastia. Le fort Lacroix génois disparaitra en 1888 lors de la construction de 2 batteries chargées de protéger le port et le Sud de la ville. Elles ont été désarmées en 1918 et seuls deux canons de 95 mm y restent pour défendre la rade de Bastia en 1939. Les bâtiments ont été abandonnées dans les années 80. Deux galeries de stockage de munitions persistent.
On commence par la galerie inférieure en bordure de la montée Filippina. L’entrée est encombrée de détritus de toutes sortes, rançon de l’urbex ; après une chicane, la galerie se prolonge sur une quarantaine de mètres avec des salles latérales. Six petits rhinos comptabilisés.On retrouve par un chemin qui mène à la résidence des Torettes, le parapet bétonné voisin de l’entrée du puits monte-charges.
L’accès à la batterie supérieure est clôturé. Un chantier de création de parc urbain est en cours. On escalade un petit muret et nous voilà en place. La galerie supérieure d’accès aux magasins de poudre est plus grande, 87 mètres de longueur. Elle se termine par un puits avec des barreaux obturé à son sommet. Un seul petit rhino.Le bâtiment du plateau supérieur a été détruit et remplacé par une terrasse bétonnée. Les 2 paraboles ont été déposées ; seul persiste un grand échafaudage qui a permis de les démonter. Quelques arbres nouvellement plantés agonisent.
7/ On file par la route de Cardo inférieure à la grotte de Gradiccia
Située sous la villa Gradiccia, elle est l’objet d’un projet d’exercice secours. Problème : parquer les voitures ; Marie Pierre et Jean-Claude cherchent à se garer sur le chemin privé qui passe derrière la villa et donne accès à un lotissement. Leur passage provoque l’ire d’un résidant qui nous apostrophe grossièrement. Même le sésame habituel « on est les Topi Pinnuti, on vient compter les chauves-souris » n’agit pas. Après discussion avec JC, il nous abandonne pour aller frapper bobonne. La villa est abandonnée, l’accès à la caverne et l’entrée sont jonchés de détritus. La grotte cependant semble avoir été nettoyée. Des jeunes y font des fêtes. L’entrée en trou de serrure, les spéléothèmes, le plafond lissé par l’écoulement des eaux, le volume de la grotte laisse songeur. Quelle rivière passait là ? Peut-être une grande galerie démarre-t-elle en amont. On peut toujours rêver. Un seul petit rhino.
18h. Fin d’une journée marathon. 8,5km de marche, 13000 pas. Temps passé sous terre : 1heure ?
PHP
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Jean-Claude L. M.SpéléoMercredi 19 avril 2023Spéléo, recherche objet disparuAven des 34, Porcili 5, Porcili 1 – Patrimonio
ParticipantsITP : Michèle C., Éric G., Jean-Claude L. M., Benoit R.
TPST : 2h00Photos
Le raid sur Porcili pour retrouver l’objet disparu a confirmé la disparition de l’objet. Le zoom d’Éric égaré lors de la précédente sortie n’a pas été retrouvé. Ni aux abords de l’entrée de l’aven des 34, ni dans la cavité. Pas trouvé non plus sur les trajets entre l’aven des 34 et Porcili 5, puis Porcili 1, ni sur le chemin de retour.
Du positif quand même pour cette sortie :
Benoit a pu visiter l’aven des 34, c’est ainsi le 12ème humain à le faire 🙂
Nous avons parcouru (Éric et JC) la galerie secondaire qu’avait visitée Michèle le dimanche précédent dans Porcili 5. Celle-ci aboutit sur un balcon qui domine la grande salle parallèle à la galerie principale
On a retrouvé la vraie entrée de Porcili 1 et on l’a visitée après avoir hésité sur le cheminement à emprunter pour y descendre. En effet, une fois passé l’entrée, on aboutit directement face à 2 ressauts nécessitant une corde. En fait, il faut contourner ceux-ci par la droite et la désescalade devient possible. Un grand rhino observé
Enfin, on a pu échanger quelques mots avec le propriétaire du domaine et préciser quelques points. L’oncle de celui-ci se nommait Antoine Giovannetti, c’est lui qui avait indiqué à JC en 1995 l’endroit où se situe le(s) gouffre(s) où les cailloux tombent, tombent, tombent… C’est également le réalisateur de l’église de Patrimonio en miniature visible depuis la D81.L’exploitation agricole est mise en sommeil en raison de la diminution des ressources en eau. Le manque de chutes de neige des précédents hivers ne permet plus la pérennité des sources.Pas de souci pour y retourner avec éventuellement la possibilité de nous ouvrir le portail.
A noter, une surprise à l’aller peu après le début la piste, une touriste franc-comtoise en train de plier sa tente plantée au milieu du passage. Une petite discussion s’engage (prout) elle a fait étape dans son tour de la Corse en vélo et en solitaire (prout) prochaine étape les Agriates !
Retour au local vers 15h30, sans avoir mangé…JCL
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Eric G.SpéléoDimanche 16 avril 2023Spéléo, visite, premièreAven des 34, Porcili 5 – Patrimonio
ParticipantsITP : Michèle C., Wanda C., Eric G., Jean-Claude L. M., Noël R., Marie Pierre R.Individuel : Jean-Yves C.
TPST : 3h00 + 2h00Photos
Une montre, un gobelet, un zoom 18-42, une cigarette électronique, quelque fois le chemin, beaucoup d’objets ont été perdus sur cette sortie, certains retrouvés mais pas tous mais c’est surtout par ce qu’on y a découvert que cette sortie fut mémorable. En fait la sortie elle-même a failli se perdre. C’est au détour d’une innocente question de Wanda vendredi : “pas de sortie ce week-end ?” que le club, aidé par JC, a retrouvé son allant d’antan. Notre stakhanoviste cycliste avait repéré son coup la semaine précédente, il suffisait de se bouger.
La saison, encore douce, permet des rendez-vous tardifs, 8h30 au club pour un départ rando vers 11h30, en été cela n’aurait pas pardonné.La marche d’approche débute sur la piste d’une ancienne exploitation maraichère vaincue sans doute par la rareté de l’eau, on aura l’occasion de le vérifier.Il ne m’est pas coutumier d’apprécier les chasseurs mais ce sont sans doute eux qui ont débroussaillé le sentier, pour dieu sait quel sombre dessein. Il faut reconnaitre que l’épopée maquisarde annoncée par JC n’a débuté qu’après l’épaulement final à quelques dizaines de mètres (verticaux) du but, qui furent quand même épiques et piquants.
Première perte : Eric manque de piétiner une montre connectée, JC n’a pas remarqué le gain de poids dans la montée. C’est à peu prés à ce moment que les chemins de chacun divergent, chacun ayant son idée du chemin, seuls les sangliers débroussaillent par ici.
11h40 c’est l’aven des 34 qui se révèle le premier, JC et Nono équipent, Jean-Yves commente, Eric prépare le matériel photo : on doit quand même rentabiliser la formation. Deuxième perte , mais il ne le sait pas encore, c’est à l’occasion du choix d’un grand angle que disparait sans doute le zoom.
L’explo débute par une petite antichambre où la lumière et les commentaires de JY diffusent, le terrain est composé de blocs empilés, puis c’est le seul puits de la cavité, un P13 aux amarrages naturels. JC s’y colle, Nono second assure le transfert du protège-corde, faute de pouvoir poser une dev propre. Nous sommes au milieu d’une grande fracture, au bas du puits on part sur un long plan incliné qui glisse sous les pas. Les parois sont effectivement d’un bel ocre-rouge, pas de concrétion. Le sol est lui d’un gris-vert qui contraste. Eric qui pense que la couleur n’est qu’une pellicule de dégradation, recouvrant la pierre, tente de casser un des gros blocs est vite réfréné par Marie Pierre, que les veines blanches dans la serpentinite inquiètent. Le plan incliné remonte ensuite par une série de blocs coincés qui donnent l’occasion de quelques contorsions suivant que l’on passe dessus ou dessous. En fin de cavité Wanda toujours à la recherche de faune cavernicole découvre dans un minuscule écoulement un microscopique point blanc mobile, un arachnide. Elle est la seule à voir ses pattes. A la remonté, tentative de photos au flash, hélas les quelques tentatives auront raison des piles des appareils, toutefois la perte de patience des modèles était proche. Remontées sous le puits on repart rapidement vers l’autre branche de la fracture qui nous mène à un amoncellement d’os. La grosse question de la rando restera mais que sont-elles aller faire ici. on trouve quand même une stalactite (5 cm), dont la blancheur contraste.
Au sortir de la cavité, Jean-Yves qui a n’a pas trainé dans la grotte revient annoncer la découverte d’une autre entrée qui ne semble pas être une de celles connues, malgré la faim qui commence à tenailler, il est 16 h, direction l’inconnu.
C’est effectivement une nouvelle cavité, pour le nom rien d’original ce sera Porcili 5. Un ilot de pierres émergeant de la végétation touffue, plusieurs entrées donnent sur ce qui pourrait presque être un abri néolithique, au fond de celle-ci un espace entre blocs donne accès à un nouveau réseau, Michèle qui a déjà exploré elle aussi nous indique qu’un autre accès ouvre sur un grand vide.
L’exaltation des premières gagne le groupe, on s’assure plus ou moins sur des AN, qui restent ce qu’ils sont et l’on descend une série de ressauts entre plans inclinés plus ou moins stables. Le groupe descendra sur une trentaine de mètres, c’est ce que l’on m’a raconté car vaincu par une fringale et une pile moribonde je rejoins l’équipe qui n’a pas poursuivi. Une heure plus tard l’équipe remonte avec le visage des grandes premières, c’est un nouveau trou…
On profitera de la descente pour retrouver Porcili 1 ou JC nostalgique s’assoit là où il fut il y a quelques années. Nostalgie, car ce qui était dans ses souvenirs un belle entrée verticale semble être maintenant comblée.
Arrivée aux voitures, il est un peu tard pour les grillades 19 h mais pas pour un casse-croute et un vin d’honneur de la découverte. Retour assez tardif au club. Il faut y retourner, pas pour le zoom, une seconde visite express mercredi ne permettra pas de le retrouver mais il Y a des topos à faire.
Eric G.
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Jean-Claude L. M.SpéléoMercredi 12 avril 2023
Spéléo, prospection
Hauteurs de Bastia
Participant
Jean-Claude L. M.
Trace
Photos
Sortie mixte VTT-spéléo.
Départ à proximité du local, première étape la maison du Bourreau, Boia en corse, afin d’étudier les possibilités pour rejoindre la falaise d’entrainement du même nom (son premier nom était falaise du Perf). Coïncidence, la bergère est là, elle arrose tranquillement une plantation avec un mince jet d’eau, la fontaine du … Bourreau est quasiment tarie et nous ne sommes que mi-avril. L’accès est toujours compliqué depuis la pose de la clôture, obligation de passer par la bergerie en la contournement par la gauche. Pas de soucis pour la bergère mais là où ça se corse c’est qu’un gros patou garde les chèvres maintenant, et il les garde attentivement ! Dommage pour les membres du club qui ne connaissent pas ce haut lieu d’entrainement de la spéléologie insulaire, ils se contenteront des comptes-rendus https://itopipinnuti.pagesperso-orange.fr/cr_bastia.htm.
Deuxième étape le petit mamelon de cipolin de Monte Bello. Prospection des alentours et du sommet sur lequel un gros bloc et deux piliers forment un improbable pont rocheux, un dolmen naturel. Une mini doline en partie bouchée par des jantes pose question, un boyau sans courant d’air s’enfonce sur un bon mètre. Impossible d’enlever les jantes, mériterait un retour mieux outillé. Des coulées de calcite sont également visibles sur une petite paroi rocheuse avec au pied un petit trou concrétionné.
Visite plus loin du village médiéval abandonné de Paese Vecchiu, pas facile en VTT …
Il ne reste que les murs mais on devine les petites ruelles serpentant entre les maisons blotties les unes aux autres. Site surprenant aux portes de Bastia.
Infos :
https://journals.openedition.org/adlfi/23107
https://www.corsematin.com/articles/quel-destin-pour-paese-vechju-18913
Poursuite de la descente par une piste DFCI qui démarre juste avant le nouveau cimetière et coup d’œil en passant à un autre petit mamelon calcaire qui sert de support à une antenne du réseau téléphonique. Comme indiqué sur Infoterre, le cipolin est bien présent mais en strates peu épaisses.
Retour à Montesoro après une sympathique virée péri-bastiaise.
JCL
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Jean-Noël D.SpéléoJeudi 30 mars 2023Spéléo, aménagement cavitéAven du Ruisseau de Castanviels (ou Gouffre de Balbonne) — Castanviels (Caunes Minervois 11)
ParticipantsITP/Spéléo Corbières Minervois : Jean-Noël D.Spéléo Corbières Minervois : Christian A. (Kinou, le président), Dominique B., Jean-Luc, André, Laurent
TPST : 1h30
Photos
Changement de paysage spéléo. Le CDS de l’Aude regroupe 6 clubs pour environ 150 spéléos. La pratique du canyonisme semble minoritaire. Vu la densité de cavités au kilomètre carré ce n’est pas étonnant. Au moins 61 cavités de plus de 100 m, notre Ghisoni à -117 m arriverait en 43e position…Je n’arrivais pas en terre inconnue, ayant eu l’occasion en 1995 d’y faire quelques sorties avec Francis, puis en 2013 lors des Journées de la Commission Médicale, puis en 2018 avec un confrère Jean-Marie résidant local. Ma première inscription à un club local fut justement celui de Jean-Marie, le Gruissan Prospection Spéléo (GPS !) mais l’organisation des sorties était plutôt aléatoire… Jean-Marie étant parti deux mois en Thaïlande et Laos, pas de nouvelles de leur groupe WhatsApp. L’appel des profondeurs se faisant sentir depuis mon installation définitive le 15 mars, j’ai pris contact avec un autre confrère Dominique, membre de la CoMed et inscrit dans un autre club, le Spéléo Corbières Minervois (SCM) qui semblait plus dynamique. Cela n’a pas manqué, huit jours après une sortie était programmée en semaine – ils ont pas mal de retraités aussi…Au programme, évacuer des déblais de désobstruction vers moins 30 m dans le Gouffre de Balbonne, sixième cavité du département (-275 m pour 2 000 m de développement).Suite aux trombes d’eau qui se sont abattues sur l’Aude en novembre 1999 (grosses destructions avec plus de 25 morts). Le secteur de Castanviels a vécu l’apocalypse (au moins 600 mm d’eau en moins de 24 heures. Tous les vallons crachent des torrents, pistes et routes sont emportées, le hameau est coupé du reste du monde. Quelques mois plus tard, Michel R. et Joël D., membres du SCM, repèrent une petite fissure sur le flanc deux mètres au-dessus du lit du ruisseau d’où sort un courant d’air. Le trou était jusqu’alors recouvert d’alluvions et de terre. Depuis ce fut une longue liste de sorties de désobstruction. Les trente premiers mètres se développent dans une trémie qui a nécessité de multiples consolidations par étais, planches… Puis une série de puits amène dans du grand volume, de grandes galeries avec des plans inclinés en montagnes russes. On m’a parlé de zones riches en aragonites, comme beaucoup de cavités de la région.Rendez-vous face à une cave viticole – il y en a une par village ! – et covoiturage par une piste forestière de quelques kilomètres vers le hameau perdu de Castanviels, un bout du monde comme on les connait bien en Corse. Nous serons six, mon ami Dominique – même âge canonique que moi -, Christian dit Kinou le président du SCM et trois nouveaux adhérents : André ancien spéléo, apiculteur, chasseur et qui se remet à la pratique mais avec parcimonie devant être opéré prochainement de l’épaule ; Laurent et Jean Luc, spéléo nîmois, se remettant aussi à la pratique – tous deux plutôt quarantenaire. Stationnement en bord de route et par une sente forestière longeant le ruisseau de Balbonne on accède au lit à sec que l’on remonte sur une trentaine de mètres. La température est clémente, le ciel bien bleu et nous nous engageons vers 10 h 45 dans la cavité. L’entrée se trouve en rive gauche à environ deux mètres de haut facilement accessible. Une fente de 50 cm de large et deux mètres plus bas une porte cadenasse l’entrée. Classique dans la région, de nombreuses cavités ont fait l’objet de pillages de concrétionsDominique m’avait parlé d’un laminoir assez rastèg, je m’y préparais mentalement… mais la semaine précédente avec un collègue, ils avaient pu ouvrir un shunt un peu vertical, ce qui avait occasionné pas mal de blocs à évacuer. Dominique et Kinou partent en éclaireur tandis que les nouveaux découvrent la descente. Succession de ressauts équipés de barres en U, cela ressemble fort au puits de Suterradda.Nos deux éclaireurs purgent les hauts de ressauts avant le deuxième laminoir qui est encombré. Une partie est remontée dans le premier laminoir, le reste descend jusque dans la première salle. La palanquée s’étale sur toute la hauteur. On ne voit pas la suite, un petit stress à chaque fois mais finalement rien de rastèg. Regroupement dans une salle de 4-5 m de diamètre d’où part en faille oblique le premier puits de 55-60 m. Il est équipé mais ce sera pour la prochaine fois, on est descendu sans matos de progression. C’est l’heure de la remontée, pas méchante mais nécessitant pas mal de contorsions.Une heure trente sous terre et on retrouve un grand soleil sous les frondaisons des chênes. Le savoir vivre des spéléos est au rendez-vous. Je découvre avec grand plaisir que nous partageons les mêmes valeurs œnogastronomiques. Le feu est allumé, un speddu fabriqué avec du bois vert et le figatellu importé de Corse est mis à cuire. En attendant la cuisson nous dégustons le minervois apporté par Jean Luc, la terrine cuisinée par André et pour finir ce sera bien entendu le café apporté par Kinou. Belle sortie spéléo comme on les aime.JND
Aven du Ruisseau de Castanviels ou Gouffre de Balbonne
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Jean-Claude L. M.SpéléoDimanche 26 mars 2023Spéléo, perfectionnementGouffre I Luminelli, Aven qui Coince – Morosaglia
ParticipantsITP : Antoine B., Michèle C., Muriel C., Jean-Claude D. B., Éric G., Jean-Claude L. M., Benoit R., Marie Pierre R., Franck Z.Cafiste : Audrey F.
TPST : 3h00Photos
I Luminelli fait partie des cavités classiques Corse, elle n’est pourtant pas souvent mise au programme, dernière visite en janvier 2022 avec pose de broches inox. Une vérification de ces nouveaux équipements s’imposait, la résine ayant eu largement le temps de durcir !
Neuf topi et une cafiste répondent présents. Café et ravitaillement à Ponte Leccia et nous voilà au parking de l’épingle.
La météo est clémente, température idéale pour ne pas trop transpirer durant l’heure que nous a pris la montée. Armés de sécateurs et coupe-branche on a pris le temps de dégager le chemin qui mériterait encore une bonne coupe de printemps. D’ailleurs, Anto, Mumu et Audrey redescendront pour peaufiner le calibrage du chemin.
C’est Franck qui se charge de l’équipement, JCL se contente de doubler le 1er puits afin d’accélérer la remontée. Les 2 broches de début de main courante sont d’ailleurs idéalement placées pour servir de tête de puits direct, c’est malin 😎
Le brochage est approuvé et tout le monde se retrouve au fond à saliver devant la glace au café.
Remontée par le cheminement escalade pour certains, par les cordes pour les autres.
Pas de vent et donc feu vert pour les grillades sous un beau soleil printanier.
Bien rassasiés, un peu trop peut-être, la tentative de visite de l’Aven qui Coince coincera. JCL, puis Anto s’arrêteront au niveau de l’étroiture des jambes en l’air. Il vaut mieux s’engager dans cette cavité avant les agapes …
Une fois n’est pas coutume, descente aux véhicules de jour et retour vers la région bastiaise.
JCL
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Alix D.CanyonDimanche 19 mars 2023Perfectionnement canyonLe Falconaia, Corscia
ParticipantsITP : Antoine B., Alix D., Michaël D., Yorick S., Franck Z.
Cotation : V4A2IITPEC : 3h00Photos
Journée assez indécise ce dimanche dans le canyon de Falconaia. En effet, malgré quelques éclaircies le temps restera nuageux. Aussi les canyonistes ayant pris part à cette sortie sont Anto, Franck, Micca, Yorick et moi.Une approche assez difficile pour rejoindre le début du canyon due à son dénivelé assez important. Enfin le canyon rejoint, le premier rappel fut équipé par Franck. Après une descente (C16) réalisée par les autres membres du groupe, Anto descendit le dernier et effectua le déséquipement, aidé par Micca qui s’occupait de la corde. D’autres rappels ont eu lieu avant d’arriver sur un rappel le 25 m, qui par ailleurs, fût agréable à pratiquer. Au fil de la progression du canyon, arrive enfin le fameux rappel de 70 m ! Avec une vue magnifique sur notre entourage naturel, certains canyonistes appréhendaient moyennement la descente. Un grand merci à Franck, Anto et Micca qui s’assuraient des manœuvres effectuées par Yorick et moi lors de la C70. Plus de peur que de mal, tout se passa dans le plus grand calme.Pour finir cette belle journée, terminus au Carré d’As à Ponte Leccia.
Alix
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Jean-Luc S.SpéléoDimanche 12 mars 2023Spéléo, entrainementFalaise de Francardo
ParticipantsITP : Antoine B., Michèle C., Wanda C., Alix D., Michaël D., Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L., Benoit R., Jean-Luc S., Franc Z.Toutounette : Nala
PhotosVidéo descenteVidéo montée
Conditions météo : parfaite avec un beau soleil et une température agréable
ITP renoue avec son passé en effectuant un retour après 15 ans d’absence sur la falaise d’entrainement historique de Francardo. Parmi les participants seulement deux ont déjà gravi ces roches : Jean-Claude, notre éminent spéléologue et un des plus anciens du club, et, Jean-Luc, revenu au club il y a quelques années mais qui avait pour la première fois découvert la pratique de la spéléologie sur ce site lors du dernier passage des Topi.
Arrivés à 9h30 sur site, avec l’accord de la propriétaire du terrain, les deux 4×4 gravissent la centaine de mètres et déposent les spéléos à quelques dizaines de mètres au pied de la falaise. Le matériel est chargé et rapidement deux groupes se forment. Une équipe dont les plus expérimentés vont installer les voies alors qu’Antoine s’occupe de rappeler aux autres les différents nœuds et les bonnes pratiques d’installation des voies et de progression en spéléo.
Micca installe la plus à gauche, voie intéressante pour les débutants avec plusieurs fractios. Rien de particulier à signaler si ce n’est le besoin, lié à la sécurité, de doubler le dernier point ! Micca s’en charge « à l’ancienne » à la main ! Le point est doublé après une petite demi-heure d’effort et pas mal de sueur !!
Eric s’occupe de la voie juste à côté. Moins rodé à la pratique, il réalise ses nœuds et ses relais avec rigueur et patience. Voie agréable à la descente, mais un peu stressante à la montée étant donné les frottements. Pas un ne l’emprunte sans qu’on entende un « ça frotte quand même beaucoup » !! Le nœud du dernier point est un peu large donc lors de sa montée, Jean-Luc se charge de raccourcir le nœud. Quelques temps plus tard, alors que le feu pour le barbecue est déjà lancé par Antoine et que les bouchons de bouteille commencent à sauter, Michèle descend cette voie et se retrouve coincée au dernier relais ! En essayant de sortir sa longe, elle a installé sa pédale sur le brin du dessus et avec l’élasticité de la corde la pédale s’est coincée dans le mousqueton du relais (« peut-être » mal vissé par Jean-Luc !!). Antoine se porte au secours de Michèle en lui prêtant sa pédale ! Après plusieurs minutes d’efforts, elle réussit enfin à se libérer et elle peut rejoindre l’équipe pour le pique-nique. Après le repas, Antoine utilise cette voie et afin de limiter les frottements, installe un nouveau relais au milieu de la voie, avant de s’apercevoir en descendant que la corde est maintenant trop courte pour rejoindre le sol !! 🙂
La troisième et quatrième voies sont installées par Franck sous l’œil expert de Jean-Claude qui a installé les points de la voie aérienne plusieurs années auparavant. Une grande partie des plaquettes est d’ailleurs toujours en place. Les deux voies ont des profils identiques avec un rappel d’une quinzaine de mètres. Franck souhaite installer la vire qui relie les deux voies. Après plusieurs essais et de longues minutes de réflexion, le projet est abandonné car il nécessite surement du matériel supplémentaire et notamment la « goutte d’eau » pour accéder aux spits de la vire !
Une cinquième et dernière voie est installée en début d’après-midi par Micca. Celle-ci permet l’entrainement pour une progression sur main courante et une descente facile pour débutants.
Vers 16h, l’ensemble des voies est démonté par Jean-Luc, Antoine, Franck, Micca et Eric (enfin non, il laisse finalement sa place à Antoine !)
Toutes les plaquettes sont démontées bien qu’il soit collégialement décidé de revenir très prochainement sur ce site d’entrainement très agréable avec une superbe vue sur la chaîne du Cinto.
JLS
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Jean-Claude L. M.AutresJeudi 9 mars 2023
TUC et pot
Local – Bastia
Participants (TUC)
ITP : Michaël D., Jean-Claude L
Invités : Antony et Carine D.
Photos
Le matin
Pendant que Micca et sa secrétaire particulière Carine, aidé par son assistant personnel Antony, enregistrent les fiches EPI du matériel nouvellement acquis, JC installe la nouvelle serrure d’accès au local, chef d’œuvre technologique qui laissera quelques membres dubitatifs.
Cet accès dématérialisé facilitera la gestion des clés, puisqu’il n’y en aura plus. Plus de perte ou de clés non rendues, reste à tester la fiabilité su système sachant qu’à des aléas humains s’ajoutent maintenant les aléas technologiques …
L’ancien cylindre et les clés seront quand même gardés au cas où …
Le soir
La traditionnelle réunion du jeudi sera agrémentée par un petit pot avec remise de souvenirs en hommage à JN qui quitte la Corse pour de nouvelles aventures.
Pas eu le temps de préparer un petit laïus à cette occasion mais quelques lignes quand même pour résumer très succinctement cette épisode corse du parcours de JN :
« La fin d’une époque, le début d’une autre …
On ne peut pas parler d’une fin de chapitre, c’est plutôt un livre qui se ferme. Ce n’est pas forcément négatif puisque JN va certainement entamer l’écriture d’un nouvel ouvrage.
1992-2023, 31 années de spéléologie en Corse pendant lesquelles JN a œuvré au développement de cette activité dans notre ile avec entre autres une présidence de l’association de 1996 à 1999, du CDS 2B de 2008 à 2013, de la LISC de 2021 à 2023 sans oublier son investissement au CA de la fédé et au sein de la CoMed.
Il a été moteur au niveau des activités en proposant sans relâche des sorties et il a été le maitre d’œuvre, le maitre d’ouvrage et un des principaux artisans de l’inventaire des cavités corses.
Il a également pris la relève de Jean R. dans la recherche des bébêtes souterraines avec un certain succès puisqu’une araignée endémique a pu être identifiée.
Il peut donc être fier de son parcours.
On ne peut que lui souhaiter de continuer ainsi dans sa nouvelle région où il sera bien plus gâté en cavités qu’ici …
Que la spéléomanie soit avec lui ! »
JCL
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Jean-Claude L. M.SpéléoDimanche 5 mars 2023Désobstruction, entomoSuterratta, Ducati – Barbaggio
ParticipantsITP : Jean-Claude D. B., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L. M., Franck Z.
TPST : 3h30Photos
Suterratta épisode 30 « Les topi à la rencontre des topi »
Suterratta fait maintenant partie des grottes oubliées. Elle a connu son heure de gloire dans les années 2009-2010 où de nombreuses séances de désobstruction et d’équipement ont permis d’atteindre la profondeur de 32 mètres. L’excitation de la première a finalement été refroidie par l’étroitesse du puits terminal qui rend le travail de désob compliqué. Mais l’espoir est toujours là, la cavité se développe à travers 2 strates de roches différentes. Celle où se situent l’entrée, la galerie principale et la première partie du puits est composée principalement de calcaire de type cipolin. Des coups de gouge témoignent d’une formation en conduite forcée. A partir de la côte -12, la roche devient hétérogène, elle est composée de mini-strates de cipolin et de calcschiste, beaucoup moins solubles. Cette alternance de « bon » et de « mauvais » calcaire se remarque également à l’extérieur sur le versant Ouest du Monte Secco. L’espoir est donc de traverser cette couche de calcschiste pour retrouver une couche de calcaire et ainsi espérer de plus grands volumes.
Ça c’est la théorie, la pratique est bien moins simple. Cette substantifique moelle de la spéléo que sont la recherche de nouvelles cavités et la désobstruction n’est pas forcément attirante pour ceux qui se contentent de pratiquer le spéléisme. C’est maintenant presque un pis-aller lorsqu’on ne sait pas quoi faire un week-end. Pourtant, prospection et désob sont les 2 mamelles de la spéléo, c’est Sully qui l’a dit 😀
Petit café au local, chargement du matos dans le Def et c’est à 3 véhicules que les 5 topi se rendent sur site. Le temps est beau mais un petit vent frisquet impose un changement de tenue rapide. Le chemin de descente devient de moins en moins marqué, les sangliers et les intempéries font leur travail d’égalisation. Le coin pique-nique devant la cavité est peu à peu envahi de ronces, de fougères et de maquis. Quelques coup de sécateur lui redonnent un aspect plus accueillant. Le barbecue s’est lui aussi effondré, une reconstruction sera également nécessaire.
Direction le front de taille maintenant. Si HP se contentera de chercher les bestioles dans les galeries horizontales, Franck, JCD, Éric et JCL se répartissent dans le puits terminal. Surprise pour ce dernier quelques mètres avant le fond. Un topi est d’abord aperçu côté Ouest de la faille, puis un nid côté Est avec 2 topi blottis l’un contre l’autre sur leur couche de feuilles, les yeux écarquillés de voir ce drôle d’intrus. D’ailleurs, il est possible qu’un autre topi ait été tellement effrayé qu’il en est tombé raide mort. Il git maintenant au fond du puits. Comment sont-ils arrivés à 30 mètres de profondeur ? Possible par la galerie, mais pourquoi aller si profond ? Ou alors existe-t-il une continuation de la faille débouchant sur le versant de la montagne ? Mystère …
L’équipe du fond est efficace, JCL au forage, Éric juste au-dessus à la désob 😕 . Les 2 batteries emportées ne permettent le forage que de 3 trous, fatiguées aussi elles sont. Un crayon non explosé de la dernière séance sera raccordé en 4ème charge sur la ligne de tir nouvellement posée. Ce seront des tirs de confort, s’ils sont efficaces, ils permettront de pouvoir s’accroupir afin de charger les seaux de débris. Il faudra néanmoins organiser le stockage de ces derniers …Les topi ont déguerpi, ils ont dû sentir qu’il valait mieux s’éloigner momentanément de ces intrus. Il vaut mieux pour leurs tympans.Raccordement des lignes, le topitir permet de constater que la 4ème charge ne pourra pas exploser puisqu’elle est isolée, elle ne sera donc pas raccordée. Un gros boum suivi d’un autre plus petit. On jugera de l’efficacité des tirs lors de la prochaine séance, il fait faim maintenant.JN est arrivé entre temps et accompagne HP dans la recherche des bébêtes.
Le barbecue est rapidement reconstruit, le feu allumé et les grillades démarrées. Ouverture d’une bouteille de Cuvée des Seigneurs des 25 ans du club, déception, les seigneurs ont mal vieilli. Heureusement, d’autres bouteilles ont été apportées. Un traditionnel Rustique à la braise termine les agapes.
Le Co-mètre étant non utilisable, le risque n’est pas pris de redescendre constater le résultat des tirs (plus très envie non plus après le pique-nique …). On se contentera de rendre visite à Ducati mais en essayant de repérer en surface le niveau où arriverait le point bas de Suterratta, en s’aidant de mister Sinus. C’est ainsi que quelques mesures au lasermètre permettent de le situer dans une strate calcaire quelques mètres au-dessus de Ducati, à peu près comme prévu. Mais comme le pendage de la strate est d’environ 30° et s’enfonce vers la montagne, ce fond de Suterratta n’a pas encore atteint ce calcaire, mais l’espoir est encore là. A noter que faute de carnet, les différentes mesures de longueur ont été gravées avec un caillou sur une lauze de cipolin, retour au néolithique …
Visite de Ducati et surprise, le petit suintement habituel de la paroi Est s’est transformé en résurgence. L’eau sourd d’un petit trou et s’écoule dans la cavité. Présence d’un seul petit rhino.
Sur le retour vers Suterratta Franck dégage une entrée dans les foisonnements de l’amas de gros blocs rocheux au-dessus de Ducati. Une alcôve de quelques m² est ainsi visitée, un petit rhino y a trouvé refuge.
Retour aux véhicules, puis au local pour remettre le matériel en place, aucune perte.
JCL
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Franck Z.CanyonDimanche 26 février 2023
Canyon, entrainement, perfectionnement
Local, Bastia
Participants :
ITP : Anto B., Muriel C., Franck Z.,
L’échéance du stage initiateur canyon approchant à grand pas, nous en profitons pour bosser un peu au local. Nous nous donnons rendez-vous aux alentours de 8h30 avec le petit café et viennoiseries.
Au programme : Muriel revient sur les nœuds qu’elle a bossés le weekend auparavant et travaillera la main courante simple rappelable associée à un rappel débrayable.
Franck revoit les manips d’installation de mains courantes simples et multipoints, l’utilisation du SAR. Puis validera le choix des bloqueurs pour effectuer des remontées sur corde simple. Il effectuera plusieurs conversions montée/descente et inversement. Anto, tel un vrai professeur, supervise les manipulations et prodiguera les bons conseils. Les prérequis sont exigeants et nombreux, il y a encore du boulot !!!!!!
Nous quittons le local vers 12h00.
Franck Z.
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Henri-Pierre F.SpéléoSamedi 25 Février 2023
Spéléo, repérage, visite
Mine de Capanole, Biguglia
Mine de Frangone, Olmeta di Tuda
Participants
ITP : Henri Pierre F.
La toutounette : Nala
TPST : 10 min
Retour à Capanole sous une pluie fine pour réexaminer une plante que Wanda avait repérée sur le sentier entre la galerie 1 et le puits 1 : à priori une Scille Maritime (Charybdis maritima), peu fréquente et qui fleurit en Juillet. Elle ressemble un peu à une asphodèle avec un gros bulbe et des feuilles plus larges et plus luisantes. Si quelqu’un y va et qu’elle est en fleur, merci de prendre une photo et de me l’envoyer.
J’en profite pour prendre les coordonnées GPS des 2 galeries que nous n’avions pas retrouvées le 11 Février. L’une, d’une vingtaine de mètres est située juste au-dessus du puits N°1. Quelques gros blocs éboulés jonchent le sol ; un grand rhino géant y dort tranquillement. J’y accède en partant de la crête à travers le maquis piquant. La seconde est à une quinzaine de mètres au-dessus et à l’est du puits N°2. On l’atteint facilement en partant de la crête ou du thalweg par une sente bien marquée.
2ème étape : la mine de Cuivre de Frangone.
Le gisement de chalcopyrite, « l’or des fous », encaissée dans les prasinites, aurait été découvert lors de la construction de la route du défilé dans les années 1870. De couleur normalement jaune laiton chaud, plus jaune que la pyrite, la chalcopyrite (CuFeS2) s’irise souvent en teintes rouges, bleues, mauves ou vertes. Exploitée de 1878 à 1907, la mine a fourni 1200 T de Cuivre à l’usine de Cardo puis quelques centaines de tonnes à celle de Francardo.
L’entrée de la tranchée est cachée par une caravane et une remorque. La mine a compté 600 mètres de galeries avec une galerie de roulage de 80 m et des galeries transversales recoupées. Il y avait un travers banc de 80 mètres en contrebas de la route que nous n’avions pas retrouvé lors de la dernière visite. Elle est obturée à 5 mètres du départ de la galerie de roulage : éboulement ou mise en sécurité ?
La galerie protégée par un APB se situe 225 mètres plus loin en bord de route. Elle ne figure pas dans le plan de la concession datant de 1878. Y séjournent l’hiver Des Murins de Capaccini, des Minioptères de Schreiber et des euryales. Un petit muret empêche l’écoulement des eaux. Elle est ennoyée sur une vingtaine de centimètres de profondeur. Sa longueur est incertaine de 65 à 100 mètres selon les sources. A mesurer donc.
Juste au-dessus on trouve 2 galeries de 10 et 6 mètres environ. Un rapport du BRGM parle d’une galerie supérieure d’une centaine de mètres ; mythe ou réalité ?, à contrôler par prospection dans le coin.
Sur le plan de la concession de 1878, 800 m avant la mine, dans le triangle que forment la route et 2 ruisseaux dont le ruisseau de Fangone une galerie est marquée qu’il faudrait également essayer de retrouver.
PHP
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Jean-Claude L. M.SpéléoDimanche 12 février 2023Spéléo, explorationMines de Capanule – Biguglia
ParticipantsITP : Michèle Cl., Wanda C., Albert D., Jean-Claude D. B., Michaël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., M., Rémi R., Franck Z.Individuel : Jean-Yves C.Double casquette ITP et GRIMP : Alain T.GRIMP : Yvan C.Invitée : Michèle Cs.
TPST : 3h00
Photos
La dernière visite de ces mines de magnésite (1) remonte au Dimanche 14 octobre 2018, elle nous avait laissé un gout de reviens-y du fait de la présence de 2 puits qui n’avaient pu être explorés par manque de matériel. Cette fois-ci, l’objectif principal étant la descente de ces puits nous prenons le matériel en conséquence.
Après un petit café à Casatorra nous garons les véhicules le long de la D62. Le maquis est épineux mais la trace laissée par Michèle peu de temps avant est encore visible.On démarre par le puits interne de la 1ère galerie. De grosses tiges métalliques plantées en paroi et ayant probablement servi de consoles permettent d’amarrer la corde sur 4 points. Deux côté gauche et deux côté droit avec un nœud intermédiaire d’où partira la corde de descente. Une ancienne banderole posée à terre servira de protège corde.Purgeage de quelques gros blocs instables puis descente sur environ 6 mètres. Une galerie de 3 mètres d’un côté, une autre de 4 mètres à l’opposé et c’est la fin. Une lampe made in china traine à terre ainsi qu’un morceau de corde et divers débris. Chacun descend à tour de rôle, un petit rhino en plafond finit par se réveiller et s’envoler.
Retour dans le maquis et direction le 2ème puits d’une belle section carrée de 4 x 4 mètres. Il est à l’air libre et il est plus impressionnant. Amarrage sur un arbre, déviation sur maquis, banderole-protège-corde au sol et atterrissage au bout d’environ 7 mètres sur la margelle d’une lucarne intermédiaire, le puits queutant 3 mètres plus bas.Une galerie d’une trentaine de mètres, 1,5 mètres de large par 2 mètres de hauteur, aboutit après un plan incliné à une première bifurcation. A droite la galerie se poursuit sur une quarantaine de mètres avec 1 grand rhino à son entrée et 2 petits plus loin. Des débris de végétation accrochés au plafond témoignent d’ennoiements complets intermittents. Retour en arrière, la galerie continue jusqu’à une nouvelle bifurcation 30 mètres et 2 petits rhinos plus loin. Elle se poursuit à gauche sur une quarantaine de mètres avec un plafond qui impose parfois de se pencher. En face un plan incliné avec 2 ressauts permet de rejoindre la surface et à droite un laminoir d’une quarantaine de mètres où il faut parfois s’aplatir sérieusement. Cette galerie était probablement aussi haute que les précédentes mais un effet fontis l’a probablement comblé en partie, pas très rassurant. Ou alors comme le pense HP, la galerie a été comblée par les alluvions apportés lors des mises en charge du réseau. Pourquoi cette galerie et pas les autres ? Il y a peut-être une continuité qui permet à l’eau de se vider par là ? En tout cas, une paire de lunettes et une lampe ont été égarées par Michelle et JY qui sont descendus précédemment par le plan incliné.Retour en surface, qui par le puits de 10 mètres, qui par le plan incliné rejoignant la surface.Visite d’une dernière galerie d’une trentaine de mètres sur le versant opposé de la colline et retour aux véhicules. Ceux-ci sont chargés des 300 kg de roches extraites des mines :-). On y retrouve Albert et Michèle Cs.
Après une présentation du matériel Grimp, bien rangé dans un beau DEF aménagé, nous nous installons pour le pique-nique dans une carrière à proximité. Du traditionnel, avec grillades et bouteilles diverses.Visite d’un bunker en guise de balade digestive et retour de bonne heure à Casatorra.
JCL
(1) Extrait de Mines et mineurs de Corse – Alain Gauthier – éditions Albiana :« Le seul indice connu de magnésite ou giobertite est situé dans le petit massif ophiolitique de Biguglia.Quelques travaux de recherche en tranchées et en galeries furent entrepris de 1925 à 1927, puis entre 1938 et 1942. La production peut être estimée à 800 t.La giobertite se rencontre en filons plus ou moins continus, d’épaisseur variable, dans des zones particulièrement fracturées d’une serpentinite très altérée.Les gites de Biguglia ont peu d’intérêt à cause de l’hétérogénéité des filons, leur allure lenticulaire, et une minéralisation assez irrégulière ». (Extrait de ressources du sous-sol des départements de Haute-Corse et de Corse-du-Sud. Rapport BRGM, 1977).
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itpSpéléoSamedi 4 février 2023Grotte de Carpinetto, LanoSpéléo, mesures hydrogéologiques et contrôle chiro
ParticipantsITP : Antoine B., Michèle CL., Jean-Claude D. B., Jean-Noël D., Jean-Claude L. M., Alix S., Franck Z.Initié : Enzo Z.Individuel : Jean-Yves C.Invités : François D., Marie G.
TPST : 3h00Photos
En attendant le compte-rendu, belle et intense journée à Lano. Nous avons suivi le parcours de l’eau depuis la cascade-perte de Cuppa jusqu’à la résurgence de Grotta, en passant bien sûr par ses différentes apparitions dans la grotte de Carpinetto (Rivière principale, Salle Rombo, Rivière de la Chèvre), le tout ponctué par des mesures de température et de conductivité.
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Franck Z.SpéléoDimanche 29 janvier 2023Cast 3, OlettaSpéléo, visite classique, initiation, chiro
TPST : 3 heuresPhotos
ParticipantsITP : Michèle C., Albert D., Jean Claude D., Alix D., Jean Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Marie-Pierre R., Franck Z.Individuel : Jean-Yves C.
Bien que cette sortie est été proposée tardivement, une dizaine de spéléos ont répondu présents. Nous pénétrons dans la cavité aux alentours de 10h30. J’équipe le P16, un AF + AN sont déjà en place, il ne manque que les mousquetons suivis de deux broches et deux déviations (les sangles sont installées). Pour information les autres ressauts, vires et escalades sont équipés en fixe et n’ont pas souffert depuis la dernière visite et remplacement des cordes. Jean-Yves et Michèle passent par la salle jumelle et la mezzanine tandis que le reste du groupe passe par le P16. Nous constatons la présence d’un petit rhino en bas du P16. Je n’en verrai que 3 autres dans toute la cavité. Avec Micca et Alix, descendons le R3 afin de visiter la salle des fouilles puis rejoignons JY et PHP à hauteur de la salle concrétionnée, Alix est enthousiaste. Quatre euryales hibernent paisiblement. Nous sommes rejoints par le “couple” Albert, Marie-Pierre qui animent la quiétude des lieux…
Notre visite se poursuit par la vire à la fin de laquelle nous regagnons PHP et JCD. Ces derniers, en perditions, cherchent leur chemin. Un coup d’œil à la topo, l’étroiture est retrouvée. Nous visitons quelques galeries annexes lors de la remontée vers la mezzanine, la salle jumelle. Jean-Noël nous attend. Nous atteignons la sortie aux alentours de 13h30.
Arrivées à l’air de “pique-nique” de Cast1 , le feu est déjà allumé. Cette fois-ci c’est JCD le maitre de la cuisson. Les agapes sont dans la tradition des topi et après quelques verres, JY et MPR égayent le repas. Nous quitterons les lieux vers 15h30.
Franck Z.
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Jean-Claude L. M.AutresSamedi 21 janvier 2023
Travaux local – AG LISC
Bastia
Participants travaux
ITP : Antoine B., Jean-Noël D., Eric G., Jean-Claude L. M., Francis M., Noël R.
Photos
Quelques topi se sont retrouvés au local par cette vraie journée hivernale pour effectuer quelques travaux et rangements.
Installation d’une tablette escamotable pour PC sous le comptoir. Le PC sera ainsi dispo plus rapidement pour diverses projections sur grand écran.
Déplacement des tiroirs à couverts sous le comptoir, libérant ainsi de la place pour la machine à café qui était posée en provisoire depuis 2 ans …
La malle “évacuation secours” a également été inventoriée et vérifiée.
Divers “ça peut servir” ont été mutés …
Participants AG LISC
ITP : Antoine B., Michèle Cl., Wanda C., Jean-Claude D. B., Albert D., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L. M., Pierre L., Francis M., Noël R., Jean-Philippe S., Franck Z.
Individuel : Jean-Yves C.
C’est une AG particulière qui a vu la démission suite déménagement de JN et Véro et le comblement partiel des postes vacant du CA et d’un poste de vérificateur aux comptes.
Eric Genoud devient président
Wanda Comparetti devient présidente-adjointe
Nouveaux membres du CA : Noël Ricoveri et Franck Zerli
Les autres membres ne changent pas
Nouveau vérificateur aux comptes : Jean-Claude La Milza
Bonne mandature à tous !
Un grand merci à JN pour tout le travail effectué en Corse au sein des différentes structures insulaires, les topi, le CDS 2B et la LISC et bonne continuation sous d’autres cieux.
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Henri-Pierre F.SpéléoDimanche 15 janvier 2023Spéléologie, prospectionGrotte d’Olmeta di Tuda – Grotte du Calvaire, Oletta
ParticipantsITP : Michèle C., Wanda C., Michaël D., Henri Pierre F., Jean-Claude L.M., Marie Pierre R.
TPST : 1h00Photos
Lors de la visite de la Grotte du Calvaire le 22 Janvier 2022, un promeneur avait indiqué la présence d’une autre grotte au voisinage mais non située. Jean-Yves se souvenait y être allé avec Gilles F, un compère GCCéen, de nombreuses années auparavant mais pas de son emplacement. Micca avait téléphoné à Gilles qui lui avait indiqué les coordonnées dans une falaise à l’OSO du Monte di Tuda.
La grotte était citée dans 3 articles d’Histoire Naturelle *1. Elle aurait été découverte en 1988. Son comblement sédimentaire épais de 2 mètres avait été étudié de 1988 à1992 et on avait pu retracer les activités agro-pastorales du Nebbio sur 2500 ans ainsi que l’évolution des micrommamiféres rongeurs (mulot, musaraigne, rat noir) et chiroptères grâce aux milliers d’ossements contenues dans des pelotes de réjections et des déjections de chouette-effraie (tyto Alba) et à des analyses polliniques et sédimentaires. Aucun témoin d’occupation humaine n’avait été retrouvé.
La localisation vague « falaise en bordure du vallon de Vitti » et une topographie rudimentaire de la grotte se trouvait dans ces articles. La salle du fond avait été désobstruée par un spéléologue spécialiste de ce type d’opération.
La prospection des alentours n’avait pas retrouvé d’autres cavités karstiques.
Gilles F. avait participé aux fouilles et avait établit la liste des oiseaux nicheurs dans le Vallon de Vitti.
Lors de l’étude, le pied de la falaise était accessible par une piste carrossable en 4×4 mais l’accès, à partir de la route du lac de Padule, en est maintenant fermé. On part donc du lieu-dit Pietralbuccio pour couper à travers le maquis sur 300 mètres et rejoindre la piste.
Après avoir erré un peu dans le maquis et suivi un sentier incertain, on aboutit à une porte en bois dans une clôture qui donne sur la piste, que l’on remonte sur 500 mètres. La grotte est bien visible du chemin. Elle s’inscrit en ocre dans la falaise calcaire à son extrémité ouest. On rejoint le pied de falaise en suivant des marques rouges, surement apposées par des grimpeurs ; une voie d’escalade sera retrouvée sur la paroi voisine de la grotte avec des plaquettes.
Une partie du toit du porche de la grotte s’est éboulée en contrebas et les fractures importantes de certaines parties de la falaise laissent augurer d’éboulements à venir.
Au niveau du porche se trouvent un poteau en bois témoin d’une fermeture de l’entrée, 1 poteau métallique scellé dans un rocher, un autre coincé entre 2 blocs peut être par effondrement récent de la voute, des planches en bois vermoulues, une palette. Tout cela n’est pas très écolo. Manifestement le site n’a pas été réhabilité après les recherches. Une petite escalade de 2 mètres ; on retrouve la zone de fouille. Le sol est jonché de pelotes de réjections et de déjections fraiches. Puis on pénètre dans une deuxième petite salle avec des conduites débouchant du plafond. Probablement un déversoir du massif calcaire. Un petit rhino y dort à côté d’une toile d’araignée sans se douter probablement qu’il est lui-même dans l’antre d’une chouette. Pas d’insecte visible.
Au-dessus de la grotte se trouve une fracture qui n’aboutit à rien mais d’où s’échappe une chouette blanche dérangée par Jean-Claude. A quelques mètres vers l’est un autre abri sous roche contient un foyer récemment utilisé. JC et Micca font la topo de la grotte. On hésite à chercher un passage pour rejoindre le sommet de la falaise et redescendre par le chemin partant de Pietralbuccio vers la croix du Monte di Tuda dont on avait vu un panneau indicateur à l’endroit où l’on avait garé les 4×4. On décide finalement de reprendre le même chemin qu’à l’aller. On reviendra ultérieurement pour une prospection plus complète. Le retour se fait en 30 minutes avec la trace du GPS. Dans le maquis il suffit de suivre un tuyau d’alimentation en eau qui aboutit dans le jardin d’une maison en construction.
Direction le lac de Padule au bord duquel on fait griller quelques chipolatas et l’on tire les rois.
Deuxième objectif de la journée : la grotte du Calvaire. Visitée récemment, Micca et JC voudrait en désober le fond, obstrué par 2 gros blocs, derrière lesquels on aperçoit quelques mètres de galerie. Micca a fabriqué à cet effet un désobeur à main comportant 2 griffes genre arme moyenâgeuse. Un bloc est enlevé mais le second résiste. Pendant ce temps, Wanda et HP repèrent quelques rares insectes cavernicoles (méta bourneti, cloportes, dolichopodes) et 2 petits rhinos. La cavité est bien sèche pour un mois de Janvier.
Il est 16 heures, les jours s’allongent ; on en profite pour descendre au couvent Saint François d’Oletta. Daté du 13e siècle, il a été le siège d’une imprimerie nationale, la stampiera della verita, créée par Pascal Paoli et de la « conspiration d’Oletta » contre les troupes françaises en 1769, déjouée sur dénonciations et dont une plaque apposée sur l’église rappelle le martyr des 5 hommes pendus à cette occasion. Le couvent est maintenant la propriété d’une artiste peintre/actrice Candida Romero qui a créé un parfum « l’eau de Couvent » (cf site Instagram) et y organise des manifestations culturelles. Un marché fermier se tient 2 fois par semaine l’été sur le parking devant le couvent. On longe la discothèque de la Conca d’Oro et on atteint l’aqueduc qui alimente le couvent et la fontaine de Mersolaccia (Merlu ?).
Reste donc à prospecter le Monte di Tuda, les environs de la falaise, la carrière dans laquelle un départ est connu et non exploré.
PHP
*1 :https://journals.openedition.org/adlfi/23022https://journals.openedition.org/adlfi/18893https://hal.science/hal-03036092/document
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Jean-Noël D.SpéléoSamedi 14 janvier 2023Spéléo, visite cavité continent Gouffre des Racines – Lastours (11)
ParticipantsITP et GPS : Jean-Noël D.Gruissan Prospection Spéléo : Jean-Marie B., Claire F.
TPAST : deux heures dont une heure à désober
Photos
Aujourd’hui intronisation dans la spéléo audoise, je participe à la réunion du CDS 11, comme simple invité car il faut un an d’adhésion dans un club local pour pouvoir être GE au CDS, ce sera pour l’an prochain.
AG prévue dans l’après-midi, le matin sera consacré à la visite d’une petite cavité (un moins 40 quand même) au pied des châteaux de Lastours sur les contreforts de la Montagne Noire. Une fois de plus on m’a demandé de ne pas nommer la cavité, ce sera le Trou X, mais j’aime mieux Gouffre des Racines au vu des énormes racines qui courent le long du plan incliné d’entrée. En fait Trou X car visites limitées pour cause de présence de chiroptères, pas d’APB connu, on verra quatre gros chiro au ventre gris qui semblent être des Euryales. J’apprendrai l’après-midi que c’est plutôt un site de transit plutôt déserté en hiver.
RDV 8 h 45 à la sortie du village de Lastours avec Jean-Marie et Claire du GPS. Température 3°C et du brouillard au départ de Canet. Sur place on atteint les 8°C. On se gare en bord de route et la cavité se situe 50 m plus haut à flanc de colline bien raide et bien « maquisée ». La cavité semble être connue dès l’époque médiévale et avoir également été visitée par des prospecteurs lors de l’exploitation de la mine d’or de Salsigne – dont je parlerai plus loin. Jusqu’en 2018, un escalier maçonné permettait d’accéder au ruisseau du Grésillou 30 m plus haut, mais les fortes pluies torrentielles de 2018, qui ont sinistré toute la région, ont transformé cet escalier en chaos rocheux qu’il faudra escalader. Cela nous a bien réchauffés.
Arrivés sur le cours du Grésillou, on devine des ruines de structures médiévales et au loin sur la crête, se découpant dans la lumière de l’aube, les donjons des châteaux de Lastours.
Quelques infos historiques sur le site : Les châteaux de Lastours (en occitan Las Tors, litt. « Les tours ») sont quatre anciens châteaux forts dits cathares des XIIe et XIIIe siècles. Les quatre châteaux sont construits sur un éperon rocheux au-dessus du village de Lastours, isolés par les profondes vallées de l’Orbiel et du Grésillou. Ils étaient le verrou du Cabardès d’où le nom du château principal « Cabaret ». Ils sont bâtis à 300 m d’altitude.
Ces quatre châteaux font partie d’un seul ensemble même s’ils n’ont aucune structure en commun. Le contexte naturel du site a permis de faire l’économie d’une forteresse de grande taille. Les plans ont été adaptés aux rochers sur lesquels ils sont construits.
Avant la croisade des albigeois, les châteaux ne sont qu’au nombre de trois et ne sont pas disposés sur la crête. Les villages entourent les noyaux castraux de la même façon : avec des maisons, des grottes-refuges, des forges et des citernes situées autour d’un donjon haut et étroit.
Au Moyen Âge, le site appartient aux seigneurs de Cabaret, mentionnés pour la première fois en 1067. Leurs richesses proviennent notamment de l’exploitation des mines de fer. Seuls trois châteaux ont été probablement construits au XIe siècle et leurs emplacements ont évolué dans le temps suivant les destructions et reconstructions successives.
Les châteaux ont vécu les événements de la croisade des albigeois. Les seigneurs de Cabaret étaient très liés avec les adeptes du catharisme. Les villages aux alentours des châteaux ont accueilli de nombreux cathares. Le site subit dès 1209 les attaques de Simon de Montfort et résiste victorieusement. Mais le croisé Bouchard de Marly alors seigneur du château de Saissac est fait prisonnier par Pierre-Roger. Sa libération est négociée contre la reddition de Cabaret en 1211.
En 1223, les seigneurs de Cabaret reprennent leurs terres et Cabaret devient le siège de l’évêché cathare du Carcassès. Le seigneur Pierre-Roger résista pendant de nombreuses années aux attaques de Simon de Montfort. Les châteaux de Lastours sont un pôle d’activité religieuse cathare important durant le XIIIe siècle. Le village castral abritera de nombreuses maisons de parfaits. Mais en 1227, les châteaux sont de nouveau assiégés par Humbert de Beaujeu. En 1229, Cabaret capitule. Le roi décide la destruction des trois tours seigneuriales et de leurs habitations afin d’éliminer tout refuge de Cathares. Les châteaux sont cependant reconstruits sur les crêtes afin de les rendre moins accessibles aux tirs des ennemis.
Au XVIe siècle, les châteaux sont occupés par les huguenots. Ils en sont délogés par le maréchal de Joyeuse en 1591.
Reprenons le cours du Grésillon. On remonte le lit asséché vers l’amont sur 150 m puis c’est la grimpette bien raide dans un maquis ras, sur une sente bien tracé par JM au cours des sorties antérieures. La première fois il avait du mettre une heure pour parcourir 100 m (on connait bien la problématique !) et arrivé sur le point GPS du trou, rien ! En fait il était dans un dense massif de buis avec l’entrée sous ses pieds !
Belle bouche d’entrée en ellipse de 5×2 m, la suite est en plan incliné. Mais auparavant JM a prévu de se rendre sur le chantier de désob’, un boyau de 50-60 cm de large, bien pentu, qui descend sur une dizaine de mètres. A mi-pente une « salle » puis le boyau repart plus vertical avec un ressaut de 2 m. Le fond de la désob est 5 m plus bas, étayé avec quelques barres de fer… Le but de la sortie est de remonter les blocs explosés lors des derniers tirs. Claire sera au point bas pour charger les gamattes, je resterai en bas du ressaut et JM en haut. Une dizaine de gamattes plus tard on a bien nettoyé la zone, elle est prête pour une nouvelle séance. Le courant d’air est toujours présent mais la faille est bien étroite.
Remontée un peu serrée il faut bien calculer sa posture. Nous voilà en haut du plan incliné. Là il faut s’équiper car il y aura un ressaut de 10 m. Le plan incliné est parcouru par d’énormes racines de buis plongeant dans l’obscurité à la recherche d’humidité. Elles seront bien utiles pour la remontée. En bas JM équipe le ressaut qui débute par un pertuis de 50 cm puis une vire et un fractio en plan incliné. Pas besoin de descendeur, on assure avec la poignée ou un nœud italien. Une vire un peu exposée à franchir et la progression devient horizontale. Pas mal de concrétions sur des blocs effondrés – grosse trémie, sur un des blocs on peut d’ailleurs observer un gour vertical (le bloc sur lequel il s’était formé ayant basculé à 90° -, des fistuleuses au plafond et sur la gauche un magnifique miroir de faille. Le sol est constitué de dômes d’argiles. Un puits latéral permet de passer sous une partie de la trémie mais pas de suite connue, on est autour de moins 40 m.
Une heure de visite et on retrouve la lumière. La descente dans le maquis sera plus facile. Retour par le lit de la rivière puis on évitera la désescalade dans les blocs par un sentier pentu au milieu des ruines médiévales.
Un petit développement au sujet du ruisseau du Grésillou, concernant une pollution rencontrée également en Corse dans la Bravone et liée à la mine d’arsenic de Matra. Ce ruisseau a son amont au niveau de la mine d’or de Salsigne : La mine d’or de Salsigne est une ancienne mine d’or française fermée en 2004 et située sur les communes de Salsigne et de Villanière à 15 km au nord de Carcassonne dans le massif de la Montagne Noire. Elle a été la plus importante mine d’or d’Europe Occidentale et la dernière de France métropolitaine. Elle est marquée par un siècle de pollution par l’arsenic et à ce jour, il s’agit du site le plus pollué de France.
Dès l’époque romaine, dans toute la région, on exploite divers minerais (fer, or, cuivre, plomb). L’or est redécouvert en 1892. La mine produit 120 tonnes d’or entre son ouverture en 1892 et sa fermeture en 2004. Salsigne fut autrefois le premier producteur mondial d’arsenic, présent naturellement dans le sol et dans le minerai. En 1950, alors que l’Algérie était une colonie française, beaucoup d’Algériens sont venus travailler dans les mines de Salsigne. Après la guerre d’Algérie, en 1962, de nombreux travailleurs algériens sont à nouveau embauchés.
En 1991, la MOS (mine d’or de Salsigne) est rachetée par un groupe australien. De 1999 à 2006, l’ADEME de Languedoc-Roussillon procède à la réhabilitation du site industriel de la Combe du Saut en raison de la pollution du sol par l’arsenic et par d’autres métaux lourds. Le site a fait l’objet d’un projet de réhabilitation. Le chevalement a été conservé mais l’accès à la descenderie a été bouché et fermé.
La vallée de l’Orbiel est durablement polluée par l’activité de la mine d’or de Salsigne, et notamment par l’arsenic, élément chimique toxique, dangereux pour l’environnement et cancérogène. Le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) chargé de la dépollution du site a chiffré à 3 tonnes d’arsenic charriées annuellement par l’Orbiel, tandis qu’une étude à l’initiative des riverains de la mine estime la quantité d’arsenic charriée chaque année à 8 tonnes.
En 2011, la préfecture de l’Aude a élaboré un arrêté interdisant la mise sur le marché de légumes produits dans cette vallée. Durant les inondations du 15 octobre 2018, les torrents pollués de l’Orbiel ont envahi les terres et jardins des riverains. Une analyse de sédiments a montré des concentrations très élevées d’arsenic : jusqu’à plus de 3% à moins de 10 km en amont de Conques-sur-Orbiel. En été 2019, les tests menés par Agence régionale de santé d’Occitanie concluent que des dizaines d’enfants vivant dans la vallée de l’Orbiel présentent des taux d’arsenic supérieurs aux normes admises. Des analyses toxicologiques montrent en outre en 2020 une présence de métaux lourds, tels le mercure et le plomb, chez les riverains de l’ancienne mine.
Anecdote intéressante, il existe deux films tournés sur la mine d’or de Salsigne par Catherine Pozzo Di Borgo, cinéaste militante ayant peut-être avec des ascendances ajacciennes :
Les Vaches bleues (1989, 1991)
Tout l’or de la Montagne Noire (2002).
L’après-midi a été consacrée à l’AG du CDS 11. Bilans habituels et bilans d’activités des six clubs spéléos de l’Aude. De belles images sur les cavités locales et sur les explos et premières dans les Pyrénées ariégeoises et audoises. Suivie d’un sympathique apéro et d’un repas, on devait être une trentaine.
JND
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Eric G.SpéléoSamedi 7 Janvier 2023Entrainement falaiseSite A Tozza, Patrimonio
Participants :
ITP : Wanda C. , Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L. M., Marie Pierre R.Invitée : Nala
TSPT : 5 mn (Nala)
Photos
Attendus depuis longtemps, les entrainements falaise étaient de retour ce samedi 7 janvier. Normalement prévus pour familiariser les 1ère années aux gestes techniques, ce samedi fut plutôt séance de révisions. Les conversations portaient plus sur la retraite que l’entrée dans le mode du travail.Nous n’étions que trois à 8h30 au local, 4 avec Nala mais elle n’avait pas sa licence, elle ne pourra pas aller sur corde. Deux autres Topi devraient nous rejoindre sur site. On n’a pas fait fort en covoiturage ce week-end.
Café, briefing, enkitage, manquent quand même quelques jeunes pour porter, on fera avec.Sur site le temps n’est pas froid, mais avec l’hiver printanier on devient difficile, la montée, chargés comme des ânes nous réchauffe rapidement.Le temps que certains s’équipent, Jean-Claude prépare un atelier pour montrer comment gagner quelques centimètres avec une cordelette et une poulie. Attention ! à n’utiliser que pour se sortir des situations difficiles et en spéléo uniquement.Nous sommes trois, on équipera que trois voies, Henri-Pierre l’Initiation, Eric les Oliviers, Jean-Claude le Dièdre 1.Dans les Oliviers Eric procrastine un peu au moment de se jeter dans le gaz sur les amarrages qu’il a mis tout seul comme un grand – n’ai je rien oublié ? Jean-Claude ayant déjà terminé, lui rappelle qu’il y a un double amarrage en tête de paroi, excellente occasion de réviser les conversions. Entre temps Marie Pierre nous a rejoint. Quelques nœuds de fusion plus tard, où l’on apprend que les révisions sur YT ne remplacent pas le “démerde yourself” en falaise, le trio se retrouve au droit de la dernière tête de puits, là où il faut chercher le second spit caché derrière un bloc. JC, d’un geste élégant montre comment le récupérer. Eric se lance, c’est l’occasion, pendant qu’il visse la plaquette, de discuter de l’intérêt de garder ces petites difficultés sur les voies… on est sur un site d’entrainement.Je cause, je cause, mais c’est l’heure du barbecue, remontée rapide par le Dièdre et c’est le temps des agapes, les braises sont à point, Wanda nous a rejoint.Le déjeuner rapidement englouti, moins d’une heure et deux bouteilles, l’équipe effectue quelques passages sur cordes, puis chacun déséquipe sa voie. La lumière hivernale commence à décliner, c’est le moment de s’en retourner, la nature essaie tant bien que mal de nous rappeler qu’il existe des saisons.Retour au local, matériel rangé, fiche de sortie renseignée, on n’a rien perdu, c’est l’heure de penser à la prochaine sortie.
Eric
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Jean-Claude L. M.SpéléoJeudi 29 décembre 2022
Spéléo, prospection, visite
Monte Magnu, Poggio-d’Oletta
Grotte du Calvaire, Oletta
Participants
ITP : Michèle C., Michaël D., Jean-Claude L., Marie Pierre R.
Individuel : Jean-Yves C.
TPST : 0h30
Tracé
Photos
Proposition honnête envoyée sur le groupe Spelunce : on pourrait se faire une petite sortie, prospection ou autre, mercredi ou jeudi si disponibilités ?
Trois retraités, une presque et un jeune insouciant sont au rendez-vous de Casatorra. Petit café et c’est parti pour une journée d’aventures !
La journée s’est divisée en trois volets, prospection, visite cavité et une visite touristico-historique également.
Prospection du Monte Magna
Les 2 véhicules sont laissés sur une petite esplanade qui termine la petite route desservant le lieu-dit Monticello en contrebas de Poggio-d’Oletta. C’est de là que part le chemin proposé par un indicateur à JCL lors d’une reconnaissance de l’accès. Une barrière en palettes à franchir et voilà le chemin. Celui-ci fait son boulot, il chemine plus ou moins sur la crête. Quelques affleurements calcaire apparaissent déjà avant d’atteindre le secteur à prospecter. Des ruines occupent le sommet qui domine la Conca d’Oro, probablement les restes d’une tour de guet. Le beau temps printanier agrémente la vue jusqu’au golfe de Saint Florent.
Chacun s’éparpille sur le lambeau calcaire en faisant des zigs et des zags. Aucune découverte si ce n’est quelques chatières sans courant d’air et trop basses pour y pénétrer.
Un retour sur site par le bas peut s’envisager pour prospecter une falaise calcaire visible en contrebas.
Rassemblement près des ruines et retour vers les véhicules en empruntant approximativement le même chemin au bout de 3h00 de déambulations sur ce petit massif.
Le pique-nique se fera près d’autres ruines, celles du Monte di Tuda.
Visite cavité
La grotte du Calvaire n’étant pas loin une visite s’impose. Peu de topi la connaisse, c’est vrai qu’avec un développement d’une trentaine de mètres et une profondeur d’une quinzaine elle n’est pas très attirante. Elle est rapidement trouvée en coupant direct dans le bois depuis la piste d’accès au Monte di Tuda.
Désescalade des ressauts et voilà le fond déjà atteint. Une suite se devine en haut du plan incliné terminal, il y aurait encore quelques mètres à gagner mais il faut faire glisser 2 gros blocs rocheux pour pouvoir passer. Si le premier est envisageable à l’aide d’un ou deux piochons, le deuxième risque de glisser un peu trop vite au gout des désobeurs !
Pas de chauve-souris, ni de bestioles plus petites, pas même un dolichopode, c’est dire si elle n’attire vraiment personne. Elle mérite cependant la visite en complément d’une autre activité, de belles coulées de calcite l’agrémentent. Elle est particulièrement sèche aujourd’hui, pas une goutte ne suinte aux endroits habituellement humides.
Retour en surface puis sur la piste.
Un promeneur passe, nous lui posons les questions habituelles mais il ne connait aucune grotte que nous ne connaissons déjà. Néanmoins, nous obtenons des infos plus précises sur la situation d’un aqueduc attribué aux romains près du couvent d’Oletta.
Volet historique
Nous voilà maintenant près de l’ancien couvent d’Oletta où nous laissons les véhicules. Direction le ruisseau de la Concia où nous obtenons quelques renseignements supplémentaires sur l’aqueduc auprès d’un riverain, ainsi que sur la fontaine di i Frati, ensevelie par les sédiments lors d’une crue. Après quelques dizaines de mètres vers l’amont l’aqueduc est en vue. Il traverse la rivière d’un cintre. Nous le suivons jusqu’à sa source, la Funtana di Mersolaccia. Un bout de l’ancienne canalisation en terre cuite est même retrouvé.
Agréable journée multi-facettes qui se termine au local pour le traditionnel apéro du jeudi soir.
JCL
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Alain T.SpéléoJeudi 29 décembre 2022
Spéléo, visite
Mines de Capanole, Biguglia
Participants
ITP : Alain T.
SIS 2B : Jean-François T.
Photos
Un petit compte-rendu pour terminer l’année… Profitant d’une garde GRIMP, qui autorise les reconnaissances dans les lieux insolites ou d’accès délicats, avec mon binôme Jean-François nous partons à la recherche des trois mines aux abords des « Hauts de Biguglia » dans l’un des talwegs de la vallée du Bevinco.
Cela faisait quelques années que je recherchais ces galeries dont l’une au moins nécessiterait la mise en place d’une corde pour accès à un niveau inférieur. J’avais, comme d’autres, trouvé sur internet les documents du BRGM et le devis de 1995 prévoyant des travaux de fermetures/mises en sécurité …mais j’espérais trouver au moins leurs emplacements.
Mes nombreuses promenades dans le secteur avec mes chiens Luzzi et maintenant Shya pour tenter de les localiser sont restées sans succès.
Il y a quelques temps j’ai trouvé un compte-rendu de 2018 de la visite du Club dans ces galeries, donc non obturées, et une localisation plus précise réduisant le secteur à un triangle de +- 8 000m². Il m’aurait été bien plus simple de discuter un jeudi soir au local pour en avoir les points ou tout au moins des précisions suffisantes mais …. Le plaisir de la découverte aurait été bien moindre !
Le pylône et son sentier sont repérés, il n’y a plus qu’à trouver, Jean-François et moi dévalons la pente.
Le maquis est composé de trois familles de végétaux qui arrachent, qui piquent et qui brulent. Dans le secteur le qui pique prédomine largement, put… de genêts « scorpion » !!
Après quelques longues minutes d’errance dans « un piquant de partout » bien humide, la décision est prise d’arrêter là, d’envoyer au besoin le drone, voire d’envoyer … des bières au local pour une bonne localisation.
Cependant à la remontée vers le pylône une sente de vache descendant dans le talweg attire notre attention, une glissade dans la boue et les mains à nouveau des piquants une ouverte sombre s’offre à nous, bingo ! L’exploration est rapide une galerie de l’ordre de 50 m avec en effet un puits descendant à un niveau inférieur, ses abords sont particulièrement instables et ça « parpine » sévère, la pose de goujons sera délicate pour trouver une roche saine, un point à l’extérieur reste possible à voir :-).
Au fond, dans l’axe même de la petite vallée, une nouvelle ouverture est retrouvée, quelques pas de désescalade donnent accès à une galerie partiellement comblée qui semble de part et d’autre se prolonger. Un « ramping » serait nécessaire, nos belles tenues « tout Millet » ne s’y prêtent pas trop, enfin ça serait dommage ! Nous laissons nos imaginations explorer les suites éventuelles.
La troisième galerie est relevée sur le flanc mais là point de vaches pour ouvrir la voie, celle-ci restera donc impénétrée au moins pour quelques temps encore.
Aucun chiro n’a été rencontré, pas même un insecte c’est quand même l’hiver …
À l’année prochaine …
Alain T.
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Franck Z.CanyonDimanche 18 décembre 2022
Rando
San Petrone, Nocario
Participants
ITP : Dominique D., Michaël D., Éric G., Franck Z.
La randonnée du San Petrone a été organisée et finalisée au dernier moment, la sortie a réuni peu de candidats. Le rendez-vous matinal ou le jour de finale de coupe du monde ont peut-être découragé quelques-uns. En effet le rendez-vous est prévu à 7h30 à Folelli. Première halte pour Éric, Dumè pour récupérer Franck au PN4 puis au Leclerc de Folelli pour Micca. Un petit café est ingéré au bar A Rusta avant de prendre la route en direction du col de Prato. Le temps est couvert et le fond de l’air est frais, très frais….
Nous suivons dans un premier temps une piste qui monte gentiment jusqu’à un embranchement dans la forêt de hêtres. Ces derniers ont perdu leurs feuilles, permettant aux rayons de soleil de pénétrer et réchauffer nos carcasses. La randonnée est bien sympa. Les 200 derniers mètres de dénivelés font monter le cardio. Le temps est couvert et pour observer la vue panoramique qu’offre le site, il faudra revenir !!
Lors de notre descente nous rencontrons « quatre fatigués » qui essaient d’arriver jusqu’à la croix en moto d’enduro…
Micca nous fait suivre un raccourci qui coupe à travers le bois et shunt le plateau, on gagne une vingtaine de minutes. C’est la pause !!! nous trouvons un petit coin ensoleillé pour les agapes.
Sur le chemin du retour, nous bifurquons pour aller voir l’épave d’un avion de tourisme qui s’est crashé il y a quelques années. Regagnons le véhicule, et nous quittons les lieux aux alentours de 15h00…
Franck Z.
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Benoit R.SpéléoSamedi 17 décembre 2022
Spéléo, photos, chiro
Cast 2, Oletta
Participants
ITP : Michèle Cl., Jean-Claude D., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Benoit R.
Individuel : Jean-Yves C.
Photos
Pour cette nouvelle sortie, le rendez-vous est donné à 8h30 au local pour d’abord prendre un café puis rassemblement du matériel. Le départ s’est effectué vers 9h pour une arrivée à Oletta vers 9h45 où Micca, Jean-Yves et Michèle nous attendaient sur place.
Arrivée sur site après s’être équipé au parking, les premiers à descendre, Éric et Jean-Claude L vers 10h45-11h, puis les autres ont suivis (je ne me souviens plus de l’ordre).
Cette sortie avait pour but le comptage des Chauves-souris par Jean-Yves et Michèle, séance photos par Jean-Claude L, Éric, Jean-Noël, Henri-Pierre et Jean-Claude D et puis pour Micca et moi un peu d’exploration et surtout pratique me concernant (Benoit), Micca en assistance pour voir si je ne fais pas de bêtises (j’avoue, j’en ai fait quelques-unes).
Cette sortie était aussi le moment d’exprimer sa créativité au niveau des photos (pour l’équipe photos) et au niveau verbale où Micca a un peu assisté à mes bougonneries haha 🙂
La séance photo a duré à peu près 4h, nous sommes sortis vers 15h pour ensuite aller manger au site du Cast 1 où Jean-Claude D et Henri-Pierre nous attendaient.
S’en est suivi des échanges animés sous l’effet du vin et de la charcutaille 🙂
Nous somme partis sous les coups de 17h avant le coucher du soleil, retour au local pour y remettre le matériel et rentrer dans nos maisons respectives.
Benoit. R
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Franck Z.CanyonDimanche 11 décembre 2022
Canyon, descente
Ruisseau de Mandriale, Santa Maria di Lota
Participants
ITP : Antoine B., Nicolas M., Franck Z.
TPEC : 1h00
Cotation V4.A2.II
Photos
En ce lendemain d’Assemblée Générale, bien peu de motivés ont été prêts à affronter le vent et l’eau froide d’un canyon.
C’est donc à trois que nous nous retrouvons au local à 9h00, on récupère quelques cordes et partons pour Miomo. Nous effectuons une pause-café au bar local.
Le premier véhicule est laissé à l’embranchement de Figarella où nous observons du pont la cascade finale. Il y a un peu d’eau. Avec le second véhicule nous effectuons la navette jusqu’à Mandriale.
Le canyon débute par un peu de marche aquatique et désescalade puis trois rappels se succèdent et nous arrivons au pont de la cascade finale vers 11h30.
Pour la petite histoire Poulpi (Nico) n’ayant pas pris ses affaires canyon, a également oublié son maillot de bain et s’est donc donné pour mission d’effectuer le canyon sans mouiller son caleçon. Il arrivera à ne se tremper que les pieds, trop fort le Nico !!
Nous nous changeons rapidement, récupérons la navette et regagnons le local pour ranger le matos. Nous en profitons également pour boire une petite binouse.
Franck
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Jean-Claude L. M.AutresSamedi 10 décembre 2022
Assemblée Générale
Casa di Caesar, Port de Toga, Bastia
Participants
ITP : Romain B. A., Antoine B., Michèle Cl., Muriel C., Jean-Claude D. B., Amal D., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L. M., Nicolas M., Noël R., Rémi R., Marie Pierre R., Jean-Luc S., Jean-Philippe S., Alexia S. B., Franck Z.
Invitée : Ève A.
De passage : Francis M., Jean R.
Photos
Traditionnellement l’AG du club suit les règles de l’art en la matière. Ce fut encore le cas cette fois-ci 🙂
Bilans moral, financier, d’activités ; budget prévisionnel, projets ; de quoi occuper une vingtaine de topi présents et assidus, enfin presque tous 😉
Comme d’hab, quelques candidats motivés pour se présenter au conseil d’administration et quelque autres motivés pour y aller. Le compte y est, peu de changement par rapport à 2022, on ne change pas une équipe qui gagne. Á noter l’arrivée d’un jeune ancien en la personne de Jean-Luc.
Les sept heureux élus avec leur poste :
Président : Franck ZERLI
Présidente-adjointe : Marie Pierre ROZÉ
Secrétaire : Éric GENOUD
Secrétaire-adjoint : Rémi ROSSIGNOL
Trésorier : Antoine BOSCHI
Responsable matériel : Michaël DURASTANTI
Responsable matériel adjoint : Jean-Luc SAVELLI
La soirée se poursuit avec un bon apéro, le repas et se termine par quelques pas de danse effrénés, mais peu de succès par contre pour le tube du moment chez les moins de 10 ans Baby Shark, preuve qu’il n’y avait pas assez à boire 🙂
JCL
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Jean-Claude L. M.AutresSamedi 3 décembre 2022
Inventaire matériel
Local, Bastia
Participants
ITP : Antoine B., Michèle Cl., Muriel C., Dominique D., Michaël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Rémi R., Marie Pierre R., Roxane T., Franck Z.
Photos
Traditionnel inventaire du matériel, l’occasion de faire notamment le point sur ce qui nous supporte toute l’année. On en profite pour faire la vérification du matériel EPI.
Journée entrecoupée par le traditionnel graillou.
Un bilan ?
Matériels introuvables ou disparus
1 combi canyon Mares taille 5
1 bouteille de gaz bleue
Les 11 vieilles calbondes
Principaux matériels réformés
2 cordes spéléo de 62 m
2 cordes canyon de 13 et 30 m
7 baudriers canyon
Principaux matériels détériorés
1 corde spéléo de 45 m
1 corde canyon de 50 m devenue 30 m
1 corde canyon de 20 m devenue 10 m
Principaux matériels achetés
25 Vis MMS-plus 8mm
1 compas de relèvement d’azimut
1 mini kit 15 litres étanche
1 sac étanche pour transport matos canyon
1 compteur d’heures pour le groupe électrogène Honda
divers matériels d’aménagement de la casetta (tuyau d’eau et accessoires, tripattes, chauffe-eau, etc.)
1 batterie Bosh 18V 6Ah
1 mini-tronçonneuse avec batterie dédiée
1 chargeur multiples de portables pour le local
Matériel fabriqué
1 boitier de tir « TopiTir 2 »
Côté mousquetons et plaquettes, ça va, ça vient …
Bibliothèque
128 ouvrages recensés, il manque toujours les mêmes depuis 2019 :
Manuel du sauveteur – n°32
Grotte préhistorique de Foissac – n°57
Manuel de descente technique canyon – n°80
Des soupçons pèsent sur certains membres et ex-membres
Anne Honimus
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Henri-Pierre F.SpéléoSpéléo, prospection
Grottes marines de la Chapelle, Grotta Murata, Brando
Participants
ITP : Henri-Pierre F.
Photos
Le premier coup de Vent de Nord Est de l’automne qui a soufflé ce Week End est presque tombé. Une après-midi à tuer. Handicapé par une élongation qui restreint mon périmètre de marche mais alléché par le CR d’Alain T. du 12 Novembre je décide d’aller visiter avec Nala les « grottes oubliées ou heu ? aux pigeons ? de la chèvre ? des pirates ? » à la sortie Nord de Sisco. Arrêt au parking de la rixe du Burkini ; 10 mètres au Nord une petite sente descend vers la mer. Le débroussaillage récent a laissé quelques salsepareilles dans lesquelles se bloquent la pauvre Nala que je prends dans les bras. Je retrouve le chemin taillé dans le maquis par Alain sur 4 mètres. Houlà là ! Il aboutit à une pente abrupte et glissante qui plonge vers l’anse des grottes. Une corde est nécessaire pour descendre sans danger. Je rebrousse chemin pour rejoindre l’anse suivante facilement accessible mais aucun passage n’accède à l’anse des grottes comme l’indique la topo. En remontant pour chercher une corde, ouille, reclac dans le mollet. Bon ben, çà sera pour une autre fois. Retour sur Bastia. Je m’arrête à l’entrée Sud de Sisco pour chercher l’accès de la grotte Steph. Pas de chemin, là aussi il faut une corde en espérant que les coordonnées GPS soient les bonnes !
Nouvel arrêt à la sortie Nord d’Erbalunga au stationnement du car. Quelques tombes et 3 beaux mausolées. Je prends le chemin plat d’une centaine de mètres qui rejoint la mer, destination : Les grottes marines de la chapelle, au lieu-dit San Bastiano, ex Grotta Murata 1 et 2. On longe les rochers sur 100 mètres : 1ère grotte marine. Pas question de rentrer dans l’eau pour rejoindre le fond. 70 mètres plus au Nord je retrouve la deuxième qui reste à topographier.
Si l’on prend au niveau du cimetière la Stradella di Castelluciu (anciennement chemin de Grotta Murata) on peut voir de nombreux tafone. Au lieu-dit Grotta Murata, au point de coordonnées 1230308X 6208884Y, on rejoint une gros tafone muré qui sert de poulailler ; peut être à l’origine du nom ? Un pompier rencontré antérieurement, chasseur et habitant là m’avait affirmé qu’il n’y avait pas d’autre grotte dans le coin.Le haut de la zone de Grotta Murata accessible par un sentier partant du monastère des bénédictines de Cintolino ou de San Bastiano pourrait être prospecté également.
HP
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Jean-Claude L. M.SpéléoSpéléo, équipement
Faille de Lainosa, Olcani
Participants
ITP : Antoine B., Jean-Claude L., Benoit R., Franck Z.
TPST : 3h30
Photos
La neuvième vague de l’épidémie à la mode décime les rangs du club, que ce soit par test positif ou par refroidissement des motivations.
Seulement 3 membres sont présents au local pour préparer le matos et se motiver avec un bon café.
Benoit est récupéré au passage à Lupino, Anto laisse sa voiture au bout de la route carrossable, tout le monde s’entasse dans le Def, il est déjà plus de 11h lorsque nous attaquons la montée vers la faille.
Première surprise, le versant où se situe la faille a brulé, la trace du chemin est à peine visible, les cairns ont bien aidé.
Vu qu’on a monté le perfo et la trousse à spits, l’équipement de la voie classique a été privilégié.
Finie la tête de puits sur « branchettes » de la première descente. On reste sur un AN au départ puis 2 spits de début de main courante posés par Franck, un faux AN intermédiaire foré par JC, puis 2 spits de fin de MC et tête de puits posés par Anto. Ça c’est du partage de tâches ! Un spit ajouté 4 mètres plus bas pour une déviation complète le nouvel équipement. Le spit de déviation planté lors de la première à une quinzaine de mètres du fond n’a pas été retrouvé à la descente mais à la remontée, il est en bon état.
Descendre ce puits avec ces magnifiques jeux d’ombre et de lumière est toujours aussi magique. C’est aussi le plus grand puits sans fractionnement de Corse ! Le grand plan incliné qui prolonge le puits pourrait abriter nombre de bébêtes souterraines, c’est pas la matière organique qui manque !
La corde tombée lors de la dernière tentative de visite (Dimanche 23 mai 2021) est retrouvée, du moins quelques morceaux. Mais ce ne sont pas des monstres des ténèbres qui l’ont découpée, mais les branches en feu tombées lors du feu de maquis qui ont fait fondre la corde. Quelques reliques seront rapportées au local. Heureusement, les grands arbres ont été peu touchés par cet incendie.
Visite du réseau du fond gauche, équipement à revoir entièrement, une prochaine fois…Vu 4 petits rhinos, 1 grand et un chiro bizarre non déterminé, peut-être un minioptère. Après estimation du dénivelé de cette branche du réseau, la profondeur de la cavité devrait avoisiner les 84 mètres, probablement un peu plus en partant de la nouvelle entrée supérieure.
Retour en surface, un magnifique coucher de soleil nous accueille. Descente vers la piste au crépuscule avec quelques égarements.
Arrivée à 20h au local sans avoir mangé de la journée à quelques barres et fruits secs près, peut-être une première !
JCL
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Jean-Claude L. M.SpéléoSpéléo, exercice secours
Grotta Santa Catalina, Sisco
Participants
ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Albert D., Dominique D., Amal D., Michaël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Pierre L. Francis M., Noël R., Benoit R., Rémi R., Alexia S. B., Yorick S., Roxane T., Franck Z.Ex-topi : Michaël Dl.Invitée et blessée pour de faux : MarinaInvités SAMU : Magali E. + 3 XToutounette et toutou : Naïca et Sultan
TPST : 4h00
Photos
Le compte-rendu officiel va viendre un jour mais pour résumer :
Exercice de redémarrage de l’équipe secours orienté pédagogie avec plus de la moitié des membres du club présents, 18, plus 6 externes.
Mise en position d’attente du blessé, intervention de l’équipe ASV avec mise en place d’un point chaud, installation de la victime, intervention et conditionnement médical. Pendant ce temps, installation d’une tyrolienne d’une cinquantaine de mètres pour la galerie de sortie avec pose de 3 goujons inox côté mer. Une déviation largable sur cette dernière évite un frottement en plafond.
Déroulement de l’évacuation : brancardage jusqu’au premier plan incliné équipé d’un frein de charge, puis jusqu’au départ de la tyrolienne. Descente contrôlée par un frein de charge, largage de la déviation aval et reprise par la déviation amont, atterrissage sur le rivage, pique-nique.
JCL
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Jean-Noël D.SpéléoSpéléo, visite
Grotte de C…, Cabrespine (Aude)
Participants
ITP : Jean-Noël D., Véronique M.Gruissan Prospection Spéléo (GPS) : Alain, Alain, Anthony, Camille (10 ans), Caroline, Claire, Guillaume, Hervé, Jean-Marie Philippe, Michel, Séverine, Sylvain
TPST : 4h00
TPAD (temps passé à désober) : 2h00
Photos
Première journée de spéléo avec le club local le GPS, que je connais depuis de longue date par Jean-Marie confrère membre de la CoMed.
Au programme :
Matin désob’Après-midi visite de cavitéSoir AG et repas
Le lieu de rdv se trouve à l’embranchement de la route qui mène au Gouffre de Cabrespine à 40 km du nouveau lieu de résidence de Véronique. On y retrouve Jean-Marie et six membres du GPS dont leur président Sylvain. Jean-Marie a pointé sur 100 m pas moins de trois départs de cavités. L’endroit est stratégique car la rivière de La Clamoux, qui est à l’origine de la rivière souterraine de Cabrespine, a un effluent qui disparait sous terre quelques dizaines de mètres en contrebas. Ce pourrait être un accès à un collecteur ?
La cavité s’ouvre par un beau porche de 2 m de diamètre situé à 3 m au-dessus de la route (assez simple comme marche d’approche !). Un toboggan de 2 m et on bute sur une trémie, les premiers explorateurs n’avaient de moyens détonants à l’époque et la cavité est tombée dans l’oubli (il y a tellement de départ dans le coin…). Cette fois on est équipé. Le GPS utilise des pailles mais avec une fabrication différente, ils utilisent de la gaine thermorétractable et parfois rajoutent un peu de cordon à l’extrémité. C’est efficace. On fera deux tirs avec presque 1 m3 de cailloux de sortis. Le calcaire ici est bien compact, ça ne s’effrite pas ça casse en gros blocs.On entrevoit un départ de puits mais stop ; il y a deux petits rhinos de suspendus… De toute façon il est l’heure de manger, on reviendra après leur réveil…
Pour l’après-midi il est prévu une cavité mais dont le nom doit être tenu secret… ce n’est pas spécifique à l’Aude mais il y a beaucoup de rivalités entre les différents clubs, les cavités se ferment ou ne sont pas divulguées.
La progression sera une suite de laminoirs, de ressauts, de vires, de plans inclinés d’une dizaine de mètre. Au passage quelques aragonites. Pas de grosses difficultés techniques mais assez cassant.Au bout d’une heure de crapahut, on arrive dans la faille ascendante qui mène au joyau de la cavité.
Sur des blocs de calcaire rose (que l’on retrouve dans les carrières de Caunes Minervois non loin de là) poussent de magnifiques spéléothèmes translucides. Des draperies diaphanes et une forme que je ne connaissais pas des bulles de calcite ! On en voit une d’ailleurs sur une photo, percée comme un œuf à la coque. Sans oublier des fistuleuses, des macaronis au plafond, on en prend plein les yeux.
Une bonne heure pour en faire le tour, heureusement que notre guide est là pour retrouver la sortie. Retour qui semble plus rapide mais si on ne connait pas on se perd, c’est pire qu’à Lano.
18 heures, nous voilà dehors pour partager une bonne bière chez le maire Philippe.COMPTE RENDU DE VÉRONIQUE SUR L’AG GPS DE L’AUDE
Forum atteint ?????Début de l’Assemblée, lors de la mise en bouche ??????Bilan financier œnologie ; positifBilan explosifs : positifFin de l’assemblée approximativement lors du punch ??????????Conclusion : un clone du FLNC?????
On a quand même eu droit à un bilan d’activités et à un bilan financier, c’est tout… On est loin de nos AG ITP et LISC avec diapos, projets, etc. Club d’une vingtaine de membres, ne pratiquant quasiment que la spéléo, passionné par la désob’ et les premières. Pas de local de réunion les membres sont très dispersés, pour certains à plus d’une heure de Cabrespine. Les sorties se font par contact personnel ou WhatsApp.
Après repas sympa, cuisine brésilienne (restaurant tenu par un français ayant vécu 20 ans au Brésil) et bon punch à base de Caïpirinha. De la Feijoada a brasileira avec du manioc, arrosé de très bon minervois (le président Sylvain est directeur du cellier de Lauran Cabaret).JND
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Franck Z.SpéléoSpéléo, visite et contrôle chiro
Gouffre de San Nicolao « U Tribbiolu », San Nicolao
Participants
ITP : Antoine B., Michèle Cl., Amal D., Alix D., Michaël D., Marie Pierre R., Yorick S., Franck Z.
Individuel : Jean-Yves C.
La toutounette : Naïka
TPST : 4h00
Photos
Sollicitée depuis presque un an, la visite du gouffre de San-Nicolao suscite autant d’intérêt que de méfiance et pour cause, une végétation abondante et agressive.
La rivière étant toujours à l’étiage, la traversée de celle-ci ne pose pas de problème. Grâce à la trace GPS fournie par PHP et JCL nous retrouvons sans trop de difficulté notre chemin. Nous arrivons à un regard bétonné, petit coup d’œil sur le téléphone, nous ne sommes plus sur la trace (même erreur que la fois précédente) : une cinquantaine de mètres avant, le chemin se sépare en deux, celui de gauche qui est en légère descente et l’autre qui monte. Il fallait donc prendre le chemin de gauche. La sente est propre jusqu’au plateau de l’arbre mort, calciné et là : on jardine !
Anto et Yorick partent direct à gauche, Mickaël, Jean-Yves et Franck continuent sur la droite en suivant la trace GPS. Chacun essaie de faire sa trace dans un maquis dense et épineux. Anto et Yorick arrivent les premiers sous l’entrée de la cavité. Au bout de longue minutes nous réussissons tout de même à faire la jonction.
Pendant qu’Anto cherchent son portable perdu dans le maquis (qui a été retrouvé), Franck part équiper le gouffre. Les belles broches placées à l’entrée sont idéalement placées. Mais ça frotte sévère (sur paroi lisse) dès la descente. À -6 m un spit, Franck constate un léger frottement au-dessus. Ce fractio pourrait être doublé. Les spits sont encore en bon état, les plaquettes se vissent sans difficulté. Sur le dernier P14, deux mono-points sont notés sur la topo après le fractio. Après plusieurs balanciers à hauteur de la lame, Franck puis Anto, ne trouveront pas le dernier spit. Il y a du frottement !!!! Heureusement un amarrage est tout de même trouvé à trois mètres sous le fractio qui limite l’abrasion de la corde. Il mériterait d’être doublé lors d’une prochaine visite. La salle est atteinte. Nous nous séparons pour visiter la grotte.
Comme noté lors de notre précédente visite en 2019, les cordes qui équipent en fixe le ressaut et la lucarne sont à changer, et un deuxième amarrage sur la main courante est à réaliser également. Lors de notre visite, le ressaut de la lucarne ne sera pas équipé. Un petit rhino est observé juste avant la lucarne et un grand dans la salle principale.
15H15 : nous préférons remonter et revenir sur le sentier avant la tombée de la nuit. Micca sort le dernier après avoir déséquipé, ça coince un peu lors de la sortie de la cavité mais nous validons l’emplacement des deux broches.
Nous grignotons avant d’entamer le retour, et atteignons les véhicules à la nuit tombante. Le déjeuner-goûter est consommé au bord de la route avec comme éclairage, les lampes de nos frontales…
Nos recrues ont l’air d’avoir apprécié la sortie et ne semblent pas effarouchés par les péripéties dans le maquis lors de cette journée. On va pouvoir les emmener en prospection !!!
Franck Z.
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Jean-Noël D.SpéléoSpéléo, visite
Grotte de Trabuc, Mialet (Gard)
Participants
ITP : Jean-Noël D.
CoMed : Jean-Pierre, Thierry, Brigitte, Guy, Dominique, Thomas, Jean-Marie, Claire, Marie-Françoise, France, Loïc, Orhan
Spéléo Club de Villefranche de Conflent (66) : Lisa D., Michel G.
Autres spéléos : 3 X.
Accompagnant : Jean-Michel
Encadrants : Didier M., ancien membre du Spéléo Club d’Alès et maintenant au GERSAM de Montpellier
TPST : 5h00
Photos
Cette année la Commission Médicale de la FFS a tenu ses Journées de rencontre à Anduze dans le Gard non loin d’Alès au gîte du Val de l’Hort. Rencontres très dynamiques, nous nous sommes retrouvés à dix-huit participants, médicaux et paramédicaux et quelques accompagnants.
Comme à l’habitude, une sortie spéléo conviviale est prévue au cours de ces journées. Pour cette fois, au programme, la traversée de la grotte de Trabuc.
La grotte de Trabuc, aussi appelée jadis grotte de Mialet du nom du village à proximité, est située dans les Cévennes au nord du département du Gard. Sa partie supérieure, découverte par Gérard Vaucher –spéléologue suisse – lors d’explorations épiques racontées dans son livre Sous cette Montagne, a été aménagée pour les visites touristiques après percement d’un tunnel par une équipe de mineurs des Houillères d’Alès en 1950.
La grotte est connue depuis l’Antiquité, mais réellement utilisée comme refuge à partir de la fin du xviie s. En effet, lors de la guerre des Cévennes, les Camisards avaient pour habitude de se cacher dans les grottes de la région. La grotte tirerait son nom de l’arme favorite des Camisards, le tromblon, ou « trabuc » en occitan.
Dès 1823, Nicod et Gallière explorent la grotte en organisant des expéditions de trois jours passés sous terre. En 1889, les entomologistes V. Maget et G. Mignaud découvrent une nouvelle espèce de coléoptère bathysciné Bathysciola linderi subsp. mialetensis (Abeille, 1881).
En 1899, Félix Mazauric, collaborateur de Édouard-Alfred Martel décrit la grotte dans le bulletin de la Société Spéléologique de France. Un plan du réseau de galeries et de salles est publié en 1920 dans la revue Spelunca. Robert de Joly y passera également. En 1945, Georges Vaucher, aidé de ses fils Marc et Olivier, commence la désobstruction du Trou du Vent et découvre le « Nouveau Trabuc ».
Les premières visites touristiques de la grotte de Trabuc (en robes à crinoline et redingote et haut de forme) utilisaient l’entrée naturelle et le passage bas de « l’estrangladou », c’est-à-dire par une entrée inférieure.
La partie touristique ne représente toutefois qu’un dixième de l’ensemble du réseau. Le développement total est d’environ 11 km mais de l’entrée naturelle à l’entrée artificielle avec le tronçon aménagé pour le tourisme, cela fait une bonne sortie de cinq heures. Le parcours comprend deux parties séparées par un passage d’étroitures dont le Trou du Vent.
Grâce à Didier Manipou, spéléo alésien, nous avons pu obtenir l’autorisation de traversée (délivrée au compte gouttes). Des safaris spéléos sont organisés mais en partant de la zone touristique et s’arrêtant avant le Trou du Vent.
La cavité est très intéressante sur le plan géologique, plusieurs étages de creusement, des formes d’érosion importantes, des grands volumes, un lac, des gours, un concrétionnement pas exceptionnel mais de jolis paysages souterrains, des fleurs de gypse ce qui est plutôt rare, de la fantomisation, une cabane pour les expériences de survie, des fées, des soldats, etc.
9 h 30, nous voilà sur le parking, l’accueil est fermé et n’ouvre qu’à 10 heures. Pour rejoindre l’entrée naturelle située 120 m plus bas, on descend le lit du ruisseau de Montrocou, à l’origine du creusement des différents étages de la cavité. Peu d’eau, quelques dalles glissantes et de belles falaises de calcaire avec des ammonites. Quarante minutes plus tard, nous voilà à l’entrée, fermée par de gros cylindres métalliques pour laisser passer les chauves souris (on n’en a pas vu…).
Larges galeries en ellipse sans difficulté de progression. Très belle salle des gours remontante, vasques aux bords dentelés. En haut un lac suspendu. Didier nous explique qu’en période sèche quand le lac est vide, une étroiture basse donne accès au grand Réseau du Renouveau. On n’a pas les tubas on n’essaie pas.
Poursuite par des galeries aux volumes identiques. Arrivée dans la Salle du Chaos, il y a du volume ! Au milieu une installation qui a hébergé deux spéléologues tourangeaux du CRAD (CDS37) pendant deux mois pour une expérience hors du temps. Déjà deux heures de crapahut, on approche du Trou du Vent.
Le voilà ! La largeur de la galerie diminue et sur le côté droit à 1,50 m de haut un soupirail ! Comme on en voyait avant au bas des immeubles pour descendre le charbon à la cave. Largeur 40×40 cm ! Seul passage pour accéder à la seconde partie de la traversée. Sinon demi-tour et remontée du ruisseau. Certains ne font pas les fiers mais on ne va pas se dégonfler. Les plus menus se sont déjà élancés, c’est le tour de Jean-Pierre, notre président qui a une certaine carrure et qui n’aime pas trop les étroitures. Il avait fait le Trou du vent il y a 15 ans.
C’est mon tour, le corps entré à moitié, ça frotte de partout. Et pas d’appui pour pousser sur les pieds, heureusement les copains servent d’appui. Me voilà entré entièrement mais ça bloque, je suis à deux doigts de renoncer… 3 m plus loin dans l’alcôve d’arrivée, Didier et Jean-Pierre m’encouragent. Je tombe le casque et seule possibilité pour avancer dans cette légère pente je me tire sur le câble d’alimentation de la cabane des tourangeaux (en principe à ne pas faire car il n’est pas fixé mais mes camarades seront sympas ils le maintiendront. Une petite corde de 8 mm aurait été la bienvenue. Finalement cela s’élargit légèrement et j’arrive à m’extraire. L’alcôve est la bienvenue pour souffler et reprendre des forces. Apparemment ils ne connaissent pas les pailles…
Mais le supplice n’est pas terminé. Didier me montre au-dessus une étroiture verticale, certes ponctuelle mais serrée… Puis une boîte aux lettres, type Razzu Biancu (l’Étroiture du Pénitent) mais tout semble facile après le boyau infâme.
On retrouve une grande galerie, regroupement, quelques visages fatigués mais tous ont le sourire, le Trou du Vent, passage clé du réseau, aura été une étroiture qui laissera bien des souvenirs à certains…
On progresse à nouveau dans des grands volumes avec des passages très aériens comme la Cascade Aurengo qui se remonte latéralement sur échelle fixe sur quelques dizaines de mètres, puis le Pas du Diable – franchissement d’un bloc coincé au-dessus du vide -, des vires. Certaines parois sont recouvertes de fleurs de gypse et les concrétions deviennent plus nombreuses. Une dernière étroiture avant la partie aménagée, qui n’est pas compliquée, mais bien humide.
Des lumières apparaissent et des rambardes métalliques, on est à l’extrémité de partie aménagée. Un tuyau d’arrosage est prévu pour laver ses chaussures avant de prendre pied sur le sol en béton.
Cette sortie par la partie aménagée nous permet de découvrir une célèbre particularité géologique unique au monde : les « cent mille soldats ». Il s’agit d’un ensemble de plusieurs milliers de petites concrétions, semblables à des stalagmites. Cette étrange formation peut faire penser aux soldats en terre cuite du Mausolée de l’empereur Qin en Chine, justifiant ainsi le nom de « cent mille soldats » donné par les découvreurs de la grotte. Les scientifiques sont sceptiques quant à leur formation : en effet, il n’y a pas d’eau tombant de la voûte à cet endroit de la grotte, rendant impossible la création de stalagmites. Certains biologistes avancent une théorie faisant appel à des bactéries ou des champignons ; cependant, aucune présence anormale au niveau bactériologique n’a été relevée à cet endroit de la grotte.
Puis le très beau Lac de Minuit et son miroir de faille. Le concrétionnement est vraiment magnifique dans cette zone et bien mis en valeur par un éclairage commandé par les visiteurs. C’est un weekend férié, on croisera d’ailleurs de nombreux groupes dans les escaliers remontant vers le tunnel de sortie.
Après 5 heures de crapahut nous voilà au soleil pour partager un spuntinu bien apprécié avec quelques breuvages de Corse et du Gard.
Un très grand merci à la direction de la grotte qui nous a permis de faire cette visite et bien sûr à Didier Manipou pour son accompagnement chaleureux et instructif.
En pièces jointes, quelques photos pour illustrer notre périple mais le mieux est d’aller voir les photos de Philippe Crochet par le lien ci-dessous.
Biblio :Philippe Crochet, Annie Guiraud, Anne Imbert et Aimé Mallet, « La grotte de Trabuc », Spelunca, no 162, 2021, p. 10-21https://www.philippe-crochet.com/galerie/cavites-touristiques/details/386/grotte-de-trabuc
JND
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Alain T.SpéléoSpéléo, visite
Grotte « Oubliée » ou « heu » ? « Aux pigeons » ? « Des pêcheurs » ? « De la chèvre » ? « Des Pirates » ?, Sisco
Participant
ITP : Alain T.
Invité : Léo T.
TPST : 0h30
Photos
Lieu : grotte heu !? Aux pigeons ? Des pêcheurs ? De la chèvre ? Des Pirates…. Bon JC et JN corrigeront c’est celle en bord de mer en sortie de Sisco en allant vers le Nord dans la deuxième anse en sortie de village, un large parking qui surplombe la mer, 10 mètres à marcher le long du muret parapet et une sente dans un maquis dense plein Est ouvrant sur la mer et l’île d’Elbe bien au large.
J’avais redécouvert celle-ci dans les années 2000 habitant à l’époque sur Sisco, c’est une belle salle au plancher plat et la proximité de la mer rend la balade, explo sympa… Léo garde un souvenir piquant d’une première visite, en effet plus jeune je l’avais utilisé comme objet projeté de démaquisage : cet épisode est devenu une légende familiale, racontée chaque fois avec toujours plus de détails saignants !
Évidement le timing de la matinée est millimétré entre les devoirs, les cours de natation de la sœur etc. Le créneau est de 3 heures max en partant et revenant à Furiani. J’avais de plus constaté auparavant que la falaise aux abords de l’accès avait subi des effondrements.
La voiture est chargée rapidement, 1 corde de 25m, deux baudriers, les phares pour faire qq photos et bien observer le sol et parois … On ne sait jamais, par sa disposition cette grotte reste un abri parfait !
Au roulage, Léo s’inquiète de savoir si j’ai bien pris la rouscaille et le gros sécateur… Il ne faudrait pas ajouter un nouveau chapitre sanglant à la légende familiale. Bon ! Retour à la maison, temps restant 2H55 minutes.
La sente dans le maquis est toujours assez bien marquée, Léo prend le temps de couper les quelques cistes, genêts-scorpions et autres salsepareilles qui caressent un peu les mollets et bras, temps restant 2H25 minutes.
Sacre bleu ! (si la grotte est celle des pirates l’expression est bien choisi sinon …) la falaise s’est effectivement abattue en un cône d’effondrement, qui parpine de partout, barre le chemin. En pied de falaise une petite anse et un escarpement déversant n’autorisent aucun passage.
Retour rapide sur la route pour un accès par le Sud ? De ce côté-là c’est un véritable mur d’escalade c’est équipable, mais ça ne va pas se faire dans la minute et une bonne partie est à purger, temps restant 1H55 minutes.
Retour sur la sente, en coupant sur quelques mètres dans un maquis épais que de piquants il devrait être possible d’accéder à l’anse de la grotte. Heureusement les outils sont avec nous, Léo est rassuré, il reste néanmoins derrière moi au cas où…Temps restant 1H20 minutes.
Oui ! on arrive bien au-dessus d’un pan de falaise intacte avant la désescalade il faut purger quelques blocs et un peu de terre, le tout debout dans une belle fourmilière dont les soldats partent à l’assaut des deux géants. Nous en sommes couverts, elles nous piquent tant et plus, des mollets jusqu’au cou et … même dans des parties très inattendues. Temps restant 1H00 minute.
L’approche ne pose plus de réels problèmes, on arrive au pied de l’éboulement qui donne accès à la grotte, la mer a fait son œuvre ici aussi : l’accès direct est délicat il faut donc passer dans deux petits passages hypogés main droite. Temps restant 0h55 minutes.
Aucune trace de pas la grotte s’offre à nous ! Quelques photos sont prises, Léo explore chaque étroiture… Pas de chevaux gravés, ni de pingouins tracés à pointe charbon, pas de pointe de flèches en obsidienne mais là n’est pas l’important, c’est le voyage qui compte. Temps restant 0h30 minutes.
Deux grands rhinos (?) sont un instant observés.
Le retour s’effectue sans encombre, la corde est quand même mise en œuvre pour un franchissement rapide et sécurisé de la fourmilière.
Temps restant à l’arrivée à Furiani 0h01 minute, mission accomplie.
Alain T.
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Jean-Claude L. M.SpéléoSpéléo, visite
Grotta Gradiccia, Bastia
Participant
ITP : Jean-Claude L.
TPST : 0h10
Photos
Profitant d’une opportunité et voulant positiver une attente, je décide de découvrir le haut du chemin du Villayet à Bastia et d’en profiter pour rendre une petite visite à la grotta Gradiccia.
En moins d’une demi-heure me voilà devant la cavité. C’est toujours le bazar dans le couloir d’entrée, un vrai dépotoir. Descente prudente dans la salle principale seulement éclairée par la LED du portable.
Un grand et un petit rhinos sont là, accrochés au plafond.
Reconnaissant un humain ami et n’étant pas encore en hibernation la conversation s’engage entre i topi pinnuti.
Moi : cumu va ?
Grand Rhino : va bè, è tù ?
Moi : va bè grazie
Moi : vous vous préparez à hiberner ?
Grand Rhino : oui, mais le froid se fait attendre, on ne comprend plus rien, il n’y a plus de saison.
Moi : c’est le changement climatérique si j’ai bien compris. Vous n’êtes pas trop dérangés ici ?
Grand Rhino : ça va, une petite visite de temps en temps. Les humains ça passe, ce qu’on craint le plus ce sont les chats, de sales bestioles ! Elles vous étripent et vous laissent ensuite pourrir sur place.Quand je dis les humains ça va, pas toujours en fait. Il y a des fous furieux qui parfois nous capturent sauvagement avec des filets puis nous tâtent dans tous les sens. On met un certain temps à se remettre de ces attouchements, heureusement qu’on a une cellule de soutien psychologique pour nous aider à oublier ! On a créé une association pour dénoncer ces pratiques, on l’a appelée « ùn mi tocca ! », ainsi qu’un hashtag #BatMeToo, ça fera peut-être prendre conscience du problème.
Petit Rhino : le pire c’est quand ils nous refilent des maladies, ils ne se rendent pas compte du nombre de décès qu’ils provoquent ces humains-là !
Grand Rhino : parfois, ils nous collent un appareil sur le dos pour savoir où on va, on est carrément fliqués.Si je fais une comparaison, c’est comme si on vous collait un pack de 6 bouteilles d’un litre dans le dos ! Essayez de voler et de vous nourrir alourdi comme ça ! Et je vous parle pas de conter fleurette ainsi accoutré, les femelles se marrent en nous voyant !Un grand nombre de nos semblables ainsi équipés ont été retrouvés morts d’épuisement dans le maquis. Il parait que c’est pour la science et que c’est pour nous protéger, mais la meilleure façon de nous protéger c’est de nous laisser tranquille !
Petit Rhino : parfois ils mettent des grilles à l’entrée des grottes. Et bien nous on n’en veut pas, on ne veut pas vivre comme dans une prison, alors on est obligé de migrer ailleurs. Mais en Corse il n’y a pas beaucoup de grotte, alors on ne voudrait pas qu’ils les ferment toutes !
Moi : je suis désolé par tous ces désagréments, ils ne savent peut-être pas ce qu’ils font. On les aide parfois en leur communiquant vos gites, mais après ce que vous m’avez dit je ne sais pas si on va continuer.
Grand Rhino : vous ça va, vous êtes spéléo et je sais que vous êtes sympa avec nous, mais essayez de les calmer ces fous furieux !
Moi : bah !, je ne promets rien, ils ont la loi des hommes avec eux, mais je ferai mon possible maintenant.Allez, bonne hibernation, à prestu !
Les rhinos en cœur : à prestu speremu !
Retour vers Bastia, un peu retourné par ces échanges et en concluant « J’ai cessé de croire à cette soi-disant protection des chauves-souris… »
JCL
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Jean-Claude L. M.SpéléoSpéléo, initiation grande verticale, désobstruction
Buga di a Cutina, Ghiso 4 – Ghisoni
Participants
ITP : Antoine B. (1) , Michèle Cl. (1), Wanda C. (2), Jean-Claude D. (2), Albert D. (1), Dominique D. (1), Amal D. (2), Jean-Noël D. (2), Michaël D. (2), Henri-Pierre F. (2), Jean-Claude L. (1), Nicolas M. (1), Benoit R. (2), Marie Pierre R. (1), Yorick S. (2)
Individuel : Jean-Yves C. (1)
Ex-topi : Corine B. (1), Lionel (1)
(1) : samedi et dimanche
(2) : dimanche
TPST : 4h00
Photos
Samedi
Quatrième descente de l’année à Ghisoni et quatrième descente dans le gouffre, A Buga est ainsi devenue la cavité la plus fréquentée en 2022 !
On peut passer les traditionnels préliminaires mais quelques faits sont à noter.
Tout d’abord un marseillais arrêté en bord de route peu après le tunnel nous fait signe. On s’arrête les uns après les autres et c’est ainsi que pas moins de 5 véhicules et 10 personnes se portent à son secours. Il a éclaté une roue en roulant sur un des nombreux cailloux qui ont dégringolé de la montagne, mais il n’arrive pas à démonter la roue avec la clé rikiki fournie avec le véhicule. Lionel sort sa croix de la voiture (qu’on ne se méprenne pas sur l’outil sorti 😉 et en quelques minutes le marseillais est tiré d’affaire.
Autre péripétie peu avant les bergeries de Gunzoli, l’Isuzu de Poulpy couine. Ouverture du capot, fumée et odeur de caoutchouc cramé. La courroie accessoire a voulu se faire la malle et frotte sur les flasques des poulies. Elle a bien chauffé et s’est déformée, mais elle n’a pas cassé. Lionel sort sa boite à outils (qu’on ne se méprenne pas… 😉 et en une petite heure la courroie est remise en place. Embouteillage sur la piste, un groupe en buggys est obligé d’attendre la fin de la réparation. On en profite pour leur demander s’ils n’ont pas eu vent de cavités lors de leurs balades pétaradantes, ce qui serait étonnant…
Redémarrage du convoi, enfin presque. Cette fois-ci c’est le Galloper de Dumè qui fait la tête et refuse de démarrer. Juste un problème de batterie vite réglé. Le week-end commence chaudement…
Pas d’autres mésaventures jusqu’à la casetta puis traditionnels va et vient pour acheminer les nécessités logistiques et alimentaires. C’est une première pour Coco et Lionel qui ne connaissaient pas « notre » refuge spéléo et semblent ravis de ce retour à la nature.
Premier apéro, premières grillades. Deux équipes se forment, les casettistes et les désobeurs. Les premiers se chargeront de divers bricolages de confort, dont le montage de la nouvelle table patiemment fabriquée par Dumè, une Dumette de plus ;-). On peut y manger confortablement à 10 mais en se serrant un peu on peut s’y attabler à 14, voire 16. Des bancs complètent également la table, mais aussi de vraies chaises avec dossier, le grand luxe pour les vieux spéléos courbaturés !
Michèle, Albert, Poulpy et JCL composeront l’équipe des désobeurs du samedi, départ tardif vers Ghiso 4. L’équipe de met rapidement à l’œuvre et 6 tirs de confort et de fond sont effectués. Les burins et massette ne sont pas oubliés et complètent les tirs.Il est apéro moins le quart, il est temps de rejoindre la casetta, après avoir déblayer un maximum de gravats pour faire un point et laisser place nette à l’équipe des désobeurs du dimanche. L’objectif de la journée est atteint, on est au-dessus des pseudos puits. Contrairement à ce qui était imaginé, la suite semble plus prometteuse à gauche qu’à droite et on ressent un léger courant d’air. La terre s’insinue entre les cailloux laissant à penser qu’il y a du vide dessous…
Descente à la frontale en passant à côté du trou. JY y a pendu l’enregistreur coquin qui permettra d’espionner une éventuelle partouze de chiroptères (aucune activité chiro notable, juste quelques petits et grand Rhino en balade (1 ou 2 ?).
C’est MP qui a préparé le plat de consistance, un délicieux rôti à la crème, et comme le précise la cuisinière « il ne manque que les champignons qu’on aurait trouver sur place ! ». Mais pas de chance. Un rustique clôt le repas suivi par quelques pousse-rustique.
Coco et Lionel partent vers leur tente, Albert vers la sienne, Michèle vers son bout de chemin et les autres vers la mezzanine. Nuit tranquille même pas ponctuée par des bruits parasites.
Dimanche
Réveil à 7h00 non pétantes, petit déj, petits bricolages et voilà les dominicaux.
Quatre équipes se forment :
– Michèle et JY sont partis pour les mines de Paganello compter fleurette avec les chauves-souris
– Dumè, Coco et Lionel resteront à la casetta pour divers bricolages
– JN, JCD, Albert et HP constitueront l’équipe des désobeurs du dimanche
– Direction le trou pour les 9 autres
Les autres se divisent à leur tour en 2 sous-équipes :
– Anto, Wanda, HP, MP, Amal, Benoit et Yorick feront quelques manips sur une corde accrochée à une branche de châtaignier. Même Lionel a essayé, mais n’a pas approuvé !
– JCL et Micca iront équiper le trou
C’est ainsi que Micca se charge de l’équipement jusqu’au musée avec la C95 en utilisant les broches. JCL suit avec une C70 et utilisera les spits jusqu’à la lucarne, ces derniers sont toujours vaillants à nous soutenir. L’un des principaux objectifs est de faire découvrir une grande verticale aux nouveaux et à Amal. Micca, Anto, Poulpy et JCL se placent aux points stratégiques et conseillent au passage les 2 nouveaux.
Visite rapide du musée et retour en surface. Anto et Micca se chargent du déséquipement pendant que Poulpy et JCL vont jeter un œil à Ghiso 4. Les gravas des derniers tirs n’ayant pas été enlevés, une bonne ou une mauvaise surprise attendra les prochains fox-terriers.
Seuls Wanda et HP sont encore à la casetta lorsque le quatuor y arrive pour casser la croute.
Descente de nuit après avoir coupé l’eau et effectué les divers rangements et nettoyages de la procédure de départ.
JCL
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Jean-Claude L. M.SpéléoSpéléo, initiation spéciale « Mon cœur ♥ »
Cast 1, Oletta
Participants
ITP : Antoine B., Michaël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L.
Initiées : Francesca A., Raphaelle M., Sophie M.
TPST : 3h00
Photos
« Mon cœur ♥ » avait tout préparé, il ne restait qu’à passer au local pour récupérer le matos. On en profite quand même pour boire un petit café, le paquet acheté par « Mon cœur ♥ » était sur le comptoir et n’attendait plus qu’à être utilisé.
On se répartit dans les voitures disponibles, à un individu près qui veut être sûr de rentrer car les autres chauffeurs deviendront peut-être des chauffards après le pique-nique, il prend donc son propre véhicule personnel à lui.
Micca se joint à la troupe juste avant la piste. La portion de cette dernière entre la ferme et la bifurcation vers Cast 2 mériterait une petite coupe d’entretien, ça commence à gratter sérieusement.
Pendant que « Mon cœur ♥ » habille les initiées, HP part comme d’hab équiper le puits artificiel, Éric et Micca se chargent du parcours classique par la vire de la Chèvre. Équipements facilités car « Mon cœur ♥ » avait tout préparé en laissant telles quelles les cordes de la dernière initiation. JC quand à lui se charge d’installer une voie à l’entrée de la cavité Que vous Savez, c’est son nouveau nom. C’est comme ça maintenant, pour avoir l’impression de faire de la première on change le nom des cavités.
Les initiées s’initient donc sur cette voie d’initiation qui présente en modèle réduit et condensé un équipement classique. Main courante, puits, fractionnement et déviation. Descente, montée, c’est fait.
Direction maintenant le vrai trou, « Mon cœur ♥ » mène la troupe. Circuit classique : puits d’entrée, Puits de la Chèvre, Salle de la Chèvre, Balcon de la Chèvre, Vire de la Chèvre, re-Salle de la Chèvre, raccourci de la Chèvre. Des « Mon cœur ♥ » résonnent dans la cavité tout le long du parcours.
Fait notable dans cette cavité habituellement non fréquentée par les chauves-souris, un petit rhino est venu s’accrocher au croisement des failles, peut-être en éclaireur pour en faire une éventuelle résidence d’hibernation. Á croire que si des humains y viennent, c’est que c’est ça doit également être bien pour les chauves-souris !
Sortie traditionnelle par le puits artificiel, les initiées sont ravies, les topi aussi.
Pique-nique froid sur l’esplanade « Dumè ». Pas de feu compte tenu de la sècheresse toujours en cours et du petit vent agréablement rafraichissant qui s’est levé.
Fin de cette initiation « Mon cœur ♥ » et retour au local pour ranger le matos.
Anne Honimus
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Jean-Claude L. M.SpéléoSpéléo, rééquipement et désobstruction
Buga di a Cutina, Ghiso 4 – Ghisoni
Participants
ITP : Antoine B. (1), Albert D. (2), Dominique D. (1), Jean-Noël D. (2), Éric G. (1), Jean-Claude L. (1)
(1) : samedi, dimanche
(2) : dimanche
TPST : 6h00
Photos
Troisième séjour de l’année à Ghisoni, ce sera déjà un bon millésime, avec une éventuelle quatrième montée envisagée. Peu de volontaires malgré l’alléchante perspective d’une cueillette de châtaignes, voire de champignons.
Départ à 7h30 du rond-point N°4, arrêt café au petit bar qui fait angle avec la RN200 à Aléria, visite du magasin de bricolage à côté. On espérait y trouver un T pour raccorder le réchaud et le tripatte, mais ça ne se fait plus, c’est interdit …
Nous voilà maintenant sur la piste, tiens un premier sanguin ! Un tu l’as vaut mieux que deux tu l’auras, partant de cet adage on le ramasse. D’ailleurs, Anto fait une partie de la montée à pieds avec déjà une belle cueillette en arrivant en haut, d’autant plus que 4 beaux rosés des prés nous attendent à côté des premières bergeries. D’autres giroles seront également cueillies aux alentours de la casetta.
Traditionnels va-et-vient entre les véhicules et la casetta, remise en service de l’alimentation en eau, la batterie de l’installation électrique est opérationnelle, nous voilà prêts pour le premier repas avec les premières grillades.
Après s’être rassasiés, Dumè continue l’étanchéification du conduit de la cheminée, Anto, Éric et JC partons pour le trou avec pour principal objectif de changer la corde en fixe du puits des Bosons. La corde neuve est enkitée de façon à pouvoir servir d’un bout à équiper une partie de la descente, l’autre bout de la corde étant accessible pour pouvoir la tirer jusqu’en haut des Bosons depuis le fond du puits d’entrée. La corde sera ainsi coupée à la bonne longueur, sans générer de chute.
C’est Anto qui se charge du rééquipement et nous nous retrouvons ensuite dans l’Alcôve suspendue. JC y retrouve sa clé perdue lors de la précédente visite, elle était à moitié engluée dans la boue du mini lac des Bosons. Anto et Éric tentent l’escalade au-dessus de l’alcôve mais blocage au même point.
Du rabe de corde est laissée au niveau de la main courante intermédiaire afin d’ajouter un fractio face à l’alcôve et supprimer ainsi la gestion délicate d’un frottement et aussi scinder le puits en 2 sections. Ceci pourra faire l’objet d’un prochain perfectionnement à l’équipement.
La corde est coupée en bas du puits, un chalumeau a été descendu pour ça. Elle est également identifiée par un marquage sur un ruban adhésif blanc, « 52 m / 2021 / ITP ». Marquage protégé par de la gaine thermo, comme à la maison !
Deuxième objectif de la visite, mettre en application les acquis du stage photo, dans un puits cette fois-ci. Nous restons ainsi pendus sur corde durant un très long moment avec le risque de faire tomber du matos photo, il faudra ajouter une dragonne à chaque flash. Résultats sur l’album photos.
Retour tardif à casetta où Dumè a préparé l’apéro. JC se charge des champignons et une bonne poêlée de giroles, rosés des prés, sanguins et pieds de mouton sera partagée. Un parpaing de soupe sera également décongelé et servira de plat de consistance.
Il n’est pas loin de une heure du matin lorsque Morphée nous prend dans ses bras.
Réveil à 6h10 pétante, le réveil intestinal du maitre du temps est déréglé ! Il fait encore nuit lorsque nous prenons le petit déjeuner. La météo est très clémente pour une fin de mois d’octobre, il fait plus chaud dehors que dans la casetta.
Dumè et Anto restent à la casetta pour préparer l’installation des stratifiés sur les murs de la mezzanine afin de réduire les courants d’air. Éric et JC montent vers Ghiso 4 pour continuer la désob (dernière séance en novembre 2014 !) et donner au TopiTir son baptême du feu ! Ils y seront rejoints par Albert et JN en fin de matinée.
Le TopiTir décroche ainsi avec brio son CPT (certificat de prédisposition au tir). Cinq tirs de confort sont d’abord effectués afin de pouvoir travailler plus facilement vers le fond. Le sixième pulvérisera littéralement la cloison centrale et les fissures engendrées permettront de doubler le nombre de seaux de déblai sortis. Encore une séance aussi efficace et on pourra peut-être voir s’il y a vraiment une suite.
La faim se fait maintenant trop sentir, nous plions bagages satisfaits du boulot accompli et descendons vers la piste par le flanc sud de la crête calcaire, au cas où …
Albert perd un seau lors de la descente, détail qui aura son importance par la suite …
Retour donc à la casetta pour un repas pantagruélique avec multiples grillades. Un Rustique à la braise clôt ce repas et, c’est nouveau, un petit Muster subira également le même sort en utilisant la boite de son grand cousin. C’est nouveau et c’est adopté !
Procédure de départ entamée, tout ce qui doit être rangé dans la casetta est rangé, tout ce qui doit être chargé dans les 4×4 est chargé.
Mais où est Albert ? JN pense qu’il a commencé la descente à pieds. Pause au col des chasseurs, toujours pas d’Albert, il est peut-être descendu plus vite ? Mais pas d’Albert non plus au départ de la piste, ça se complique. JN attendra un moment avant de voir arriver notre Albert national tranquilou-bilou avec un seau à la main ! Il est monté récupérer le seau perdu le matin sans avertir quiconque …
Fin encore une fois heureuse d’un week-end ghisonesque.
JCL
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Jean-Claude L. M.SpéléoStage photo
Grotte de Brando, Brando
Participants
ITP : Albert D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L.
Formateurs : Philippe C., Annie G.
TPST : 3h00
Photos
Troisième journée de mise en application des enseignements du stage photo, c’est la grotte de Brando qui en servira de cadre cette fois-ci.
Moins de monde en ce jour de semaine, les travailleurs travaillent, les retraités retraitent. Il est près de 11 heures lorsque nous entrons dans la cavité. Des petits rhinos ont eu la même idée, ils sont 44 accrochés en plafond après les escaliers. Pas vérifié au-delà de la chatière.
Nous attaquons ensuite les premières prises de vues. Choix du site, du thème, ajout successif des différents éclairages avec les réglages qui vont bien. Nous sommes 4 photographes (en herbes), chacun s’y essaie à tour de rôle, d’où de multiples prises de vues. Patience exemplaire du modèle, on voit qu’elle a l’habitude.
Nous jetons l’éponge 3 heures après et nous dirigeons vers la sortie. Nous croisons alors 3 jeunes en quête d’aventures souterraines. Petite discussion avec eux, historique de la cavité et description plus complète, sensibilisation à la protection des cavités et à leur contenu avec notamment les risques liés au réveil des chauves souris en période d’hibernation, infos sur le club et invitation de venir lors d’une prochaine réunion du jeudi pour en apprendre plus sur la spéléo. Leur maman et un frère plus jeune et plus timoré attendent à la sortie, re-discussion …
C’est sur le belvédère que nous prendrons le pique-nique avec une partie des restes de la veille …
Traditionnel débriefing au local et séparation.
JCL
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Henri-Pierre F.SpéléoStage photo
Grotte de Santa Catalina, Sisco
Participants
ITP : Wanda C., Albert D., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Éric G., Marie Pierre R.
Formateurs : Philippe C., Annie G.
TPST : 6h00
Photos
Pour cette 2ème sortie du stage photo était prévue initialement la grotte de Butrone, mais le chemin d’accès n’ayant pas été débroussaillé depuis longtemps, le choix s’est porté sur Santa Catalina.
On avait peaufiné l’organisation :
1/ Coté nourriture sous l’égide d’Anto, Odette et Amal avaient préparé des repas somptueux.
2/ La photo nécessite des modèles. Le régime spéléo qui consiste à s’enquiller sortie après sortie force cochonnailles, saucissonnades, grillades, fromages à pâtes molles, dures, pressées ou fraiches, gâteaux et barres de chocolat arrosés d’alcool de tout degré et de toute couleur ne favorise pas le maintien d’une taille XXS au fil du temps. De plus, vue la moyenne d’âge des spéléo, Philippe sait bien qu’il ne va pas toujours trouver dans les clubs les modèles idéales. Aussi voyage-t-il avec son propre modèle, Annie. Toute fine et toute mince, le modèle spéléo idéal. Ça tombe bien c’est sa compagne. En plus elle est prof d’anglais, ce qui aide bien dans les expéditions internationales quand tu n’as plus Google traduction parce que ton portable ne passe plus.
Philippe ne pouvait pas savoir qu’en Corse la sélection darwinienne fait qu’en raison de l’exiguïté des cavités, les tailles au-delà du M ont abandonné la spéléo depuis longtemps ou sont restées au fond dans une étroiture. Aussi avons-nous amené également nos modèles idéales : Wanda, Amal et Marie Pierre qu’il fallait également former pour l’après stage.
3/ Coté sécurité on était bien organisé : la protection divine d’abord, essentielle dans ce genre d’expédition.
Santa Catherine, patronne des marins, des philosophes, des jeunes filles et des guérisseurs ne nous sera pas d’une grande utilité sauf à la rigueur pour Wanda, HP et Jean-Noël qui sont médecins mais pas vraiment guérisseurs. Les jeunes filles, on en voit bien passer lors des initiations mais elles ne s’inscrivent jamais au club. Santa Catalina, des photographes et des spéléologues elle n’en a rien à carrer, il ne fallait pas compter sur elle.
La patronne des photographes c’est Sainte Véronique, Santa Veronica en Corse (nom d’origine hybride, mi-latine, mi-grecque : vera icona = véritable image). Elle aurait accompagné Jésus lors de son chemin de croix et essuyé son visage couvert de sueur et de sang avec un linge recueillant ainsi l’image de la « Sainte Face ». Malheureusement, on n’a pas en Corse de grotte nommée Santa Veronica. On avait bien une Véronique au club, qui aurait aussi pu servir de modèle, mais elle est partie du côté des Corbières gouter d’autres cépages que le niellucciu ou le syrah.
Les historiens de la photographie font souvent référence à des mythes antiques. Narcisse qui succombe au reflet de sa propre image. Actéon, chasseur et voyeur qui se cache dans les roseaux pour épier Diane prenant son bain. Persée qui brandit sa gorgone pétrifiante devant l’adversaire. Là on a : Albert qui perd ses clefs et son téléphone partout où il passe et pétrifie tout interlocuteur qui lui parle de Paul Giacobbi et de Josiane Lips. Albert/Persée (clefs) sera donc notre Saint Patron.
La moitié de L’ASV est là : Wanda, Amal, Jean-Noël et HP. En cas d’accident, ça devrait aller pour les premiers secours.
J’avais quand même un doute sur le choix de la grotte. Jusque-là on n’y avait amené surtout des scientifiques : Élisabeth et Mado, animatrices de la Commission Régionale du Patrimoine Géologique de Corse ; Josiane et Bernard Lips pour le stage entomo ; Marco Isaia professeur à l’université de Turin, spécialiste des araignées Troglohyphantes. Ça avait l’air de leur avoir plu.
Mais Philippe et Annie qui ont photographié certaines des plus belles cavités du monde sur tous les continents, des mines de sel en Iran, des tunnels de lave à la Réunion ou à Hawaï, sont avant tout des artistes. Quel intérêt pour eux Santa Catalina ?
Certes la photographie fait appel à de nombreuses notions d’optique : les ISO, l’ouverture, les histogrammes, les diaphragmes, la température des couleurs… Mais enfin ce qui motivent les artistes c’est la recherche de la beauté. Le plissement des cipolins, les cloportes bleus, les myriapodes, les chauves-souris échangistes, la caverne sombre et boueuse jonchée de guano et de fientes de pigeon ne m’avaient jamais paru particulièrement beaux.
Ce en quoi je me trompais. Les flashs allaient révéler un monde nouveau de toute beauté.
Rendez-vous à donc à 9 heures au pied de la statue. Petit rappel historique (cf. en annexe) puis l’on descend vers le porche d’entrée.
Premier sujet de photographie l’entrée de la grotte. Premier problème : le contraste entre la noirceur de l’entrée et la clarté des parois. Le soleil faisant son apparition le contraste devient impossible à surmonter. Il faudrait revenir en fin d’après-midi.
On pénètre dans la grotte et l’on se pose un deuxième objectif : photographier la sortie. Problème inverse. La mer est mal définie. On peut utiliser le mode braketing qui permet de faire plusieurs photos avec des réglages différents et combiner les images pour que toutes les zones soient correctement exposées. Si ça n’est pas suffisant on peut faire des collages sous Photoshop des différentes parties du cliché.
3ème sujet : Photo artistique : Annie perchée sur un ressaut. Choisir éclairage principal. Jouer avec les ISO, l’ouverture : choisir le couple idéal. Cadrage. Positionnement des éclairages, contrejour, flashs latéraux, homme lampadaire. Éclairage des zones d’intérêt. Utilisation du snoot. Choisir la vitesse. Analyse de l’histogramme. La grotte illuminée par les flashs prend des allures mystérieuses. Le « tape cul » qui crée un halo de lumière nous fait croire un moment à la résurrection de la Sainte.
4ème sujet : une « mâchoire de requin » au-dessus d’un auvent. Il faut éclairer les plis de la mâchoire sans sur ou sous-exposer, régler la puissance des flashs par tâtonnement. Pas évident.
5ème sujet : de nouveau Annie
Mais le temps passe. Après la traditionnelle photo de sortie de grotte vers 16h, nous filons chez Jeannot nous désaltérer et rentrons au club nous sustenter avec les restes du repas pantagruélique préparé la veille par Amal. Puis débriefing. Philippe commente avec bienveillance nos photos. Certaines sont magnifiques. Chaque appareil nécessite des réglages qui lui sont propres.
Le repas du soir, préparé par Odette nous attend : soupe corse, migliaccioli et frappes. Alexia et sa Maman, Noël et Anto nous ont rejoints.
Fin d’une journée extrêmement sympathique et instructive et repos avant le lendemain : direction la grotte de Brando.
N.B. : Petit rappel historico-religieux :
Vierge et martyre, Ste Catherine fut rouée et décapitée par l’Empereur Maximin qu’elle refusa d’épouser pour demeurer chaste et se consacrer à Dieu (d’où la statue en amont de la route).
Une mystérieuse légende s’attache au manoir : en 1255 ou 1325, selon les sources, un navire transportant un reliquaire attaché à la basilique Sainte Catherine d’Alexandrie, d’Égypte en Avignon où s’est installée la Papauté, est pris dans une violente tempête au large de Sisco. Face au péril, les passagers implorent Dieu, lui promettant de déposer le reliquaire dans le premier lieu chrétien rencontré en échange de leurs vies sauves et sont exaucés. Ils peuvent aborder dans une crique devant la grotte. Mais une fois leur navire réparé, ils repartent vers Avignon. Une nouvelle tempête se lève au cours de laquelle le navire sombre. Le reliquaire peut toutefois être sauvé et est déposé dans une petite chapelle datant du 12è siècle, édifiée elle-même sur un sanctuaire du 2ème ou 3ème siècle et sise sur un promontoire au-dessus de la grotte. Dans le second quart du 15ème siècle, des religieux viennent s’installer à côté de la chapelle devenue lieu de pèlerinage, puis construisent un hôpital pour héberger les infirmes qui affluaient chaque jour espérant un miracle comme il s’en produisait journellement selon la tradition.
Les pèlerins descendaient en procession dans une crypte de la chapelle par un escalier aménagé près du chœur ; ils empruntaient un étroit couloir, passaient devant un petit autel et remontaient par l’autre côté. Ce dispositif, réalisé au 15ème siècle, était peut-être une copie du Saint Sépulcre de Jérusalem.
Une source miraculeuse à côté de laquelle pousse des papyrus était réputée guérir les ophtalmies, tout comme sa source jumelle qui coule près d’Alexandrie, sur le lieu où fut édifiée la Basilique de Sainte Catherine d’Alexandrie, dont l’édifice recouvrait un ancien temple dédié à la déesse Isis.
Au 16ème siècle les reliques furent mises à l’abri des rapines barbaresques à l’église Saint Martin de Sisco devenue plus sûre et dominante. Elles sont visibles dans une armoire de la sacristie. Transportées dans des petits coffrets en ivoire « elles comprennent un morceau de la baguette que portait Moïse pendant sa traversée du désert, un peu de manne tombée dans le désert, un peu du limon ayant servi à façonner Adam ; les bourses de la Sainte Vierge, de Sainte Marie-Madeleine, de Sainte Catherine ; quelques brins de fil filé par la Vierge, quelques gouttes de son lait, un fragment du bois de la Sainte Croix, un poil du manteau de Jean Baptiste… ». Les reliques ont été authentifiées par l’évêque de Mariana au 18è siècle !
Enfin un souterrain relierait le manoir à la mer. L’existence de ce passage serait une quasi-certitude mais on a perdu la trace de son entrée et de sa sortie. La légende veut qu’il débouche dans le tombolo de Sainte Catherine. Pourtant les nombreuses visites des topis dans la grotte n’ont jamais pu le retrouver.
La crique est encombrée d’énormes blocs rocheux rendant tout accostage par la mer impossible. Ils ont dévalé là lors de la construction de la route impériale vers 1840 ou plus tard lors de son élargissement, on voit les traces de barre à mine. Le chemin de Sisco à Bastia passait auparavant par le manoir.
Il n’y a pas de preuves de l’existence de Sainte Catherine. Peut-être a-t-elle été créée au Moyen Âge par récupération du personnage d’Hypatie, en inversant le rôle des chrétiens et des païens.
Hypatie, mathématicienne et philosophe enseignait la philosophie et l’astronomie et dirigeait l’école néoplatonicienne d’Alexandrie. Non chrétienne, mais tolérante vis-à-vis des premiers chrétiens, elle est assassinée en 415 par des moines chrétiens qui l’accuse d’entretenir des dissensions entre l’évêque d’Alexandrie et le préfet d’Égypte. Symbole féministe de sagesse, d’intelligence et de tolérance son histoire est d’une brulante actualité. Les salles supérieures de Santa Catalina portent son nom.
Curieusement, cette grotte, qui porte le nom d’une sainte, suppliciée et décapitée pour préserver une virginité consacrée à Jésus, est le siège d’ébats souterrains humains et chiroptères multiples. Elle est un site de regroupement automnal de minioptères de Schreiber qui s’accouplent par centaines la nuit dans la deuxième partie de la grotte. Ébats aussi humains comme en témoignent certaines dénominations : La salle des ébats dite aussi Albertlieberspielzimmer, le boyau de la P.. PHP
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Jean-Noël D.SpéléoStage photo
Grotte de Carpinetto, Lano
Participants
ITP : Antoine B., Michèle C., Wanda C., Albert D., Amal D., Jean-Noël D., Éric G., Jean-Claude L., Marie Pierre R.
Formateurs : Philippe C., Annie G.
TPST : 5h00
Photos
Pour ce premier jour sous terre, nous avions le choix entre nos deux spots de grottes horizontales, Butrone ou Carpinetto. Mais un repérage à l’accès de la première, réalisé par JN trois jours plus tôt, avait conclu à une nécessité de bonne séance de démaquisage pour ouvrir un sentier envahi par les ronces. On abandonnera le projet.
Rdv au local pour 8 heures et regroupement à Ponte Leccia pour le café. Le convoi de 4×4 s’élance enfin vers Lano, le temps est magnifique, il est 10 heures. Portail fermé mais la clé est à sa place, M. Leschi le maire, informé de notre venue en début de semaine, nous l’avait confirmé. Accès sans difficultés au parking sous le soleil. Bien sûr l’Aninco est à sec.
Pressé de montrer nos merveilles souterraines à Philippe et Annie, on s’apprête à rentrer dans la cavité, mais Philippe décide d’organiser le premier atelier photo sur le cliché du porche. Fastoche ! les photos d’extérieur on connaît. On va vite être dépassés par les paramètres à prendre en compte pour une photo réussie c’est-à-dire un extérieur clair et net et une entrée bien éclairée avec son sujet. Rapidement les possesseurs d’APN compacts ou de bridge baisseront les bras. Il faut absolument pouvoir régler les paramètres principaux que sont iso, diaphragme et vitesse. Sont équipés pour, JCL, Éric, Wanda et Albert. Sinon seule Amal sortira de beaux clichés avec son portable, vive l’Intelligence Artificielle (mais elle a des limites comme nous l’expliquera Philippe).
On règle, on change, on adapte et on joue avec la position des flashs – contrejour derrière le sujet (Annie, quelle patience !), latéraux à 30-45° et apprentissage du snoot (flash directionnel placé dans un tube en PVC). Le réglage des flashs est très important, leur inclinaison, leur puissance, l’angle du faisceau… Et quand on change un paramètre il faut adapter tous les autres. Bilan : deux heures pour prendre la photo du porche ! ! On n’est pas arrivé dans la Salle Rhomboédrique…
On va vite comprendre que ce ne sera pas une visite complète de la cavité. On entre enfin sous terre pour se regrouper au milieu de la Salle de la Colonne. La concrétion en son centre nous semble être un sujet intéressant. Là il n’y aura pas de modèle, ce sera un cliché descriptif. JN ira vite voir s’il y a des rhinos dans la Salle des Chauve-souris (on en a croisé quelques-uns au niveau de la Vire), mais rien, température 11,5° C, minimum 9° C.
On apprendra à mettre en valeur le sujet sur un fond noir, là-aussi tout est dans les flashs. Ce sera à nouveau une séquence de deux heures. Mais le résultat est assez époustouflant, notre banale colonne grisâtre s’est sacrément embellie.
Il est temps d’emmener nos formateurs vers la Grande Galerie Concrétionnée que l’on estime être le clou de la cavité. Le volume est bien plus grand, les réglages n’étaient pas évidents pour les débutants. Il fallait faire ressortir les concrétions au plafond et en premier rideau, jouer avec les réflexions des parois, avoir un sujet qui se détache sur un fond de galerie noire. Amal servira de modèle.
On n’ira pas plus loin, le Lac Suspendu est à sec ; au retour JN et JCL iront jeter un œil aux Lacs Jumeaux dont les niveaux ont baissé d’au moins 20 cm comme dans le Puits du Chien. Sortie vers 16 heures la faim se fait sentir.
Le parking est encore au soleil, si on faisait une photo de groupe, tiens il manque Albert… Éric part à sa recherche mais Albert réapparaitra plusieurs dizaines de minutes plus tard sans que l’on sache par où il est passé ?
Installation des tables, premier bouchon, pas le temps de faire le feu. Mais comme d’habitude les agapes seront pantagruéliques. Les conversations vont bon train mais il est temps de reprendre la route. On avait prévu une rencontre avec M. le maire, on le prévient qu’il est un peu tard, ce sera pour la prochaine.
19 h 30 au local, Albert et Wanda vont retrouver leurs véhicules.
JN « Pas besoin d’ouvrir le local ? »
Albert « Non c’est bon »
Le Disco repart, direction la Place d’Armes pour déposer Éric. Appel d’Albert « J’ai laissé mes clés de voiture au local »… No comment, on fait demi-tour mais entre temps Wanda le ramène chez lui. Nouveau no comment !
Une bonne douche et on se retrouve au local vers 20 h 30 pour… manger. En effet c’est le tour d’Odette d’avoir préparé l’apéro-dinatoire. Tout aussi pantagruélique que les précédents. On attendra que la digestion de 17 heures se termine en débriefant pendant une heure, analyses et critiques (constructives) des photos. Quelques canapés et sandwiches plus tard on finira cette journée bien remplie. Il est presque minuit, demain ce sera Santa Catalina avec un rdv à 9 heures.
JND
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Jean-Noël D.AutresStage photo
Soirée formation au local, Bastia
Participants
ITP : Antoine B., Michèle C., Wanda C., Albert D., Amal D., Jean-Noël D., Éric G., Jean-Claude L., Marie Pierre R.
Formateurs : Philippe C., Annie G.
Durée : 4h00
La photographie souterraine en Corse on connait ! le blog des topis doit en contenir des centaines… mais, reconnaissons-le, si cela nous permet de garder de bons souvenirs de nos sorties, l’esthétisme pictural n’est pas souvent au rendez-vous. On a bien essayé à une époque d’utiliser des cellules de déclenchement à distance mais la technique s’est vite avérée défaillante. On s’est contenté ensuite de nos APN compacts qui nous évitaient de réfléchir.
Mais à force de feuilleter Spelunca et d’admirer les merveilleuses photos de Philippe Crochet, l’envie nous est venue de tenter l’aventure. Philippe est le président de la Commission audiovisuelle, présent sur tous les congrès et rassemblements spéléos. Suite à la publication d’une magnifique photo d’œufs d’opilions Jean-Noël lui a proposé début 2022 une formation Photo Souterraine pour la LISC d’abord à visée entomo élargie ensuite à une initiation plus globale.
Philippe et sa compagne et modèle Annie ayant un emploi du temps très chargé (y-a-t-il un coin de karst dans le monde où ils n’aient pas mis leurs flashes ?) le projet ne pouvait se faire qu’en fin d’année. Annoncé à l’AG de la LISC, le stage a été rempli le jour même – 8 candidat(e)s et finalement nous serons 10. Et « grâce » à une annulation de voyage au Turkménistan, on a pu se mettre d’accord pour un stage du 14 au 18 octobre. Le CA de la LISC a décidé de prendre en charge l’hébergement et le couvert des formateurs, leur déplacement passant en abandon de frais.
Vendredi 18 heures, Philippe et Annie sont au local et les élèves photographes arrivent au compte gouttes… Cela permet de mieux faire connaissance et de débuter gentiment l’apéro.
19 heures, on rentre dans le vif du sujet. Philippe nous présente son diaporama, on a beaucoup à apprendre sur le matériel à utiliser, les paramètres à régler (et ça ne manque pas : iso, diaphragme, vitesse, nombre guide, angle de positionnement, puissance et ouverture des flashes, contre jour, flash en douche…). Au bout d’une heure, l’attention de certains se disperse, on lance la pause avec apéro-dinatoire.
Pour ce faire, Antoine avait prise les choses en mains et avait mobilisé Amal pour ces premières agapes puis Odette pour celle du samedi et du dimanche. Quand les plats arrivèrent ce n’était pas quelques amuse-gueule mais un véritable buffet qu’Amal nous avait concocté ! Tout cela accompagné de quelques bonnes bouteilles choisies par Antoine.
Bien repus mais décidés à poursuivre notre apprentissage on se replace devant le diaporama. Encore deux bonnes heures de notions théoriques à intégrer. Bientôt 23 heures, la fatigue se fait sentir, les formateurs doivent trouver leur hôtel et demain route vers Lano.
JND
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Franck Z.CanyonCanyon, repérage, descente, entrainement
Le Bucatoghju, San Nicolao
Participants
ITP : Michaël D., Franck Z.
Cotations : V3.A3.II
TPEC : 0h30
Le canyon du MACINI était initialement prévu ce jour mais le temps maussade et pluvieux sur la région nous a fait annuler cette journée d’initiation.
Avant d’annuler, une idée avait tout de même germé : parcourir le circuit emprunté par le pro dans le canyon du Bucatoghju. Lors de notre dernière descente, nous avions rencontré le pro qui partait de l’arrivée avec un groupe mais où est le point d’accès et par quel chemin ?
C’est pour répondre à ces questions que Micca et Franck se retrouvent vers 10h00 sur le parking près du site archéologique.
Nous empruntons donc le chemin qui est habituellement celui du retour jusqu’à arriver à une fourche : à droite direction la cascade (c’est écrit à la peinture fluo sur le rocher) et à gauche un chemin de randonnée. Nous continuons sur le chemin de rando que nous quittons à la première bifurcation évidente. La sente est plus ou moins bien marquée, mais certains passages sont compliqués, nous arrivons à une barre rocheuse qu’il faut escalader. Impossible avec un groupe d’initiés, nous ne sommes pas sur le bon chemin…
Nous décidons alors de regagner le lit de la rivière et de la remonter jusqu’à une nouvelle barre rocheuse que nous escaladons. Alléluia !!! La main courante en acier que nous avions repérée la fois précédente est là. Cette dernière se poursuit sur une cinquantaine de mètres, un panneau de danger et de restriction d’accès est apposé au départ de celle-ci.
Un sentier non balisé arrive jusqu’au chemin de rando principal, la jonction est faite !
Cela fait plus d’une heure que nous sommes dans les sous-bois, étant là pour faire un peu de canyon tout de même nous repartons vers la rivière et entamons cette descente vers 12h00. Plusieurs agrès sont à utiliser : une mini tyrolienne laissée en fixe par le pro puis trois rappels à équiper.
À noter sur le dernier rappel, plusieurs amarrages sont disponibles mais plusieurs maillons rapides ont été dérobés. La pluie se joint à nous lors du dernier rappel. Un couple observe notre descente, ça change un peu de l’affluence massive de personnes amassées autour de la vasque finale les jours d’été.
Il est 12h30 lorsque nous sortons de ce micro canyon. Bon c’est court, trente minutes, mais nous ne sommes qu’à deux et sur l’avant dernière vasque il y a plusieurs possibilités de sauts. Il est donc possible d’agrémenter cette descente pour la réaliser avec de initiés.
Le repas est consommé chez Franck.
L’après-midi, Franck et Micca rejoignent Anto, Roxane et Muriel pour effectuer quelques manipulations et techniques de corde en canyon : retour sur les différents types de nœuds, remontée sur corde avec des bloqueurs et conversion. Anto avait équipé les cordes sur le portique du local.
La journée se finira par un petit apéro.
Franck Z.
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itpSpéléoSpéléo, initiation JNSc
Cast 1, Oletta
Participants
ITP : Antoine B., Michèle C., Wanda C., Dominique D., Amal D., Michaël D., Henri-Pierre F., Éric G., Pierre L., Francis M., Nono R., Alexia S-B., Alain T., Franck Z.
Initiés : Alexia A., Marina A., Léa C., Luca C., Stéphanie C., Alix D., Thomas G., Husen H., Éric I., Gwenaëlle L., Lina L., Mohamed L., Océane M., Delphine N., Lucie P., Liliane P., Pierre Q., Anna R., Benoit R., Chris R., Yorick S., Léo T., Fabien V.
Assistante canine : Nala
TPST : 3h30 + 3h30
Photos
Grosse affluence autour de Cast 1 pour cette journée d’initiation spéléo programmée après la fête du sport.
23 initiés
14 encadrants + 1 assistante
Il y avait 23 inscrits, 11 initiés le matin, 12 l’après-midi
Démonstration et mise en situation au pied du pylône, puis direction la cavité.
Compte-tenu d’un nombre suffisant d’encadrants, c’est une configuration en poste fixe qui a été choisie. Les topi se placent aux points stratégiques et assurent la sécurité des initiés passant près d’eux. Déjà pratiquée, cette technique est bien rodée maintenant et ça roule !
Le parcours choisi a été :
Puits d’entrée traditionnel
Puits de la Chèvre
Raccourci
P9
Sortie par le puits artificiel
La journée a été coupée par le traditionnel piquenique, bien apprécié lui aussi.
Franck
Si la période d’élevage chez les petits rhinos se situe aux mois de juin et suivant, chez les Topis on observera plutôt une intense activité d’initiation des jeunes aux mois de septembre, octobre. Les parades se déroulent lors de la fête du sport, où les anciens exécutent divers exercices visant à montrer aux éventuels Topis souhaitant intégrer la colonie, les gestes qu’ils devront pratiquer. Quelques jours plus tard, les voici appelés à voler de leurs propres ailes accrochés sur un fil. C’est lors de cette période très brève que se joue l’avenir de la colonie, qui, à entendre les os craquer et geindre lors des sorties, a besoin de sang neuf. Et pas frais… ne confondons pas.
La sortie avait été préparée telle une opération commando : 22 impétrants, il ne fallait pas perdre un candidat.
La veille une patrouille, Alain et Antoine, était allée dès 7 h repérer le terrain et déminer la grotte de Cast 1. Les repérages avaient permis de découvrir la présence d’arbres coupant l’accès au gué de l’Aliso, mais la cavité avait pu être complètement équipée, temps précieux gagné sur la journée du lendemain.
Le plan de progression avait été calé dès le jeudi (prendre l’apéro n’empêche pas d’être professionnel – les anciens le disent toujours) : le puits, les veaux, décalage pour salle de la chèvre, passage par l’étroiture, virage à gauche (la main courante devrait éviter les erreurs, rappel vers le bas du plateau à escargots, remontée par le puits du poulailler. Il était prévu une progression en binôme « un devant un derrière ».
Dimanche rendez-vous 8h30 au café du Leclerc d’Oletta, Antoine et Michaël fidèles à la devise du génie « parfois détruire, souvent construire, toujours servir » partent devant découper des rondelles dans les arbres.
Les 12 premiers candidats sont au rendez-vous sous les vignes Lazarini, embarquement dans les 4×4. Comme souvent en Corse il faut monter pour descendre, les restes calcaires du trias-jurassique, propices aux formations appréciées des spéléos étant perchés aux sommets des montagnes.
Les nouveaux découvrent les équipements grâce aux explications de Nono et Francis, parfaits pédagogues sur l’utilisation de ces matériels aux fonctions obscures, puis c’est la séance d’habillage Alexia habilleuse digne des boutiques de Barbes : il est un peu serré mais c’est ce qu’il vous faut. Enfin ce sont les manipulations techniques. Sous le pylône, perchés à quelques mètres les apprentis découvrent la vie suspendue.
Les rôles sont répartis entre Topis : on opte pour une sécurisation par poste fixe qui s’avérera utile dans la gestion du temps. C’est le moment du grand saut, les nouveaux plongent dans le trou. Les Topis répartis tout au long de la cavité les attendent à chacun des passages sur agrès. Embouteillage à l’entrée des veaux ou les choses sérieuses commencent. Posté en bas de la chèvre je ne saurais dire comment le reste des manips se sont déroulées, apparemment aucun jeune n’a été blessé ou perdu durant le tournage. Alain, équipé de son matériel professionnel, révèle avec ses puissantes torches, des détails dans les sculptures de calcites qui ont poussé au long des millénaires que les habitués de Cast ne connaissaient pas. Le poulailler est la dernière difficulté, d’autant qu’il est le passage entre la fraîcheur des habitats souterrains et la terre du dessus bien chaude en ce mois d’octobre.
Le dernier initié sorti du trou, les Topis ont à peine le temps d’avaler le pique-nique froid, faute du barbecue traditionnel, que déjà la nouvelle fournée arrive. Si certains s’accrochent aux nouvelles tables fabriquées par Dumè, il faut déjà recommencer le rituel du matin.
Éric et Michaël déséquipent côté entrée, Henri-Pierre côté sortie. 22 participants est peut être un nombre difficile à gérer sans faire de l’abattage, cela promet de longues discussions pour l’organisation des prochaines JNS.
Retour au local on rangera tout jeudi, la journée a été longue mais superbe. Reste à attendre si elle a convaincu.
Eric
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Jean-Claude L. M.SpéléoInterclubs spéléo, visite
Traversée Hayau-Bouhadère, Saint-Pé-de-Bigorre (65)
Participants
ITP : Jean-Claude L.
Leize Mendi : Coraline F.
TPST : 3h00
Photos
Topo
« Ça t’intéresserait de faire un autre trou dans le coin ? »
Une telle proposition de la part de Coraline, honnête de surcroit, ne pouvait être refusée ! Une traversée en plus, à faire en technique canyon, ça change de la routine.
La traversée Hayau-Boulahère fait partie du sentier karstique de Saint-Pé-de-Bigorre réalisé par le CSR Midi-Pyrénées. Gâteau sous la cerise, un livret explicatif avec quelques topos de cavités est téléchargeable ici.
Départ du parking aménagé avec avoir laissé passer une dernière averse, 15 mn de marche plus tard à travers la jolie forêt de Très Crouts et voilà l’entrée. Une belle entrée où on devine qu’il y a un peu de gaz !
Petite main courante et c’est un beau plein pot de 30 m. Comme d’habitude maintenant, je laisse tomber du matos, le 8 de Coraline en l’occurrence. Qu’à cela ne tienne, retour dans l’antiquité pour un demi-cab/nœud de mule. Quelques minutes pour le ressortir des archives et c’est parti pour une belle descente joliment éclairée jusqu’à la base par la lumière du jour. En cour de descente une idée de recyclage des vieux 8, couper un morceau du gros trou et s’en servir de déviation facilement retirable.
Un P12 suit à la base duquel on voit encore l’entrée du gouffre, puis un boyau descendant assez confortable à équiper, il se termine par un beau P15. Une galerie, une petite escalade, un petit rhinolophe et voilà la vire menant au dernier puits, un beau P20 qui aboutit à la Salle Henri IV, à environ 90 mètres de profondeur, relativement bien concrétionnée et agrémentée d’une petite arrivée d’eau.
Le reste du cheminement est un peu plus chaotique avec des vires équipées en fixe, quelques ressauts, une chatière mouillante, un peu de boue (il en faut), une via souterrata remontante qui évite d’équiper le P12 de sortie, et enfin la sortie. Jolie cavité qui peut se faire tranquillement à la demi-journée.
Vingt minutes plus tard nous voilà déjà de retour à la voiture pour la petite bibine traditionnelle.
JCL
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Jean-Claude L. M.SpéléoRassemblement Aliénor 2022
La Verna, Saint-Engrâce (64)
Participants
ITP : Jean-Claude L.
Autres clubs : Jérémy et Pierre B. (GSO), Serge P. (Leize Mendi)
TPST : 4h00
Photos
Topo
Au programme de la journée les Grandes Salles du réseau de la Pierre Saint Martin en passant par le tunnel EDF et la salle de La Verna. L’accès à la cavité est géré par l’ARSIP, l’Association pour la Recherche Spéléologique Internationale à la Pierre Saint Martin.
Jérémy est membre du Groupe Spéléo Oloronais, il a déjà fait le parcours jusqu’à la Salle Chevalier, mais pas la suite. Serge P., président-adjoint du dynamique club Leize Mendi (littéralement Grotte Montagne en basque) et membre de l’organisation du rassemblement, qui pressent être plus utile à cette sortie qu’à la salle des fêtes où il n’y a pas grand chose à faire en journée, se joint finalement à nous. Bon pressentiment qui nous a probablement évité quelques égarements …
Départ tardif d’Arette et 3/4 d’heure plus tard, munis du passe, nous nous garons au dernier emplacement possible pour les spéléos. Une petite demi-heure de marche d’approche plus tard nous arrivons devant l’entrée du tunnel de La Verna. Il est presque midi lorsque nous en ouvrons la porte. Pas trop de courant d’air en ce moment où la température de l’air extérieur s’approche de celle intérieure. Nous empruntons maintenant ce tunnel doublement historique, pour les spéléos et pour l’EDF. Long de 660 mètres il permet d’atteindre la Salle de La Verna, une des plus grandes du monde, 255 mètres de long, 245 de large et 194 de haut, point le plus connu de ce réseau de plus de 85 km de développement pour 1410 mètres de dénivelé. D’autres chiffres ici. Coupe là.
Le tunnel aboutit sur une passerelle dominant l’immense salle. Double coup de chance aujourd’hui, nous bénéficions d’une part de l’éclairage de la salle car un groupe de touristes est présent, et d’autre part de l’air qui est particulièrement transparent aujourd’hui. Pas de brouillard, pas d’embrun, la vue est simplement magique. Après quelques minutes d’émerveillement nous continuons le cheminement jusqu’au bout des passerelles, puis le parcours spéléo commence. Nous parcourons d’abord l’immense Salle Chevalier, puis la Salle Adélie, et arrivons enfin la Salle Queffelec. Le cheminement suit plus ou moins la rivière souterraine, plus ou moins en hauteur avec parfois des passages bien aériens, il est entrecoupé par quelques vires et ressauts équipés qui imposent de garder son équipement.
La faim et la fatigue se font sentir après ces 2 heures de marche et le piquenique s’impose après plus de 1,5 km de parcours chaotique tout en cumulant environ 150 mètres de dénivelé. Il faudrait encore 4 heures de progression pour la base du Puits Lépineux (320 m de hauteur), nous décidons sagement de faire demi-tour.
Le retour est bien sûr plus rapide, la Salle de La Verna non éclairée n’a rien à voir, dans tous les sens du terme, on ne voit rien, que du noir !
Petit détour par le tunnel menant au Réseau Arphidia, découvert lors du percement du tunnel. C’est par une erreur d’orientation qu’EDF avait percé ce bout de tunnel avant de s’apercevoir que le forage ne se dirigeait pas dans la bonne direction, après plus de 100 m de percement quand même ! Erreur bénéfique puisqu’elle a permis la découverte d’un nouveau réseau. Les premiers mètres paraissent un peu rastègue, pas tout de suite très engageant.
Retour à Arette, tout est pratiquement démonté. Le PC attend encore le retour d’info de fin de sortie de quelques équipes. Une petite bière et c’est la séparation en espérant se revoir un jour.
Fin de ce pseudo camp avec une mini représentation des topi.
Petit bilan : 3 belles cavités visitées. Une organisation au top et bien rôdée. Chaque participant inscrit a reçu le traditionnel mini sac à bretelles avec un Buff avec logo, une boite de pâté et une tablette de chocolat du coin, un verre logotisé de l’évènement et diverses documentations. Pour 5 € d’inscription c’est bien fourni ! La tombola a également été rentable puisque pour 5 € de mise, un super poncho ACS d’une valeur de 52 € est gagné !
JCL
Compte-rendu de Serge P. du Leize Mendi : http://strates.canalblog.com/archives/2022/09/27/39646952.html
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Jean-Claude L. M.SpéléoRassemblement Aliénor 2022
Gouffre Nébélé, Aussurucq (64)
Participants
ITP : Jean-Claude L.
Autres clubs : Thierry et Mathieu (Collectif Nébélé), Caroline B., Émilie G., Virginie L. (SSPPO), Cédric M. (SSPPO), Manu P. (SCL), Serge P. (Leize Mendi)
TPST : 6h00
Photos
Topo
Deuxième journée du rassemblement, c’est le jour du Nébélé. Cavité protégée toujours en cours d’exploration, elle est rarement ouverte et une inscription préalable était obligatoire avec l’accompagnement impératif par un membre du Collectif Nébélé. Plusieurs parcours sont proposés, j’ai choisi celui qui DOIT être fait avant les autres, la Galerie du Scrouitch. Le rendez-vous est à 8h00 à Arette, répartition rapide dans les véhicules et tout le monde se retrouve près du champ où s’ouvre la cavité. Celle-ci est en contrebas de la ferme des propriétaires qui ont ainsi toujours un œil vigilent sur les visiteurs…
Une buse en béton entoure la nouvelle entrée artificielle, celle-ci est plus sécurisée que l’ancienne qui parpinait beaucoup. Une grille cadenassée ferme l’entrée et l’accès est géré par le Collectif Nébélé, n’y entre pas qui veut !
La corde est amarrée sur les armatures qui surplombent la buse et la descente s’effectue directement par un beau P40 fractionné. Encore quelques puits et le niveau de base du réseau fossile est atteint après un petit pendule à environ 100 m de profondeur.
La progression s’effectue maintenant en grande partie dans de vastes galeries, la Tyrolienne (un pont de singe au-dessus d’un puits d’une vingtaine de mètres de hauteur), la Galerie 93, la Rotonde. Nous voilà à -127 m et le puits du Cdt Cousteau permet de reprendre de la hauteur pour de nouveau arriver au niveau de base fossile. S’en suivent la Galerie du Blaireau, le Carrefour de la Flemme, la Salle du Cairn et enfin le but de la visite, le clou du spectacle, la Galerie du Scrouitch. Un ramping dans une chatière d’une bonne vingtaine de mètres en assure la dernière protection. Et là on arrive dans l’exceptionnel, l’unique, une galerie ornée de Mirabilite, une variété de gypse. Des bouquets de fleurs minérales plus beaux les uns que les autres épatent la galerie, c’est le cas de le dire ! Si certains bâtonnets ont des sections de plusieurs centimètres, d’autre sont aussi fins qu’un cheveu. Le nom de la galerie vient du bruit des pas lors des premières explorations pour faire un passage en milieu des concrétions, « scrouitch, scrouitch » … Une description plus scientifique est téléchargeable en pdf ici.
Poursuite de la visite jusqu’à la Galerie Damoclès et son rocher coincé, puis demi-tour et retour en surface par le même chemin après quelques kilomètres de balade souterraine, petite partie des 25 km de développement du réseau.
Retour à Arette pour quelques mousses et s’inscrire pour la sortie du lendemain, puis direction le bercail.
JCL
Compte-rendu de Serge P. du Leize Mendi : http://strates.canalblog.com/archives/2022/09/24/39646939.html
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Jean-Claude L. M.SpéléoRassemblement Aliénor 2022
La Petite Bidouze, Aussurucq (64)
Participants
ITP : Jean-Claude L.
Spéléo Club de Vendée : Michel B., Stéphane G.
TPST : 1h00
Photos
Topo 1
Topo 2
Topo 3
Aliénor 2022, le sixième rassemblement des spéléologues et canyonistes de Nouvelle-Aquitaine se déroule cette année du 23 au 26 septembre à Arette dans les Pyrénées-Atlantiques. Les basco-béarnais ne sont pas racistes, le rassemblement est ouvert à tous. Ça tombe bien, c’est à une cinquantaine de kilomètres de Pau, une bonne occasion de combiner vacances familiales et spéléo, d’autant plus que Coraline, une ancienne sympathisante des topi fait partie de l’organisation.
Arrivée à Arette en fin de matinée en même temps que Coraline, l’installation des stands est en cours. Piquenique pris en commun dans la salle des fête, point névralgique du rassemblement.
En projet pour cet après-midi La Petite Bidouze. C’est une traversée qui peut se faire en technique canyon, équipée en fixe pour l’occasion, mais la faire seul ne serait pas prudent. Une petite heure d’attente avant que 2 spéléos de Vendée s’inscrivent à cette sortie.
Une bonne heure de route plus tard et nous voilà au bout d’une piste de bout du monde. L’entrée est accessible après une courte marche d’approche dont la fin est balisée par quelques rubalises.
C’est une perte mais la rivière extérieure est à sec aujourd’hui, elle réapparaitra un peu plus loin dans la cavité. C’est une succession de rappels, le plus haut fait 18 mètres, entrecoupés de jolies galeries en méandre. Des gours d’un blanc immaculé agrémentent le parcours. En marchant sur le bord des gours le calcaire se désagrège en un espèce de mondmilch, donnant ainsi à l’eau un aspect laiteux.
C’est une courte traversée puisque 50 mn plus tard nous voilà déjà à la sortie. Retour par le nouvel itinéraire ouvert par le CDS, il permet de gagner une demi-heure sur la marche de retour traditionnelle, à condition de prendre à droite en haut du raide rapaillon …
Le chemin de retour passe non loin de l’entrée, refaire la traversée est tentant mais l’orage en cours n’incite pas à s’engager dans la perte compte-tenu du vaste bassin versant …
Retour direct à Pau.
JCL
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Jean-Claude L. M.AutresFête du Sport
Place Saint Nicolas, Bastia
Participants
ITP : Antoine B., Michèle C., Jean-Claude D., Albert D., Amal D., Éric G., Jean-Claude L., Pierre L., Francis M., Noël R., Rémi R., Marie Pierre R., Alexia S. B., Alain T.
Photos
Traditionnelle participation à la fête du sport. Faux départ le samedi, annulation en raison des forts coups de vent annoncés.
Retour le dimanche, le stand attribué cette année était au bout de la place vers la mairie, et c’était bien mieux. Des platanes plus hauts ont permis d’avoir de belles verticales dont une fractionnée. Autre aspect intéressant, le stand était loin du kiosque à musique … et de sa sonorisation entêtante.
Les topi ont répondu présent en nombre pour préparer le stand ou pour une simple visite et Amal s’est occupée de les rassasier.
Plus de 20 inscrits pour l’initiation spéléo du 2 octobre et 6 pour une initiation canyon à programmer.
JCL
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Franck Z.Canyon / SpéléoSpéléo-Canyon, entrainement
Falaise A Tozza, Patrimonio
Participants
ITP : Antoine B., Alix D., Amal D., Éric G., Marie Pierre R., Jean-Luc S., Franck Z.
Quasi ITP : Roxane T.
Afin d’intégrer un nouveau venu au club (Alix) et de se remettre un peu dans les techniques spéléo, rien de tels que de manipuler en falaise.
Le rendez-vous est prévu à 8h30 au local pour le traditionnel café et préparation du matériel.
Nous quittons le local vers 9h10, en direction de Patrimonio sous un soleil radieux mais un temps venteux.
Arrivés sur le plateau, ceux qui ne connaissent pas le spot sont émerveillés par le panorama magnifique qu’offre le site. Alix en se rapprochant du bord de la falaise commence à comprendre ce qui l’attend et lâchera « ah ouais quand même, c’est haut !!! ».
Anto équipe la voie des Oliviers, Jean-Luc, celle de d’initiation, Eric et Amal puis chapeautés par Marie Pierre, la voie « Pieds à Terre ».
Quant à Franck, il présentera le matériel spéléo à Alix et Roxanne. Alix restera par la suite avec Franck toute la journée. Au programme :
Découverte du matériel de progression spéléo
Progression sur corde : main courante, descente, montée, passage de fractionnement, et déviation
Demi-clef et clé complète sur le descendeur. Son utilisation.
Après la messe, il effectuera la descente par la voie Pied à Terre puis la remontée sur la voie d’initiation. Pour la petite histoire il va apprendre à ses dépens la nécessité du port du casque en spéléo… Franck manipulant son matériel accroché à son torse laisse échapper son « pantin » qui rebondira directement sur le casque d’Alix et son cou sans occasionner de blessures. Plus de peur que mal !!!! Le jeune Padawan (en référence à l’apprentie JEIDI dans la saga STARWARS) ainsi surnommé par Franck s’en sort plutôt bien sur les agrès, pour une première fois.
Pendant ce temps, Anto revoit les techniques canyons avec Roxanne et Jean-Luc : les différents nœuds, les amarrages, les différents types de freinage, clé d’arrêt, descente sur demi-cabestan (nœud italien), gestion des frottements en canyon.
En fin de journée Roxanne mettra en application les techniques en falaise.
L’apéro et les agapes commencent à 13h30. Le vent s’est un peu intensifié sur le haut de la falaise mais reste supportable. Le moment du repas est toujours source de partages et rigolades : pour une fois le premier à titiller Marie Pierre c’est Alix. Même s’il a de la repartie le jeune, il comprendra à qui il a affaire, sous nos regards amusés bien sûr (et cette fois si, nous n’y sommes pour rien…). Nous reprenons nos activités vers 14h30 jusqu’à 16h00. Franck déséquipe l’ensemble des voies, Marie Pierre et Amal rangent le matériel.
Enfin nous regagnons le local pour réintégrer le matos et nous sommes rejoints par les parents d’Alix pour un retour d’expérience.
Franck
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Franck Z.CanyonCanyon, initiation
Le Bevinco, Olmeta di Tuda
Participants
ITP : Antoine B., Amal D., Franck Z.
Initiés : Francesca A., Raphaëlle M., Enzo Z.
Cotations : V2.A4.III
TPEC : 2h30
Un canyon proche avait été décidé suite à une météo incertaine ce dimanche. Tous se retrouvent à la boulangerie de Casatorra pour prendre un dernier café et scruter le ciel. Le temps sera clément avec nous, voir même un peu trop lors de la remontée jusqu’à la route pour la marche retour.
Le chemin d’accès est bien dégagé, Pascal B (Corse Canyon, Scalou Aventure) qui officie en tant que pro dans ce canyon a rééquipé ce dernier.
Le canyon commence par de petits rappels de 2 mètres, Scalou a d’ailleurs installé des amarrages dans la première partie pour réaliser une tyrolienne. L’eau n’est pas trop fraîche, et la multitude de truites rencontrées tout au long de cette rivière laisse penser que l’eau est saine. Ce canyon aquatique permet de s’initier aux sauts de différentes hauteurs au grand bonheur d’Enzo et Francesca. La deuxième partie du canyon, après le barrage est très végétale et sauvage jusqu’à la C8 finale qui ponctue ce canyon. On peut y équiper soit un rappel en rive gauche, effectuer un saut ou installer une tyrolienne. Puis nous nous frayons un chemin dans la flore pour arriver à la dalle qui marque le début de la raide remontée. Nous sommes rejoints par Pascal.
La sente assez bien marquée jusqu’à la route. Pour info les amarrages que nous avons installé le 30 août 2019 (voir compte-rendu) sont toujours en place et n’ont pas souffert.
Nous arrivons aux véhicules aux alentours de 14h00. L’apéro et le repas sont consommés chez Franck.
Franck
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Jean-Claude L. M.CanyonCanyon, initiation
Ruisseau de Fiumi Raghiunti – Sorio
Participants
ITP : Michaël D., Jean-Claude L., Franck Z.
Initiés : Florian, Mathis et Thomas G., Yohann L, Valérie L., Enzo Z.
Photos
Prévue à l’origine pour 17 initiés, cette journée n’aura finalement regroupé que 6 volontaires, et encore grâce à des inscriptions plus tardives. Et re-encore, dans le lot, 2 sont déjà rôdés au canyonisme puisque Valérie est une ancienne adhérente ITP et Enzo le fils de qui vous savez 😉
Presque 8 ans pour le plus jeune, un peu plus de 11 pour les 2 suivants, le canyon du Raghjunti se prête idéalement à une initiation pour des minots, surtout que l’eau est plutôt timide en cette période.
La première cascade d’une dizaine de mètres est équipée en version rappel guidé. Les plus légers ne feront pas d’excès de vitesse ! Les plus grands descendront également en version rappel classique.
Les oscuros sont appréciés par tous et c’est déjà la dernière vasque, équipée en mode tyrolienne.
Pique-nique sur la plateforme traditionnelle et retour tôt vers l’est.
JCL
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Jean-Claude L. M.SpéléoSpéléo et travaux
Buga di a Cutina et casetta, Ghisoni
Participants
ITP : Antoine B. (1), , Dominique D. (2), Michaël D. (3), Jean-Claude L. (1)Invité : Raymond C. (3)
(1) : samedi, dimanche
(2) : vendredi, samedi, dimanche
(3) : vendredi, samedi
TPST : 4h15
Photos
Travaux casetta suite
La dernière visite à la casetta et au gouffre s’était conclue sur la nécessité de changer le tuyau d’alimentation en eau d’une part et l’envie de visiter le réseau des Bosons en récupérant par la même occasion le matos qui s’était subrepticement échappé du kit lors du déséquipement du réseau supérieur par JC.
Dumè, Micca et Raymond sont déjà d’attaque le vendredi et posent le nouveau tuyau, un PEHD alimentaire d’un diamètre de 25 mm extérieur et 19 mm intérieur. Voilà, on sait tout de ce tuyau. On présume également qu’il sera assez costaud pour supporter le piétinement des sangliers et vaches de passage, il sera donc posé directement à terre. Les raccords sont faits provisoirement mais un bon débit arrive déjà à la casetta. Peu avant cette dernière, un T permet d’alimenter une grande poubelle de jardin qui servira à tenir au frais ce qui doit l’être.
Anto et JC arrivent le samedi matin. Ils sont vite mis à contribution pour créer une zone de croisement peu après la zone calcaire.
Après ce rapide échauffement direction le trou pour Anto, Micca, JC et … Francis qui cherche son idole, un certain Bernard T…
Après discussion c’est finalement JC qui équipera jusqu’au fond du puits d’entrée, pour gagner du temps…
JC récupère son matos au passage et tout le monde se retrouve à la base du puits des Bosons, là où on a le moins de (mal)chance de se prendre un parpaing voltigeur sur la tronche.
Pendant que Francis et Micca montent directement vers les Bosons sur cette corde de 1997 qui devrait tenir, Anto et JC remontent vers la sortie et bifurquent à la lucarne vers la vire des Bosons. Cette fois-ci c’est Anto qui équipe. Tout le monde se retrouve sous la dernière tirée du puits des Bosons. Francis et Micca ont déjà visité le terminus supérieur du puits, la corde de 1997 a bien tenu et en plus elle est fixée sur des maillons et plaquettes inox, celui qui en a fait la pose était prévoyant ! Maintenant c’est Anto qui se charge d’y monter avec pour mission de changer la corde de 1997 qui devrait encore tenir et poser une nouvelle corde de 2012 qui devrait tenir encore quelques temps… Finalement elle tient et c’est au tour de JC de monter pour finir le boulot et décrocher cette corde de 1997 qui a merveilleusement bien tenu.
Visite de l’alcôve mais JC ne parvient pas à dépasser la trace d’acéto déposée dans les années 2000, y’a pas de raison …
Déséquipement général et tout le monde se retrouve à la casetta. Francis, Micca et Raymond partent après un rapide gouter/casse-croute. Une chienne égarée et craintive (on apprendra plus tard qu’elle s’appelle Nono) vient timidement quémander quelques restes. Micca a appelé le numéro noté sur son collier pour informer son maitre de l’endroit où se trouve Nono. Elle passera le plus clair de son temps près de l’ancien chenil.
Divers petits bricolages pour les 3 restants jusqu’au repas du soir, avec notamment la recherche de la charogne qui empeste par moment les alentours. Celle-ci est finalement retrouvée grâce à l’odeur et au vrombissement des mouches à une trentaine de mètres en contrebas et vers l’amont de la casetta. Elle est enterrée du mieux possible, l’air redevient plus respirable.
Nuit calme et réveil à 7h pétante, sachant que le réveil a eu la délicatesse de sonner à l’extérieur. Les relents de charogne reviennent, Nono a dû y farfouillé cette nuit !
Reprise des travaux :
Dumè se lance dans la pose de briquettes à l’intérieur du conduit de cheminée afin de limiter les fuites de fumée à travers les murs.
Anto se charge de poser les raccords définitifs sur le tuyau d’eau. Un T avec une vanne de test pour chacun des 3 raccords, le 4ème T au niveau de la poubelle-frigo.
Les tuyaux sont métrés, on peut ainsi repérer facilement un éventuel problème.
En partant de la prise d’eau :
– 1ère section 4865 à 4816 soit 49 mètres (50 m en fait)
– 2ème section 5091 à 5042 soit 49 mètres (50 m en fait)
– 3ème section 5241 à 5192 soit 49 mètres (50 m en fait)
– 4ème section 4916 à 4866 soit 50 mètres
– 5ème section 5042 à 5029 soit 13 mètres
Longueur totale : 210 mètres (213 m en fait)
La prise d’eau est désactivée à chaque départ. Pour remettre en fonction, enlever le raccord bouchon et y raccorder le tuyau de prise d’eau. Si problème, partir de la casetta après avoir fermer les 2 vannes du bas, puis ouvrir les vannes en remontant jusqu’à ce que l’eau coule, le problème se situe dans la section précédente.
L’ancienne grille triangulaire de la cheminée a été posée en protection de la crépine, calée par des cailloux.
JC s’occupe du câblage électrique. Réfection des circuits d’éclairage avec ajout d’un 2ème groupe de leds au-dessus du réchaud à gaz et ajout de leds au niveau de l’ancien coin cuisine. Faute d’interrupteur prévu à la conception du boitier, ce dernier est commandé par le bouton « Mezzanine 1 », les 2 groupes de leds de la mezzanine étant dorénavent commandés par l’interrupteur « Mezzanine 2 ». La nouvelle batterie a l’air de tenir.
Pour terminer, pose de rubans aluminium sur les raccords du tuyau de cheminée.
Casse-croute, rangement, tri. Les véhicules sont en cour de chargement lorsque le maitre de Nono vient récupérer sa chienne, elle reste très craintive même envers lui.
C’est le départ, un gros orage s’abat sur le secteur durant la descente, la piste devient une rivière.
JCL
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Franck Z.CanyonCanyon, initiation
Bucatoghju, San Nicolao
Participants
ITP : Michaël D., Franck Z.
Initiés : Sam et Nils B, Corentin E, Enzo Z.
Cotations : V3.A3.II
TPEC : 4h00
Le rendez-vous est fixé à 07h30 chez Franck. Nous regagnons le parking situé à proximité du site archéologique, où nous sommes rejoints par Micca et Carine. Petite curiosité : la municipalité a mis en place un panneau d’interdiction de circulation au chemin sauf riverain… bizarre il n’y a pas d’habitation. Carine est mise à contribution pour effectuer la navette jusqu’à la cascade de l’Ucelluline. Belle surprise, le débit de l’eau a augmenté suite à la tempête des jours précédents et les vasques sont propres. Le parcours de ce canyon pourrait paraître banal mais Franck fait le spectacle sur le rappel de la deuxième cascade : après avoir rabouter les deux cordes, la 40 m est un peu juste, il déséquipe et descend en dernier. Afin de séparer les deux brins, Franck crochète le brin de rappel avec le mousqueton de sa grande longe.Grave erreur…
La descente se passe normalement jusqu’à ce que la grande longe se tanque dans le nœud de raboutage. La grande longe est vraiment longue, trop longue pour être sortie. Un bref chek du matos sur soi : un basic, le touzet. Parfait pour faire une pédale. Franck grimpe sur l’équipement d’auto-secours et décroche la fameuse longe de la corde sous les applaudissements de l’assistance puis reprend sa descente.Grave erreur…
Franck fier de son auto secours oublie le basic sur la corde. LA Boulette, la corde ne peut plus être rappelée, d’un côté le basic, de l’autre le nœud de raboutage. Heureusement on peut revenir sur le rappel en remontant le long du pont.
Par ailleurs un rappel équipé au milieu de la végétation nous fera perdre encore un peu de temps : c’est l’aventure à la Mike Horn.
Le reste du canyon se fait tranquillement jusqu’à la vasque finale où toujours de nombreux spectateurs observent nos manœuvres.
Nous sortons du canyon aux alentours de 14 heures. Le pique-nique salvateur est consommé au bord de la rivière sous le pont. Nous quittons les lieux vers 16h00.
Franck
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Franck Z.CanyonCanyon, initiation
Fiumi Raghiunti – Sorio
Participants
ITP : Michaël D., Franck Z.
La famille : Stéphanie et Esteban G, Enzo Z.
Cotations : V2 A2 I
TPEC : 2h30
En pleine crise de la quarantaine, la cousine de Franck s’est lancé tout un tas de défis à accomplir dont notamment faire une initiation au canyon. De visite en corse, nous lui proposons de venir découvrir cette belle activité dans le ruisseau du Fiumi Raghjunti.
La préparation du matériel s’effectue la veille, essai de combi, chaussures canyon, chaussons, poulie, cordes etc…
Le rendez-vous avec Micca est fixé à 7h30 au PN4. Arrivés au parking, tout le monde s’équipe et la petite montée jusqu’au départ permet au groupe de s’échauffer.
Nous prodiguons les conseils de base sur le canyonisme et l’utilisation du 8. La messe étant dite, la main courante et rappel guidé sont installés. Le départ dans la première cascade est hésitant on sent de l’appréhension dans les regards. La suite se déroule sans soucis jusqu’à la tyrolienne finale. Les participants ont l’air heureux à l’arrivée : c’est bien là l’essentiel, offrir du plaisir.
Nous sortons du canyon aux alentours de 12h30 et concluons cette matinée par un petit apéro et pique-nique sur la petite terrasse jouxtant le pont.
Franck
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Jean-Claude L. M.SpéléoSpéléo, exploration
Grottes de Mughia et des Veaux Marins – Calvi
Participants
ITP : Christophe C., Michaël D., Jean-Claude L., Noël R., Alexia S. B.
Individuel : Jean-Yves C.
Invités : Loïc et Stéphanie C., Léa
TPST : 2h00
Traces Mughia
Photos
La grotte des Veaux Marins, cette arlésienne vieille de quelques années, plusieurs fois programmée, plusieurs fois déprogrammée. Cette fois-ci on tient le bon bout, météo correcte et au moins 3 motivés sûrs, ça va le faire !
D’autres participations se décident finalement samedi en fin d’après-midi, Nono peut prendre son fourgon avec boule, il pourra donc tracter les 2 trimarans à pédales de Christophe.
Ce sera donc 2 équipes qui partiront à l’assaut des veaux marins.
Les pedibus jambus composée de Jean-Yves, Micca et JCL. Ils ont opté pour des accès traditionnels, à pieds puis à la nage.Les nautical, composée de Stéphanie, Alexia, Nono, Christophe, Loïc et Léa. Ils utiliseront les 2 trimarans à pédales et feront le trajet depuis la mise à l’eau de Calvi.
L’objectif commun est de se retrouver à midi dans la grotte des Veaux Marins.
Cette heure de rendez-vous laisse le temps aux pedibus jambus de voir à quoi correspond la Grotte Mughia notée sur la carte IGN au sud de l’anse Recisa.
Départ direct depuis la D81b approximativement à la verticale de la grotte, descente délicate dans des roches gréseuses mal liées avec quelques passages aériens, faut pas se louper…
Une grotte apparait peu à peu. La mise à l’eau s’effectue depuis l’autre côté de la petite anse. L’entrée se situe quelques mètres au-dessus du rivage, c’est une fracture verticale d’environ 5 mètres de large sur 7 ou 8 de haut, elle se resserre rapidement en un couloir d’un mètre de large. Le plafond baisse également jusqu’à un passage plus étroit d’un mètre de haut sur 0,50 mètre de large, ce dernier donne accès à la petite « salle » terminale. Le tout fait entre 25 et 30 mètres de long. Cette grotte s’est semble-t-il développée à la faveur de l’érosion différentielle d’un dyke.
Dans le prolongement côtier vers le sud-ouest se situe peut-être la grotte Mughia. C’est une traversée de quelques mètres qui s’ouvre au raz de l’eau avec une ouverture en hauteur. C’est probablement le mugissement provoqué par le passage de l’eau lorsque la mer est agitée qui a donné le nom à cette grotte. Une vire permet de faire la traversée les pieds au sec.
Le retour vers la route s’effectue par la crête qui suit, plus confortable.
Direction maintenant la Revellata. Le Berlingo est laissé au bout de 1,5 km de piste au départ d’une piste secondaire qui se dirige au sud des Veaux Marins. La descente est également raide, mais les prises de pieds et de mains sont plus sûres. Il est midi lorsque les pedibus jambus arrivent au bord de l’eau et une demi-heure plus tard les voilà devant la grotte.
Belle entrée au raz de l’eau, plusieurs mètres de large et plusieurs mètres de haut, c’est volumineux. Après une vingtaine de mètres de nage la galerie principale s’oriente perpendiculairement à gauche. Encore une quinzaine de mètre et c’est l’arrivée sur une plage de sable. Puis les galets remplacent le sable, un passage plus étroit et c’est la fin au bout d’une trentaine de mètres à sec. Sur la paroi gauche des draperies de calcite donnent l’illusion d’une cavité karstique et des galets agglomérés témoignent d’un ancien remplissage. L’ambiance est inhabituelle pour les topi, du volume, le bruit des vagues, la lueur de l’entrée au loin, et de temps en temps le bruit des bateaux qui font une incursion dans l’entrée.
JY n’est pas venu que pour la beauté du site, il sort ses jumelles infrarouge et 5 chauves-souris sont repérées en direction de l’entrée. Une dizaine seront également comptabilisées visuellement par Micca dans la petite galerie qui part à droite de l’entrée. Par contre aucune détection sonore n’a pu être enregistrée.
Direction la sortie maintenant et c’est à ce moment qu’apparaissent les nautical sur leurs 2 trimarans rouges. Ils ont été retardés par une accident de la circulation qui a bloqué la route.
Pique-nique sur les embarcations, les pedibus jambus, qui ont laissé leurs casse-croutes dans le véhicule, se font nourrir par les nautical.
Les explorations spéléologiques ne sont pas terminées, 2 autres cavités sont visitées à quelques dizaines de mètres au sud-est des Veaux Marins.
La première avec une belle entrée en porche, une galerie suit sur une vingtaine de mètres et se termine sur un gros pilier dont on peut faire le tour. Au fond à gauche, une autre entrée plus étroite permet de faire une traversée.
La deuxième est une grande fracture obscure d’une cinquantaine de mètres de long et 2 à 3 de large. Au fond se sont accumulés des troncs et branches, une petite plage termine également la galerie. Divers débris jonchent les galets, principalement des bouts de bois, mais aussi des semelles, tongs, flotteurs, etc.
Retour à l’air libre, les nautical accompagnent les pedibus jambus vers leur anse de mise à l’eau. Séparation et chacun reprend son chemin en sens inverse.
Les pedibus jambus feront un détour par Notre Dame de la Serra pour profiter du point de vue et de sa pinède ombragée pour un rafraichissement et un petit gouter. Un autre détour sera effectué pour voir le fameux Monolithe d’Algajola.
Un peu plus de monde sur la route pour le retour, un dernier rafraichissement sera de nouveau apprécié à Ponte Leccia.
JCL
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itpSpéléoSpéléo et travaux
Buga di a Cutina et casetta, Ghisoni
Participants
ITP : Antoine B. (1), Wanda C. (2), Dominique D. (3), Jean-Noël D. (1), Michaël D. (2), Éric G. (1), Jean-Claude L. (1), Noël R. (3), Alexia S. B. (3), Franck Z. (1)
Invités : Alexandre C. (1), Raymond C. (2), Amélie D. (1)
(1) : samedi, dimanche
(2) : vendredi, samedi, dimanche
(3) : vendredi, samedi, dimanche, lundi
TPST : 4h30
Photos
Les topi en estive
Ce weekend à Ghisoni avait été programmé suite à la prise de contact d’un couple de spéléos américains, de passage en Corse, et qui souhaitaient également en découvrir les dessous. L’idée était de faire d’une pierre 2 coups, faire découvrir LE trou corse, et en profiter pour restaurer la cheminée et finir la fixation de la couverture de la casetta. Mais plus aucune nouvelle malgré les relances, c’est ce qu’on pourrait appeler un american rabbit !
Une partie des topi est sur place dés le vendredi pour préparer la casetta, l’emplacement des tentes et le chantier cheminée. La remise en service de l’alimentation en eau pose problème, elle fonctionnera par intermittence tout le week-end malgré plusieurs tentatives de réparation. Le remplacement du tuyau d’arrosage par un PEHD de plus gros diamètre va devenir une nécessité …
Jeudi
Rendez-vous à Leroy Merlin pour Jean-Claude, Dumè, Éric, Micca et Alex, qui faisait déjà des achats sur Bastia et qui était en camion. Après nos achats, nous nous retrouvons tous au local, on a encore du boulot, il faut encore tout préparer : le matériel pour l’aménagement de la casetta et l’équipement pour la cavité. Les 4×4 seront bien chargés pour l’expédition Ghisoni.
Vendredi
Dumè, Micca et Raymond se sont donnés rendez-vous à 8h30 à la boulangerie d’Alistro. Finalement ils arriveront plus tôt et démarreront à 8h15. Arrivée au départ de la piste aux environs de 9h10. Belle surprise, elle sera faite quasiment tout d’un trait, il n’y aura pas beaucoup de branches à évacuer sur le chemin. Nous voilà au parking, il est 10h10. On commence par transporter une partie des briques à la casetta, et nous nous dirigeons immédiatement vers le ruisseau car sans eau nous devrions mettre un terme au week-end bricolage. En quelques minutes, après avoir les mains bien gelées, le captage est nettoyé et l’eau se remet à couler. Hourra ! Un message est vite envoyé pour prévenir les autres. Dans l’après-midi Micca et Dumè démontent la cheminée. En fin d’après-midi Nono, Alexia et Wanda les rejoignent. Durant la nuit un renard a tourné autour de la casetta et s’est même frotté aux tentes.
Samedi
« Il faudrait 6 briques de 40 x 20 x 5 ! ». Ce message arrivé en fin d’après-midi du vendredi n’a pu être satisfait, on verra donc sur la route. Arrêt à une briconnerie d’Alistro, juste avant l’ouverture. On patiente une vingtaine de minutes, 3 véhicules se garent et 3 employés en sortent, le compte y est. L’accueil par ce qui semble être un chef fait du bien en cette période de grosse chaleur, ça rafraichit ! Un employé nous donne quand même l’information essentielle, ils n’en ont pas.
Arrêt traditionnel au bar-boulangerie d’Aléria pour le café. C’est bizarre cette sensation d’être transparent. Malgré plusieurs regards dans notre direction aucune attention à notre présence. Nous nous levons au bout d’un quart d’heure d’attente, direction le bar du croisement où nous sommes rapidement servis et avec le sourire. Ça tient à pas grand chose la réputation d’un commerce !
Route de Maison Pieraggi, « Tient, si on appelait le Bigmat de Ghiso ? ». Bingo, ils en ont (des briques) ! On n’est pas à un détour de 20 km près. Accueil qu’on peut qualifier de normal, les briques sont rapidement chargées dans le Def et nous voilà enfin en direction de la casetta.
Nouveau message « Il faudrait 4 sacs de mortier et de béton en plus ! ». C’est bizarre, d’un coup il fait terriblement chaud dans ce Def, pourtant il n’y a pas de chauffage.La demande est finalement transmise à JN qui se trouve plus en amont sur la route, il les prendra à Moriani.
Voilà ENFIN la casetta !
Pendant que les cheministes cheminent, les toitistes toitent. Lors du remplacement de la charpente et la pose des bandes de caoutchouc de couverture il avait manqué des vis de fixation pour ces dernières. Cette fois-ci, armés d’une boite de 500 vis terrasse inox tête fraisée, nous complétons la fixation des bandes. Plus d’une centaine sont posées, ça ne devrait plus bouger, poil au nez !
Sur ce toit se prélassent au soleil quelques poches de douches solaires, un coin douche est créé à l’aplomb côté rivière, il était auparavant à côté du chenil.
Les tôles ondulées transparentes de l’avancée sont également déposées et retournées afin de positionner les trous de fixation en haut des ondulations. Il pleuvra moins dessous !
Repas avec les restes de la veille (bonnes lentilles) et quelques grillades.
Pendant que les cheministes continuent à cheminer, un quatuor se décide à faire quelques exercices de musculation des bras. Le parking des châtaigniers étant un peu embouteillé, un nouveau emplacement est dégagé après tronçonnage de quelques branches. Le Def vient à la rescousse pour arracher une grosse branche de châtaignier prête à tomber et un sapin. Entre 2 et 3 véhicules pourront ainsi s’y garer. Ça tombe bien puisque Micca doit descendre récupérer Alex dont la moto fait un refus pour continuer la montée.
La piste est également râtelée sur 150 mètres.
Au menu du soir diverses charcutailles, grillades et salade de patates !
Deux renards sont aux aguets dans la nuit, ils attendent les restes. Chacun retrouve sa couche, qui dans la casetta, qui sous tente, Alex à la belle étoile et JC dans le Def.
Dimanche
Pendant que les cheministes cheminent encore, les trouistes montent au trou. On n’a pas apporter tout le matos pour rien !
Après discussion c’est finalement JC qui équipera jusqu’au musée, pour gagner du temps…
Atterrissage sur la première margelle, gros purgage. Certains doivent s’amuser à jeter des cailloux dans le trou, on peut le comprendre, c’est tentant quand on voit une ouverture comme ça. Tient, un mousqueton ! Hibou !, non, Chouette !, c’est celui qui manquait après la dernière visite en mai 2021 !
Arrivée sur la deuxième margelle, pose des mousquetons. Tient, un kit qui se fait la malle, quelle idée ! Un mousqueton de retrouvé, une quinzaine de perdus ! Un geste malheureux et la longe du kit a lâchement lâché son mousqueton. JC en est quitte pour équiper le reste du puits d’entrée avec ce qu’il a pu récupérer en mousquetons et plaquettes (ça sert d’en avoir toujours sur soi…). Le kit épris de liberté s’est arrêté après l’étroiture sur le plan incliné pierreux. Remontée, puis fin de l’équipement pour JC sans autre mésaventure. On peut pas dire que perdre sa bouteille dans un trou du musée en soit une…
Franck prend la relève. Équipement sans souci, à un amarrage prés, celui qui débute la vire intermédiaire et qui est équipé. Pas grave mais le mousqueton manquera pour la suite. Franck sera ravitaillé en vol, plus 2 autres mouskifs pour équiper les nouveaux spits plantés. Il faut maintenant 11 amarrages dont 8 avec plaquettes depuis les 2 en plafond pour tout équiper.
Visite rapide de ce fond, c’est une première pour Wanda, Éric et Micca. Photos souvenirs et remontée. Franck commence, suivi par Wanda, Alexia, Éric et ?
« Tu déséquipes ? »
« A choisir je préfère récupérer le kit au musée et le remonter »
JC fera donc la voiture balai. Arrivée au musée sans perte de matos, bizarre.
On reste dans le même ordre jusqu’à la sortie mais ça ne va quand même pas finir aussi tranquillement ?
JC est à la margelle maudite, il enkite le mou de corde, fait un peu de ménage dans son matos qu’il croit avoir accroché au kit, ce dernier bascule et …Eh oui, le matos non accroché se fait lui aussi la malle et part visiter le fond du puits d’entrée.
Rééquiper et redescendre ? Là-haut le tonnerre gronde et résonne dans le puits d’entrée, Franck et Micca attendent sous l’averse. Le matos patientera et ce sera l’occasion d’y descendre la prochaine fois et faire découvrir le réseau des Bosons à ceux qui ne connaissent pas cette partie de la cavité.
Retour à la casetta, les cheministes cheminent toujours mais ça prend de la gueule. La hotte est crépie au mortier, la chauve-souris en métal découpé a retrouvé sa place et les poutres du linteau sont en cours de pose. Côté toit la calandrite est posée autour du conduit de sortie. Il ne reste plus qu’à essayer la cheminée…
Pas de vrai repas, c’est plutôt plusieurs apéros qui se succèdent avec au final le cuissot de marcassin apporté par Alex, il sera découpé et grillé.
Le séjour alpestre prend fin pour presque tous, Alexia, Nono et Dumè descendront le lundi.
JCL, Micca
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Jean-Claude L. M.CanyonCanyon, descente
La Bravona, Pianello
Participants
ITP : Antoine B., Éric G., Michaël D., Jean-Claude L.
Cotations : V3.A3.III
Photos
La Bravona, petit canyon de Castagniccia où l’eau est toujours présente, même en période estival. C’est pour ainsi dire le jardin de Micca où d’ailleurs nous nous retrouvons pour un petit café.
La fraicheur matinale est bien présente aux alentours de Campi, le thermomètre affiche 21°. L’option prévue pour la sortie du canyon est d’éviter la remontée éprouvante par le maquis et de continuer dans la rivière sur 600 mètres pour remonter vers le hameau de Pianelluccio par un chemin de randonnée. Cette option nécessite une navette, le véhicule de Micca est laissé sur un parking au débouché du chemin.
Départ de la marche d’approche vers 9h40, un 1/4 d’heure plus tard nous voilà en haut de la première cascade de 25 mètres. Celle-ci tombe dans une grande piscine naturelle où se rafraichissent déjà un groupe de baigneurs.
Changement traditionnel de la sangle d’amarrage et c’est parti, il est 10h15. L’eau n’est pas glacée, elle est juste bien fraiche.
Micca se charge des équipements sous l’œil vigilent d’Anto. Les sympathiques rappels de ce canyon se succèdent, entrecoupés par quelques bains aussi nécessaires que rafraichissants. C’est ainsi que nous arrivons au pied de la C17 finale. C’est de là que s’effectue la traditionnelle remontée par le maquis, et vu l’option choisie c’est de là qu’on continuera par la rivière. C’est donc de là que commence un itinéraire inconnu pour nous et c’est aussi à partir de là que la rivière change d’aspect. Un dépôt blanchâtre apparait sur les rochers qui émergent de l’eau. Sous l’eau c’est pire, une couche de matière brunâtre et filamenteuse laisse à penser que la rivière semble polluée à partir de cet endroit. Cette « pollution » pourrait provenir de l’affluent Nespoli, qui coule encore contrairement à ce qu’on avait imaginé. Pauvres baigneurs qui pensent profiter d’une eau claire et limpide en aval de la confluence !
Les piliers de l’ancienne passerelle sont atteints au bout d’une heure de marche sur des rochers savonnettes. C’est de là que s’effectue la montée vers le village. C’est un large chemin de rando, bien tracé et repéré par des marques jaunes. Il s’élève sur la pente raide par plusieurs lacets et les 188 mètres de dénivelé sont avalés en une demi-heure. L’approche du hameau est moins réjouissante, divers détritus témoignent du retour à la civilisation.
Une belle fontaine-lavoir où l’eau coule en abondance nous permet une petite rincette.
Le pique-nique se prendra à l’ombre de Notre-Dame des Grâces, lieu de pèlerinage postcanyon traditionnel maintenant.
JCL
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Jean-Claude L. M.CanyonCanyon, descente
La Ruda, Corscia
Participants
ITP : Romain B. A., Antoine B., Christophe C., Michaël D., Jean-Claude L., Franck Z.
Cotations : V3.A3.III
Photos
Suite au report de la visite de la grotte des Veaux Marins une sortie aquatique est quand même programmée lors de la réunion du jeudi soir, le canyon de la Ruda dont la dernière descente remonte au 14 juillet 2018.
Rendez-vous traditionnel au PN4, arrêt café à Ponte Leccia et le minibus de Franck se gare à l’arrivée du canyon, qui est, et ça tombe bien, le départ de la marche d’approche ! Pas d’autre véhicule, on devrait être tranquille.
Première surprise, le sentier de jonction vers le sentier de la Scala di Santa Regina a été aménagé et nettoyé. Il en est de même du chemin menant au départ du canyon. La crainte de batailler avec le maquis s’est dissipée et 50 mn plus tard nous voilà au Ponte Sottano.
Préparation rapide et même s’il n’a pas fait excessivement chaud lors de la montée il y a hâte de faire trempette. Ceci étant, le niveau d’eau est exceptionnellement bas et ne présage pas de bonnes cascades arrosées.
Si l’eau des vasque est globalement claire, certaines commencent à changer de couleur et sont évitées dans la mesure du possible.
Pas une goutte d’eau dans la cascade de 17 m qui aurait dû être le clou de la descente (voir la comparaison entre juillet 2018 et ce jour dans l’album photos …). Anto y fait une démo d’une technique de réchappe permettant de palier à une corde trop courte pour le rappel.
Autre particularité de ce canyon, le saut du Ponte d’Accia. Connu pour être de 11 mètres, il ne sera pas reconnu ce jour puisqu’après une mesure précise à la corde il ne fait que 8 m ! Un mythe tombe.Le niveau d’étiage n’incite pas à faire le grand saut et seuls Anto et Christophe se lancent dans la petite cible (sauter parallèlement à la rivière et pas perpendiculairement au pont 😉
L’option de continuer par la rivière pour rejoindre la route permet de profiter de quelques vasques supplémentaires et du passage sous blocs, malheureusement pas arrosé ce jour.
Durée de la descente 3h30.
Le pique-nique se fera à l’ombre à la Fontana di a Vignenti. Fin des agapes, coups de klaxon, voilà Émilie en famille et en route pour Ile Rousse qui s’arrête pour un coucou amical.
Retour vers Bastia plus ou moins endormis avec au passage la désolante vue sur le feu qui sévit sur les hauteurs de Castellu-di-Rustinu.
JCL
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Michaël D.CanyonCanyon interclubs, descente
Le Bucatoghju, San Nicolao
Participants
ITP : Michaël D., Franck Z.
Corse Canyon : Alexandre C., Célia et Éric R., Jean-Marcel V.
Mixte : Antoine B.
Invitée : Roxane T.
Cotations : V3.A3.II
Photos
A la suite du canyon de la Richiusa, Alex membre de l’association Corse Canyon, invite toutes les personnes présentes à la prochaine sortie organisée par quelques membres de Corse Canyon.
Rendez-vous au parking de l’arrivée du canyon. On charge tout dans le mini bus de Franck. On reprend la route et lorsqu’on se gare, on tombe sur Éric et sa fille qui étaient venus pour faire la partie haute du canyon car ils n’avaient pas la possibilité de faire une navette. Que la corse est petite de tomber à la minute près exactement au même moment sur quelqu’un qui part pour faire la même chose !!!
On ne dira pas de nom mais la petite montée raide a été montée à 4 pattes par une personne qui avait abusé de musculation la veille. On arrive au départ aux alentours de 9h15. On s’équipe.
Les cascades s’enchainent rapidement. Le premier à descendre en rappel part équiper la cascade suivante. On rattrape un pro bien sympa qui nous a proposé d’utiliser la tyrolienne qu’il avait installée. On termine à 12h.
On se réhydrate au pont génois.
Micca
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Michaël D.CanyonCanyon, initiation
La Richiusa, Bocognano
Participants
ITP : Michaël D., Franck Z.
Corse Canyon : Alexandre C.
Initiée : Roxane T.
Cotations : V3.A3.III
Photos
Suite à notre réunion hebdomadaire du jeudi soir (où le local était quasiment désert), très peu de volontaires pour faire une sortie spéléo ce week-end initialement prévue au calendrier. Nous décidons de reproposer la Richiusa car certains n’avaient pas pu la faire le week-end dernier.
Premier arrêt, Multari à 8h30, puis au « Chalet » après Vivario aux alentours de 10h15.Nous chargeons le mini bus de Franck, du moins pas en totalité, car au moment où nous nous répartissons les affaires dans les kits, Alex s’aperçoit qu’il a oublié en totalité son matériel canyon dans sa voiture. Heureusement Franck avait un casque en plus. La montée se passe bien, les nombreuses pauses aidant.
Nous entamons le canyon vers midi. A l’aide de 2 SARs, 2 mousquetons et 2 dégaines nous réalisons un baudrier de fortune à ce canyoneur « égaré ». Franck et Micca équipent, assistés de Roxane qui est très motivée pour apprendre. Pendant ce temps Alex évitera au maximum les rappels car le baudrier est tout de même inconfortable. Nous rattrapons deux équipes de pros.
Fin du canyon à 14h00. Retour tranquille au véhicule. Puis direction, comme l’appelle Alex, la 3ème mi-temps. Nous échangeons un bon repas à la fontaine à la sortie de Bocognano avant de rentrer.
Micca
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Jean-Claude L. M.CanyonCanyon, initiation
La Richiusa, Bocognano
Participants
ITP : Christophe C., Jean-Claude L.
Initiés : Clément B., Claire C., Guillaume C., Corentin M., Louise T.
Cotations : V3.A3.III
Photos
La descente de la Richiusa le 4 juillet 2021 avait laissé un bon souvenir, nous avions eu le canyon entièrement pour nous, pas âme qui vive tout le long de la descente. On remet le couvert cette année avec quelques jours d’écart et néanmoins un peu d’espoir de tranquilité, d’autant plus qu’une initiation familiale était programmée.
Départ du N°4 vers 7h45, trajet tranquille et silencieux, véhicule électrique oblige. Arrivée vers 9h30, le parking est pratiquement vide, c’est bon signe ! Préparation rapide, 9h45 c’est le départ sous un soleil radieux et une température clémente. Montée pépère, début de la descente vers 11h15.
Niveau d’eau déjà estival dans le canyon, le premier saut permet de se rafraichir. Quelques touristes se prélassent au soleil.
Le premier rappel est maintenant en vue, 3 « canyonistes », 2 hommes et une femme, en short et teeshirt mais sans casque s’apprêtent à descendre sur une cordelette de 8mm en double. Pourquoi pas, c’est comme ça que certains ont commencé le canyon dans leur jeunesse, il y a fort longtemps dans les années 80 …
Refus de la dame, impossible pour elle de se pendre sur le baudrier, elle shuntera le rappel en rive droite.
La vasque d’arrivée permettait avant son engravillonnement un beau saut de 6 ou 7 mètres, impossible maintenant. Il reste l’espoir d’une vidange par une prochaine crue. C’est une première expérience de rappel pour certains(e), examen réussi !
Sauts, rappels et toboggans se succèdent jusqu’à la cascade de 12 mètres précédant l’étroiture. Le leadeur du trio de « canyonistes » nous informe que la dame s’est blessée dans la vasque, une entorse du genou.
Équipement rapide de la cascade, Christophe gèrera la descente pendant que JC ira près de la victime. Ses coéquipiers ont tenté en vain d’appeler le 112. La dame refuse de s’éloigner de la vasque, la fraicheur de l’eau atténue sa douleur. JC invite le leadeur à monter vers la crête par l’échappatoire jusqu’à trouver du réseau. De notre côté, nous continuerons la descente après avoir laissé une couverture de survie en pressentant une certaine durée avant que les secours puissent être alertés et intervenir. L’autre coéquipier porte un teeshirt orange, ça tombe bien, il reçoit la consigne de bien l’agiter à la vu de l’hélico.
Les rappels suivants seront équipés en double afin d’accélérer la descente, mais en profitant quand même de la plus belle section de ce canyon. Le joli saut de 4 mètres dans la grande vasque sera équipé en rappel guidé. Le niveau d’eau est bas, pas le moment de prendre de risque avec une glissade et une chute sur le rebord rocheux qui est près de la surface.
Sortie du canyon vers 14h30, le 112 est obtenu en haut du premier ressaut de la marche de retour. Ils ont pu être joints par le leadeur des « canyonistes », mais d’autres interventions sont en cours et compte tenu de la blessure relativement bégnine l’hélico sera envoyé dés que possible.
Retour au parking, pique-nique sur place, l’hélico passe au-dessus de nous, il est 15h35.
Retour vers Bastia dans le silence feutré de la limousine électrique, mais un peu plus secoués 😉
JCL
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Jean-Claude L. M.CanyonCanyon, initiation
La Richiusa, Bocognano
Participants
ITP : Romain B. A., Christophe C., Michaël D., Jean-Claude L., Marie Pierre R.
Initiées : Vanessa C., Roxane T.
Cotations : V2.A4.II
Photos
Le ciel des associations fédérées s’est éclairci, les gros nuages noirs qui faisaient craindre une interdiction total d’accès au canyon de la Purcaraccia se sont dissipés suite à la parution de l’arrêté préfectoral 2022. Les membres fédérés peuvent donc, sous certaines conditions, continuer à pratiquer leur passion dans ce canyon et même à y initier des adhérents potentiels.
Il n’en demeure pas moins que le problème global de sur-fréquentation du massif de Bavella va au delà de cet arrêté et qu’une régulation de l’accès à ce secteur se met en place. Interdiction de se garer en bord de route, fermeture des parkings naturels, ouverture de parkings payant, ce sont des solutions classiques dans ces cas de figure. C’est ainsi que la descente de la Vacca est programmée avant que toutes ces mesures de régulation ne soient entièrement mises en place.
Petit arrêt en passant devant le chemin d’accès à la Purcaraccia, des rubalises et une chaine barrent le passage. Une copie de l’arrêté préfectoral est affichée ainsi qu’un panneau d’interdiction. Ce dernier est plutôt destiné aux zestrangers, il est écrit en anglais « NO PUBLIC ACCES – except for socio-professionals and groups supervised by federal instructors ». Même en anglais les fédérés sont pris en compte.
Pour une fois la machine administrative se montre efficace, le parking de la Vacca est fermé par de gros rochers. Des panneaux d’interdiction de stationner sont déjà en place le long de la route. Néanmoins la charrue est un peu mise avant les bœufs puisque s’il est maintenant interdit de stationner, il n’est pas proposé de parking payant. Nous nous garons sur un terre plein une centaine de mètres avant le départ du chemin en espérant une période de tolérance … Les places sont chères, il a fallu négocier fermement avec un couple de touristes de la belle gique afin de pouvoir garer nos 3 véhicules, la nature ça se partage ! Il apprendront que la femme corse peut être une belle rose, mais que sa tige est garnie d’épines …
Le canyon est atteint en moins d’une heure de marche. Nouveauté, le réseau GSM semble passer en 4G, une photo est envoyée en test sur le groupe Spelunce, ça marche !
Une grosse 1/2 heure de préparation et nous voilà à profiter de la fraiche eau. Fraiche mais pas froide, comme dans la Purcaraccia la semaine précédente l’eau est déjà bien réchauffée par le soleil.
Parcours classique, c’est Micca qui se charge de l’équipement des cascades pour ceux qui ne veulent pas sauter, il sera bientôt prêt pour l’initiateur. Le passage derrière le rideau est bien apprécié, ainsi que la grotte avec le petit circuit sous l’eau, agrémenté par la frontale de Micca qui donne de magnifiques effets d’éclairage. À renouveler avec plusieurs lampes.
Pas de saut pour la C10, tout le monde profite du beau rappel à raz de la cascade.
La fin du parcours est atteinte en moins de 3 heures. Le réseau GSM est également présent mais seulement en 3G. Nouvelle tentative d’envoi d’une photo, mais pas sûr que cette dernière soit partie depuis le canyon …
La remontée sera comme d’habitude bien raide et chaude, sauf pour Christophe qui, uniquement par galanterie envers la gente féminine, récupèrera d’abord un premier kit, puis un deuxième, ces dernières acceptant ce soulagement uniquement pour lui faire plaisir ;-). Il faut quand même noter le caractère particulièrement égoïste de ce dernier qui n’a pas voulu partager ce fardeau avec les autres mâles de la bande :-))
Retour aux véhicules, la fourrière n’est pas passée et pas de PV sur les pare-brises !
Il faudra dorénavant gérer cette facette de l’activité sur Bavella, ce sera forcément pénible au début mais après résilience on y pensera naturellement comme on pense au matos, à la météo, aux risques incendies, aux assurances, ça fera partie de la préparation d’une sortie.
Il n’est pas loin de 17 heures lorsque nous arrivons près de notre lieu de pique-nique habituel. Là aussi l’accès aux parkings est fermé par des rochers, nous nous garons le long de la ligne jaune continue …
Déjeuner à l’heure du gouter, au même endroit plus ou moins aménagé que la semaine précédente. Partage des denrées dans la bonne humeur et avec la satisfaction d’une journée bien remplie.
Direction le sud pour Roxane, le nord pour les autres. Circulation fluide, comme le matin.
JCL
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Jean-Claude L. M.CanyonCanyon, initiation
Purcaraccia, Quenza
Participants
ITP : Romain B. A., Michaël D., Jean-Noël D., Éric G., Jean-Claude L., Jean-Luc S., Franck Z.GCC : Anna R.Initiées : Muriel C.
Cotation V4.A2.II
TPEC : 3h00
Photos
Les conditions d’accès au massif de Bavella étant incertaines pour la période estivale, une sortie “Purca” est décidée avant d’éventuelles restrictions arbitraires envers le milieu associatif. Sept topi motivés sont rejoints par une initiée récidiviste « Mumu » et une jeune GCC dite « Paupiette ». On n’en donnera pas l’explication pour ne pas heurter les âmes sensibles :-).
Résumé du trajet aller : premier rendez-vous 7h30 au PN4 pour Mumu, Franck et JC, puis 8h15 à Linguizzetta pour Micca, puis 8h40 à Aléria pour Anna et JL, ainsi que pour JN, Éric et Romain qui ont roulé à part. Faut covoiturer qu’ils disent, c’est pas seulement écolo, mais c’est maintenant écono aussi. Circulation fluide dans l’ensemble sauf à Ghisonaccia où une course pédestre a eu la judicieuse idée d’emprunter une partie de la route nationnale …
C’est finalement vers 10h que nous nous garons sous le col de Larone. Un seul véhicule de pro mais une bonne vingtaine de « touristiques ».
La descente commence peu après midi après une marche d’approche démarrée sur les chapeaux de roues, calmos y’a des personnes âgées dans le groupe ! Final plus tranquille avec les habituelles hésitations. Nous optons pour descendre directement au début des toboggans.
C’est le début de la saison touristique, le rocher n’a pas encore été raboté, les algues sont encore présentes en relative abondance, ça glisse. Abondance peut-être liée à une eau précocement plus chaude. La C5 qui suit les premiers toboggans est ainsi équipée par précaution.
Pendant ce temps, Mumu et JC entame l’équipement de la C45 suivante et descendront en simple. Franck raboutera la corde de rappel dés libérée afin de pouvoir accélérer les passages et c’est JL qui descendra la deuxième corde.
C’est maintenant le joli saut de 4 mètres, petite frayeur pour Romain qui glisse au moment de prendre son appel, pas de mal.
La C40 est équipée en version vasque suspendue, cheminement beaucoup plus sympa. Nous assurons encore une fois la maintenance des sangles et changeons celle qui double le dernier relai (nous l’avions déjà changée 2 années auparavant !).
Les derniers toboggans sont descendus par presque tout le monde… Anna aime les toboggans comme elle aime les paupiettes, elle reprendra une portion de celui dit de la mort. Retour tranquille vers les véhicules avec croisement d’un peu plus de touristes.
Résumé de la partie canyon : 1h30 de marche d’approche, 3h de descente, une petite heure pour le retour, pas mal pour un groupe de 9.
Pique-nique traditionnel sous les pins peu avant le pont de Calzatoju.
Arrêt en partant au camping U Ponte Grossu où nous faisons un petit coucou à Audrey, ancienne topi qui fait la saison chez le pro du canyon.
Retour vers Bastia avec les mêmes étapes qu’à l’aller et fin d’une journée bien remplie et bien sympathique.
JCL
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Franck Z.CanyonCanyon, descente
Le Macini, San-Gavino-di-Fiumorbo
Participants
ITP : Antoine B., Michaël D., Franck Z.
Cotation V4.A2.III
La descente de la Purcaraccia était initialement prévue et programmé par JCL. Cependant, les Journées Européennes de l’Archéologie étaient également programmées en Haute Corse, à Lucciana cette année, une douzaine de Topi ont préféré s’y instruire (ndlr : voir compte-rendu précédent).
Mais après une semaine de chaleur, trois irréductibles canyonneurs étaient plus attirés par la fraîcheur des rivières et de l’eau, tel le drogué en manque de came.
Le rendez-vous, matinal, est prévu à 7h30 à Multari. Le duo sera rejoint au point-chaud d’Alistro par Micca pour le traditionnel café.
Arrivé au parking marquant le départ du sentier « mare e mare centre » nous chargeons cordes et un morceau de plastique découpé par Micca pour annihiler le frottement de la corde sur la roche au départ de la C30. Nous ne l’installerons pas aujourd’hui faute de porteurs pour le perfo et autres chevilles. Une perpendiculaire au sentier rejoint le ruisseau en 2 min juste au-dessus de la C30 ce qui nous permet de nous délester de la protection encombrante. En partant tôt, nous bénéficions d’une montée quasi à l’ombre et c’est appréciable. Le débit est faible mais l’eau fraîche est limpide. Quelques sauts et toboggan sont effectués. Pour le rappel de la C30, Anto nous fait découvrir une variante en passant par la grotte. L’entrée est masquée par un petit rideau d’eau, la traversée sous le bloc rocheux est plaisante à réaliser jusqu’au bief. Nous regagnons le véhicule aux alentours de 14h30.
Nous clôturons ce beau canyon par un traditionnel pique-nique topinesque …
Franck
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Jean-Claude L. M.AutresDivers, Journées Européennes de l’Archéologie
Musée de site archéologique de Mariana, Lucciana
Participants
ITP : Michèle Cl., Wanda C., Albert D., Dominique D., Jean-Noël D., Jean-Claude L., Pierre L., Noël R., Rémi R., Marie-Pierre R., Alexia S. B.Ex ITP : Michèle Cs., Fanny L., Philippe S.Individuel : Jean-Yves C.Invités : Clément B., Marie-Françoise L., Pri, Sara et Tessa L. B.
Photos
Une douzaine de topi et ex topi se sont déplacés aux Journées Européennes de l’Archéologie (ex Journées Nationales de l’Archéologie qui se sont donc étendues à l’Europe). Celles-ci se déroulaient cette année en Haute Corse à Lucciana.
Pour cette occasion des visites guidées et gratuites du musée étaient également organisées.
Aux traditionnels stands évoquant les différentes facettes de l’archéologie ainsi que les us et coutumes des époques romaine et préhistoriques, s’est ajoutée la présentation au musée d’une partie des coffres funéraires que nous avons découverts à Lano, accompagnée d’une des répliques réalisées par l’association Chalcophore avec les outils reconstitués de l’âge du bronze.
Notre présence a été appréciée par quelques visiteuses intéressées par notre découverte et des contacts ont été notés pour recueillir des infos sur des cavités dans les secteurs de Santo Pietro di Tenda et de Pietracorbara.
Des habitantes de Murato rencontrées au Musée attendaient notre sortie conviviale des grottes de Monte di Lucciana. Celle-ci avait été reportée en raison du Covid, elle pourrait être programmée cet automne.
Le documentaire de Pierre-Jean était diffusé en boucle sur un écran. De bons souvenirs …
Le côté spectacle a été assuré par la troupe de reconstitution historique de l’association LEGION VIII AUGUSTA qui a proposé des scènes d’assauts de légionnaires romains impressionnantes !
Des éclats d’obsidienne du Monte Arci en Sardaigne ont été récupérés sur le stand tenu par Gaël Mayeur forgeron-coutelier de Luri, ils agrémenteront la vitrine du local.
En résumé, le menu proposé lors de cette édition des JEA était encore une fois intéressant et avait de quoi occuper toute une journée.
JCL
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Franck Z.CanyonCanyon interclubs, formation
Ruisseau de Cippetto / Le Golo, Volpajola
Participants
ITP : Jean-Claude L., Franck Z.ITP-Corse Canyon : Antoine B., Nicolas M., Julien S.Corse Canyon : Jérôme A., Christelle B., Pascal B., Laurent B., Michaël D., Magali E., Célia G., Éric R., Emmanuel R., Doriane T.Individuelle : Muriel C.PGHM Corte : Jérôme I.
Cotation V4.A2.III
TPEC : 2h30
Photos
Le dimanche matin est consacré à la mise en application dans le canyon de ce qui a été vu la veille. C’est donc en cette belle journée que nous nous retrouvons sur le parking du Cippetto RT11.
Le départ est un peu chaotique mais la bonne humeur est de mise et c’est bien l’essentiel. Les cordes sont dispatchées et les groupes sont reformés. Le premier à partir est le groupe des « Muvra » suivi des « Milanu » puis des « Sumeru ».
Éric et Laurent partent en tête, rejoints par Pulpi puis JCL et Franck qui ferment la marche. La sente est assez bien tracée, quelques bifurcations peuvent enduire en erreur tout de même. Arrivée au départ du canyon, nous constatons que notre formateur n’est pas avec nous…
Pascal débarque enfin et sera notre formateur pour la matinée, il en profite également pour remplacer les mains courantes fixes installées dans le canyon (NDLR : il officie en tant que Pro dans ce canyon).
L’eau est fraîche et le débit un peu juste. Trois rappels se succèdent, 22, 50, 10 mètres.
Chacun notre tour, nous installons main courante, débrayables. Quelques débrayages sont mêmes réalisés. Si au départ nous trouvions l’eau un peu fraiche, on apprécie les vasques de ce canyon végétal pour nous rafraîchir. Nous mettons environs 2h30 pour venir à bout de ce canyon.
Il fait très chaud et nous cherchons un peu d’ombre sur les berges du golo pour la pause méridienne. Les plus audacieux traverseront le Golo. Les pierres étant glissantes, Pascal nous présentera une belle figure de style et finira dans l’eau avec ses affaires…
Mais pas le temps de faire la sieste, l’après-midi est dédié aux interventions de Jérôme (gendarme du PGHM), Magalie et Gritou. Trois ateliers de 45 min sont mis en places.
Magalie (médecin du SAMU2B) nous présente l’accidentologie et différends traumatismes en canyon, ainsi que l’attitude à avoir face à un blessé. Jérôme, nous énumère le matériel type mais non exhaustif de ce que doit contenir un bidon étanche. Enfin Gritou nous a installé un point-chaud fabriqué avec de la toile et suspente de parapente puis nous prodigue quelques conseils et astuces pour réaliser un brancard avec trois kits. Les trois ateliers sont agrémentés par des échanges et retour d’expériences vécus de chacun.
Nous finissons aux alentours de 17h00. Quelques irréductibles s’hydrateront encore un peu (et oui il fait encore chaud) pour conclure cette belle journée et ce week-end sympa.
Franck
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Jean-Claude L. M.CanyonCanyon interclubs, formation
Falaise de Tozza, Patrimonio
Participants
ITP : Jean-Claude L., Franck Z.ITP-Corse Canyon : Antoine B., Nicolas M., Julien S.Corse Canyon : Jérôme A., Christelle B., Pascal B., Laurent B., Michaël D., Magali E., Célia G., Éric R., Emmanuel R., Doriane T.Individuelle : Muriel C.
Photos
Adhérent ITP depuis 2019, Julien, alias Gritou, s’oriente vers une carrière professionnelle dans le canyonisme. Il termine déjà sa formation de DE canyon et doit mener à bien un projet pédagogique. Les membres ITP et Corse Canyon serviront de cobayes et une formation aux bases techniques de descente et d’équipement des canyons est programmée sur un week-end. Un après-midi sera également consacré à la gestion d’un accident. Le niveau des candidats va de débutant à moniteur confirmé !
C’est la falaise de Tozza qui sert de cadre pour le menu du samedi matin :
Relais et SAR (Système Auxiliaire de Relais)Les différents freinageLes clés d’arrêt
Les initiés sont répartis en 3 groupes tournant plus ou moins homogènes et Gritou, Anto et Pascal se chargent des formations.
Après un sympathique pique-nique, les 3 groupes tournent l’après-midi avec pour menu cette fois-ci :
La main courante rappelableL’équipement d’une verticale simpleLe débrayage d’un équipier
Rendez-vous est pris au lendemain dans le canyon du Cippetto pour mettre en pratique les apprentissages du jour.
JCL
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Jean-Claude L. M.CanyonCanyon, descente
Viula, Olcani
Participants
ITP : Jean-Claude L., Marie Pierre R., Franck Z.
Cotation V4.A2.III
TPEC : 3h30
Photos
Peu de volontaires pour cette descente du Viula, le canyon phare du Cap Corse. C’est pourtant la période idéale pour le descendre, pas trop d’eau mais suffisamment pour l’apprécier et en plus elle est encore limpide.
Départ du Ponte Novu vers 10h30 après partage du matos. MP portera la C90, Franck la C50 et le vieux JC la C20. Montée tranquille en 1h30, MP nous présente quelques espèces végétales. Le soleil ne tape pas trop fort mais le maquis commence à reprendre possession du chemin, malgré le passage récent de la meute du raid bien connu. Il a fallu bataillé quelque peu avec bâtons et sécateur. La descente commence après une 1/2 heure d’habillage, MP s’aperçoit d’ailleurs que le maillon rapide de jonction de ses longes est dévissé, faudra vérifier les autres baudards du club …
L’eau est comme d’hab froide, mais on s’y attend dans ce canyon. Les C12 et C13 se descendent sans soucis avec comme dit plus haut un niveau d’eau sympa. La main courante vers la C22 a été laissée en place par le raid mais elle n’est plus raccordée au départ du rappel, surprenant. La corde et la sangle qui relient les 2 amarrages sont également d’un autre âge et en mauvais état, on les enlève et on pose une nouvelle sangle.
De nouveaux amarrages ont été posés pour la main courante et la C50. Équipement avec rabout de la Dyneema en corde de rappel. Le courant d’eau tire fort sur la corde. En fait, on ne freine pas la descente, mais il faut tirer la corde aval toute la moitié du rappel pour pouvoir descendre. Pas de souci pour le rappel de corde, faut bien qu’elle serve de temps en temps cette Dyneema !
L’eau de la vasque d’arrivée est bien propre, les mâles font le saut de 6 mètres. Attention à bien pousser en raison de l’engravillonnement côté paroi.
Le reste de la descente se poursuit ponctuée de quelques trempettes pour refroidir les machines. On sent d’ailleurs un vent très chaud venant du littoral.
Retour au Ponte Novu après 3h30 de descente tranquille. Pique-nique traditionnel sur le parapet avec des bibines bien appréciées. MP nous fait gouter son alcool de mandarines, celles cueillies lors de la sortie du 29 janvier dernier, faut pas en abuser avant de conduire …
Étape mousse à Nonza et retour au local après une sympathique sortie entre amis ;-).
JCL
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Franck Z.CanyonCanyon, descente
Purcaraccia, Quenza
Participants
ITP : Antoine B., Nicolas M., Franck Z.Invitée : Béatrice.
Cotation V4.A3.II
TPEC : 2h00
Afin de profiter de cette belle journée Anto et Franck se retrouvent au PN4 à 7h30. Après une halte à Mignataja et Ponte Grosso nous rejoignons Poulpy et sa compagne à hauteur du chemin d’accès du canyon aux alentours de 9h45. Pas de panneau d’interdiction : la voie est libre.
Le beau sentier permet d’accéder au départ du canyon. Depuis le haut de la C40, nous suivons Anto et poursuivons en longeant le ruisseau jusqu’à la C45 que nous contournons en rive droite jusqu’à un ravin un peu raide. Le parcours se transforme alors en petite escalade mais permet d’éviter la montée jusqu’au pin laricciu. Nous atteignons le premier toboggan, départ du canyon vers 11h00. Premières constations : le débit d’eau semble bien bas pour un mois de mai, et malgré le début de saison, les vasques sont déjà ultra fréquentées par les touristes. Vu le comportement de certains, l’arrêté d’interdiction semble inévitable cette année encore. Le débit sera tout de même correct pour nous amuser dans les toboggans et autres rappels. Ces derniers s’enchaînent dans une eau de couleur émeraude. Nous assurons le spectacle devant les badauds étonnés de notre présence.
Après deux heures de bonheur, nous regagnons les véhicules. Nous repartirons vers Bastia après une petite pause burger au snack de Ponte Grosso. Encore une belle journée de canyon….
Franck
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itpCanyon / SpéléoCanyon, JNsC, ruisseau de Fiumi Raghiunti – Sorio
Participants
ITP : Romain B.-A., Antoine B., Christophe C., Jean-Claude D., Dominique D., Jean-Noël D., Michaël D., Éric G., Jean-Claude L., Marie-Pierre R., Jean-Luc S., Franck Z.CC : Pascal B., Alexandre C., Jean-Marcel V.Initiés : Rafaël B.-J., Anne-Lys et Nicolas C., Agnès F., Frédéric F., Anne-Lyse H., Fanny L., Lorette L., Marie M., Carole N., Maria P., Mégane R., Lila S.
Photos
Pour la deuxième année consécutive, les JNSC, orientées canyon, sont organisées dans le ruisseau du Fiumi Raghiunti, mais cette fois-ci avancées de quasi un mois afin de bénéficier d’une quantité d’eau suffisante. Le débit sera tout de même trop important pour une journée de découverte…
Tout a commencé la veille avec le chargement du matériel dans le minibus, vidé de ses sièges pour l’occasion.
Le lendemain, les premiers topi se retrouvent dès 7h30 sur la commune de SORIO. Le déchargement s’organise, les barnums sont érigés, le matériel est dispatché du côté de la zone repas ou du côté zone de préparation des futurs initiés. Pendant ce temps Anto et Franck se chargent d’équiper le canyon. Le sentier d’accès au canyon repéré par JCL quinze jours auparavant est une aubaine : plus besoin de navette jusqu’au village.
8H30, départ de la fine équipe sur le chemin d’accès, chargée de cordes, de dégaines et de huits. La sente est bien marquée et suffisamment dégagée pour nous permettre de monter en combi.
La première cascade est équipée, les amarrages sont bien chargés par un rappel guidé ou tyrolienne et deux cordes pour descendre directement dans l’actif. Le débit est important et change la physionomie du canyon. Le duo est rejoint par Micca, Jean-Marcel, Alex puis plus tard Pascal.
Tout est équipé en débrayable, désescalade, C8, C5, D2, C5. Vu le débit important, Anto équipera la C4 final en main courante puis utilisera les amarrages situés rive droite pour descendre à côté de l’actif. Franck équipera tout de même la C4 pour les plus aguerris. Pour la petite histoire, Alex descendra dans l’actif et nous présentera une belle démonstration de ce qu’il vaut mieux éviter de faire : trébuchant et se retournant dans la cascade pris par la force de l’eau, il s’en sort tout de même en rigolant… Ils sont fous à Corse Canyon… La tyrolienne finale ne sera installée que l’après-midi.
Les initiés sont déjà prêts à en découdre avec ce canyon. Pour les faire patienter, JCL avait déjà présenté et effectué la démo de l’utilisation du 8 car dès le départ sur la C11 nos initiés du jour sont dans le vif du sujet. L’équipe de CC nous donne un coup de main pour encadrer les initiés, c’est appréciable. Le premier passage sur le rappel guidé se fera sans soucis. Lors du deuxième passage, Carole se fera une petite frayeur, se retournant dans la cascade et étranglée par la sangle du casque, heureusement Alex, vigilant, la recueillera saine et sauve. Le reste du canyon se déroulera sans autre problème. La faim et le froid se font sentir. Arrivés à la C4, l’odeur prometteuse du barbecue arrive jusqu’à nous, la fin du canyon est proche. Nous mettrons près de trois heures pour arriver au pont.
Nous sortons du canyon vers 13h15. JCD et Dumé s’activent autour du barbecue, les agapes vont bon train. Monsieur le maire de Sorio nous rendra une petite visite.
Mais pas le temps de profiter et buller, le groupe de l’après-midi est déjà là. Anto et Pascal installent la tyrolienne finale tandis qu’Alex prodigue conseils et un cours magistral sur l’utilisation du huit. C’est donc avec 7 initiés que nous repartons à l’assaut du canyon. Prenons notre temps, Lila semble bien stressée dès la première cascade, transie par l’appréhension, le froid et la fatigue, elle finira tout de même ce canyon bien aidée par Pascal. Le parcours s’effectue dans la bonne humeur générale. Alex et Micca déséquipent le canyon derrière notre passage. À notre arrivée le matériel est déjà quasi totalement démonté et prêt à ranger. Les initiés semblent avoir passés une bonne journée. Nous regagnons enfin le local pour décharger le minibus et se poser quelques minutes. Merci encore à toutes et à tous pour votre participation…
Franck
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Spéléo, visite et comptage chiro, grotte I Topi Pinnuti – Sorio
Participant
ITP : Jean-Noël D.
Dimanche des JNSC à orientation canyon, pourquoi pas proposer aux impétrants avides de cascades une petite virée sous terre après leur aventure aquatique. Deux cavités – sans grand intérêt spéléo, pas de concrétions, des fractures dans de la prasinite – se développent à deux pas du lieu de regroupement à Sorio. C’était sans compter la vigilance de Michèle qui a aussitôt opposé un véto à toute visite de ces deux cavités compte tenu de la présence de chiros. Bien sûr cela a fait l’objet d’une belle joute oratoire le jeudi soir au club mais un consensus a été trouvé, JN ira seul voir si les rhinos sont toujours là et éventuellement proposera ensuite la visite.
Finalement la sortie spéléo n’a pas été évoquée, les initiés du matin se sont échappés après les agapes pantagruéliques et il ne restait l’après-midi que quelques liscards à lézarder au soleil. Vers 15 heures JN se décide quand même à aller mettre le nez sous terre. Équipement light mais quand même combi et genouillères car la grotte est plutôt accrocheuse.
La galerie d’entrée – La Chambre des Chauves souris – est vierge d’habitants mais malheureusement sent toujours autant l’urine, et pas que de rat ! Retour vers la fracture transverse, toujours aussi étroite, les rhinos sont là, 26 individus accrochés sur la paroi de gauche, des Grands rhinos apparemment (Rhinolophus ferrumequinum). Heureusement ils sont en hauteur et en restant au fond de la diaclase on peut passer (il y en aura autant au retour…).
Arrivée au Vestibule et suite de la visite vers la droite – La Fosse – où on en a déjà observé, mais rien. Retour au Vestibule et visite de La Poche pour aller voir Les Cavernes jumelées qui mènent sous la route. Mais dans l’étroiture triangulaire qui permet d’y accéder il y a un beau Grand rhino suspendu en plein milieu… Demi-tour !
On a beau avoir fait la topo, bien connaître la cavité, le retour n’est pas évident ; après quelques hésitations et coincements le jour est là.
Trop tard pour monter à Gudrone d’autant que les canyonistes de l’après-midi sont de retour.
JND
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Franck Z.CanyonCanyon, descente
Viula, Olcani
Participants
ITP : Antoine B., Franck Z.Invitées : Audrey, Muriel C., Raphaëlle
Cotation V4.A2.III
TPEC : 2h45
Les canyons de début de saison sont gages d’un débit d’eau conséquent. Il était tentant de parcourir le ruisseau de la Viula bien en eau, nous n’avons pas été déçus…
Nous profitons de cette journée radieuse de printemps pour gravir le sentier. Les arbustes et plantes sont en fleurs, cette marche d’approche se transforme en cours de botanique, initié par Anto et Mumu. Par ailleurs, le maquis ayant repris ses droits, nous peinons dans certains passages.
Nous atteignons le départ du canyon après un peu plus d’une heure de marche. L’eau est très fraîche. Le rappel de la C16 se fait dans l’actif, la quantité d’eau, importante, martèle le casque du canyoniste, le canyon devient alors assez sportif…
A la base de la C12 dans la petite vasque, nous prenons soins de ne pas nous coincer dans l’étroiture en V, sous l’œil vigilant d’Anto. Le reste du parcours de pose pas de problème. Nous rejoignons le pont aux alentours de 15h00.
Franck étant attendu part après une petite bière bien méritée. Le reste du groupe n’aura pas le temps de se sustenter car ils sont surpris par une belle averse, ils finiront chez Anto pour achever cette journée.
Franck
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Jean-Claude L. M.CanyonCanyon, préparation JNsC
Pont de Briacale, Ruisseau de Furnelli – Sorio
Participants
ITP : Jean-Claude L., Noël R. (assistance morale et photographique), Franck Z.GCC (Chiro) : Michèle Cl.
Photos
Les Journées Nationales de la Spéléologie et du Canyonisme de printemps approchent à grands pas, les 2 aires qui vont accueillir le barnum et le pique-nique doivent préalablement être nettoyées.
Seuls Franck et JCL répondent présents au rendez-vous de Multari, pourtant une petite friandise avait été ajoutée au programme de la journée : descendre cette attirante cascade visible depuis le pont de Briacale et qui nous faisait de l’œil depuis des années.
Contact préalable avec le maire, on le retrouvera l’après-midi.
Pendant que Franck s’active avec la débroussailleuse, JCL part en reconnaissance sur ce chemin qui monte en rive gauche orographique depuis la vasque terminale. Quelques marches bétonnées facilitent la montée bien raide des premiers mètres. Le chemin continue ensuite, il est bien tracé et redescend au bout d’environ 300 mètres et 10 mn de marche au bord de la piscine naturelle où aboutit le premier rappel de la descente d’initiation. Il y a pas mal d’eau, les amarrages d’arrivée du rappel guidé sont sous l’eau et le rappel doit bien arroser.
Retour au pont, Michèle est arrivée entre temps mais elle est déjà partie compter les chiros aux grottes I Topi Pinnuti et Gudrone.
Fin du nettoyage, place maintenant à la descente du petit canyon. Pas de navette, on montera à pieds en passant par le raccourci. Traversée du village en tenue légère mais personne dans les ruelles.
Il n’est pas nécessaire d’aller jusqu’à l’église Sant’Antone, prendre le chemin qui descend à droite juste après le point haut du parcours. Quelques minutes plus tard nous voilà au bord du ruisseau. Équipement et c’est parti pour la descente. La première partie n’est pas folichonne, une corde d’aide est installée pour descendre 2 ressauts bien glissants. Une esthétique goulotte suit puis voilà le cassé attendu. Un dernier ressaut permet d’atteindre l’amarrage de début de main courante. Une plaquette inox bien déformée est scellée par un seul goujon. Une boucle de corde vermoulue, d’un autre âge, est remplacée par une sangle plus rassurante. Franck continue et équipe le beau rappel avec une C40. La C30 y est raboutée au cas où. Michèle et Nono sont en bas du rappel, on aura ainsi quelques photos prises en contreplongée.
Un dernier rappel en plan incliné et c’est fini, retour aux véhicules en 5 mn.
A faire en complément d’une autre activité. Il faut compter 40 mn de marche d’approche et d’habillage + 1h30 de descente en mode pépère.
Michèle s’en va, pique-nique pour les autres. Grosse bourde, aucune bouteille n’a été apportée, on vieillit …
Franck et JCL taperont la discute avec le premier édile puis retour à Biguglia.
JCL
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itpSpéléoSpéléo, visite, entomo
Grottes A Leccia Torta, du Pressoir, A Sapara – Castiglione
Participants
ITP : Michèle Cl., Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Éric G., Franck Z.Individuel : Jean-Yves C.La toutounette : Nala
TPST : 2h30
Photos
La grotte A Leccia Torta fait partie de ces cavités oubliées et un peu boudées par les Topi’s. La dernière visite remonte à 2017. Pour ceux et celles qui ne la connaissaient pas c’était l’occasion de vérifier la véracité du dernier compte rendu : A Leccia Torta, fosse septique ? Mythe ou réalité ?
Les premiers protagonistes se rejoignent au local, où JND et Éric préparent le matériel. Ils rejoignent HP, Wanda et Franck au PN4. Et enfin JY et Michèle au « carré d’As » à Ponte Leccia pour le traditionnel café.
Après cette petite pause nous regagnons le village de Castiglione, petite commune sympathique, située au pied des aiguilles de Rundinaia (1658 m) partie d’un ensemble montagneux du massif du Cinto culminant à la Cima a i Mori, 2180m (source Wikipédia).
JY et Michèle en profitent pour effectuer la visite et un comptage chiroptère dans la grotte A Sapara.
Nous profitons d’un beau parking réalisé par la mairie pour stationner nos véhicules et nous équiper.
Joint par téléphone nous prenons un peu de temps pour rencontrer le maire du village et deux administrés. Ils nous indiquent que l’entrée de la cavité se situe en contrebas du village. Cette dernière est rapidement trouvée et l’accès est propre.
Annoncée comme une cavité très humide, la première salle est sèche, de nombreux détritus jonchent le sol (bouteille de bière, boites de conserve rouillées etc.).
Franck emprunte le boyau et arrive au départ du P7, les amarrages sont intuitifs, un AN et un spit pour le départ de la MC puis deux spits pour la tête de puits. Le fond de la diaclase se poursuit alors par un boyau remontant jusqu’à une corde « d’un autre âge », Franck et Éric font un peu de tourisme et sont rapidement rejoints par le reste du groupe. Franck teste la corde qui est gorgée d’eau et très élastique. Il monte prudemment sur la coulée de calcite glissante, la corde a l’air d’avoir bien vieilli. À la demande générale, Franck installera une corde pour accéder à ce premier plateau. À cet endroit Éric sent une odeur d’urine. La main courante équipée par JCLM en 2012 a également survécu, elle gagne une vire peu engageante car exposée. Quelques concrétions permettent d’avoir des appuis sécurisants car les parois sont couvertes de boues poisseuses (mais sans odeur). La partie supérieure est bien concrétionnée, les nombreuses fistuleuses sont de couleurs ocre et brune, les petits gours emprisonnent un liquide noirâtre, JND effectuera un prélèvement pour analyse. À la fin de la MC, JY redescend un boyau et trouve des spits en paroi, Franck installe une MC et équipe le ressaut R4.
Puis Franck part récupérer la corde laissée avant la MC et Éric déséquipe la MC et le ressaut. Il bataillera un petit moment pour défaire un mousqueton dont la plaquette s’est coincée dans la virole.
Éric redescendra le R4 en désescalade auto-assuré par la corde verrouillée par un nœud étrangleur (technique canyon), la sangle est laissée autour du rocher (prévoir un maillon rapide pour la prochaine fois). Sortons et nous retrouvons aux véhicules, il est un peu plus de 14 heures.
Initialement prévue, la topo de la grotte du Pressoir fera l’objet d’une prochaine sortie, nous décidons tout de même d’aller voir l’entrée de cette grotte. C’est une curiosité car elle se situe au milieu du village dans une maison laissée un peu à l’abandon. Nous repassons voir Monsieur le maire afin de lui rendre compte de notre visite.
Après discussions nous quittons ce charmant village pour l’entrée de la grotte A Sapara afin de nous rassasier. La table est rapidement installée, le repas est salvateur. Nous refaisons le monde, et JY animera les débats…
En guise de digestion Michèle et Wanda se baladeront dans la première salle de la grotte puis nous reprenons la route en direction de Bastia.
Nous n’aurons pas encore la réponse à la question posée dans l’introduction, nous en saurons peut être un plus avec le résultat des analyses.
Lors de la prochaine visite il faudra prévoir de la corde (pour remplacer la corde montante et la main courante), 4 maillons rapides pour remplacer ceux oxydés, ainsi que de la sangle.
FZ
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Compte rendu entomo
La grotte A Leccia Torta, bien connue pour ses concrétions évocatrices de pollution anthropique, restait une des seules cavités visitées par le Pr Rémy en 1948 où la LISC n’avait pas encore cherché ses bébêtes. Pourtant en 1948 la chasse de Rémy avait été prolifique : diptères, coléoptères, chilopodes, diplopodes, isopodes, acariens, opilions, gastropodes, oligochètes, diploures ! Petâr Beron, autre source de recherche entomologique, avait retrouvé quasiment les mêmes espèces en 1967. Et tout cela uniquement dans la galerie d’entrée pour Rémy — il avait en effet été stoppé dans sa progression par une « fissure inaccessible », la grande faille n’ayant pas été visitée — ; par contre Beron avait pu la franchir et descendre le puits d’entrée estimé à 15 m (en désescalade !) et s’arrêter au fond. On devrait remplir nos gibecières.
On part donc à la suite des jeunes équipeurs. La galerie d’entrée est bien sèche, un peu d’humidité à son extrémité éloignée de l’entrée mais la zone est balayée par un courant d’air frais. On a beau fureter dans tous les recoins et soulever tous les cailloux, le bilan est pauvre : quelques dolichopodes, araignées (Meta bourneti vraisemblablement), myriapodes juvéniles et des coquilles d’Oxychilus blauneri.
La descente de la diaclase est équipée, on part à la suite de l’équipe. Des stalagmites et les parois de la vire inférieure, à la sortie du boyau remontant, sont recouvertes d’enduit blanchâtre, évoquant des colonies bactériennes ou fongiques. Un prélèvement est effectué. Contacté au retour, Albert évoquera un Candida ?
On reviendra presque bredouille. Wanda ramènera un diploure quasiment noyé dans un gour un peu glauque de la vire supérieure. JN et HP vont prélever deux flacons d’eau stagnante de ces gours pour la recherche de pollution fécale, présence éventuelle d’entérocoques. Ils seront déposés au laboratoire le mardi.
Bilan très pauvre par rapport à ce que l’on espérait. Mais le Pr Rémy est venu en août et P. Beron en septembre ou novembre. Les températures devaient être plus élevées (12° C au fond de la galerie en août 1948). Une sortie en septembre serait peut-être plus riche en spécimens.
JND
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Jean-Claude L. M.SpéléoSpéléo – aménagement, démaquisage, brochage, prospection
Cast 5, Oletta
Participants
ITP : Michèle Cl., Dominique D., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Franck Z.Individuel : Jean-Yves C.
TPST : 2h30
Tracé
Photos
Le site de Castiglione est celui qui a reçu le plus grand nombre de visites de la part des spéléos insulaires. Une vingtaine de cavités plus ou moins grandes, entre 2 et plusieurs centaines de mètres de développement, entre 2 et plusieurs dizaines de mètres de profondeur. Si la principale raison de ces visites est l’initiation aux techniques de spéléologie alpine, ces cavités ont également fait l’objet de recherches paléontologiques et entomologiques. Des exercices spéléo-secours s’y déroulent aussi à l’occasion. Ces sorties se terminent obligatoirement par le traditionnel graillou. Simple casse-croûte ou en version pantagruélique, le besoin d’un certain confort s’est accru avec le temps et probablement avec l’âge. A même le sol dans les premiers temps, des aménagements se sont progressivement succédés. Aux blocs rocheux servant de sièges se sont ajoutés des tables en pierres plates entourées de planches servant de bancs, et même une table basse en ferraille y avait été ajoutée.Une nouvelle étape a été atteinte cette fois-ci, Dumè le grand bricoleur a recyclé des palettes pour confectionner 2 tables en fixe dotées de bancs rabattables. 12 places pour la plus grande, 4 pour la petite, bientôt tous les membres du club pourront s’y attabler en même temps !L’ancienne table basse en ferraille est déplacée à côté du coin grillades et une petite table pour les punis ou les amoureux est ajoutée à côté de la grande sous l’olivier.
C’est donc Dumé et Franck qui se chargent de l’ameublement du site. Le reste du programme de la journée est assuré ainsi :
– JY et sa débrousailleuse calibreront la piste entre le pylône et les parkings de Cast 2. Gros boulot surtout pour la piste de Cast 2.
– JC, MP et Michèle iront dans un premier temps dans Cast 5. Le but est de poser des broches inox à la place des spits foireux. Une au niveau de la première déviation et une autre en tête du P13. Un trou est préparé en face de cette dernière pour une broche à poser avec des ampoules moins pâteuses. La visite se poursuit jusqu’en bas du P13 pour vérifier le spit de la déviation. Curiosité du jour, une tarente a élu domicile dans une anfractuosité de la première salle ! Troglocène d’un jour, trogloxène toujours ?Ce trio ira également prospecter la zone de la Cima di u Buttogio en suivant le chemin de crête. Quelques affleurement de cipolin mais peu d’indices d’éventuelles cavités souterraines. Le chemin de crête est même poursuivi jusqu’au point côté 162, il peut s’envisager en VTT. Pas de chauve-souris dans le premier pagliaghju, celui-ci est en bon état avec un joli toit en encorbellement. Le toit du deuxième s’est par contre effondré, donc aucune chance d’y trouver des chiros.
Et le graillou alors ? Pas de feu en raison du vent mais les tables ont été inaugurées. Quelques gouttes de vin ont même été versées sur la grande table en libation pour ce lieu sacré de la spéléologie insulaire !
L’aménagement a ainsi été testé et adopté !
JCL
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Jean-Claude L. M.AutresTUC, Travaux d’Utilité Collective
Assemblée Générale LISC
Local de Montesoro, Bastia
Participants TUC
ITP : Antoine B., Jean-Noël D., Éric G., Jean-Claude L., Franck Z.
Le mauvais temps annoncé et l’AG de la LISC prévue à 16h n’incitent pas à s’éloigner du local, une journée TUC est ainsi proposée aux membres de l’association.
Peu de succès mais les présents sont motivés !
remplacement du mitigeur de l’évier par un modèle de compétition (don Sophie M.)peinture du ciel de barpose d’un disjoncteur pour séparer le circuit aérateur de celui des frigo et micro-onderangement et tri diversnettoyage du localtri des Spelunca et Karstologiamanque les Spelunca 88, 110, 132, 133manque les Karstologia 59 à 64 et 72
A propos de ces revues, tous les numéros en double ont été posés sur la table de salon et peuvent être récupérés par les membres. Ils seront ensuite distribués gratuitement lors de la fête du sport ou donnés aux initiés.
Certains numéros sont téléchargeables sur le site de la fédé : https://publications.ffspeleo.fr/revue.php?id=203
En outre, tous les sommaires disponibles ont été regroupés sur une seule page du dite ITP afin de faciliter les recherches d’articles spécifiques : https://itopipinnuti.pagesperso-orange.fr/spelunca.htm
Un sympathique spuntinu a ponctué cette journée de labeur.
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Participants AG LISC
ITP : Antoine B., Michèle Cl., Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Pierre L., Marie Pierre R., Franck Z.
L’inquiétude sur un quorum non atteint s’est vite dissipée, à 16h05 l’AG a pu commencer.
Bilans et perspectives habituelles, un changement dans la composition du CA, Éric remplace JCL.
Composition du CA :
Jean-Noël DUBOIS, présidentHenri-Pierre FIOCCONI, secrétaireAntoine BOSCHI, trésorierWanda COMPARETTI, secrétaire-adjointeVéronique MASSA, trésorière-adjointeAmal DRISSI, membre CAÉric GENOUD, membre CA
Il faut également commencer à réfléchir sur l’avenir de la LISC et au roulement de ses dirigeants.
Compte tenu du manque d’information sur le nombre de participants à cette AG il n’a pas été possible d’organiser un pot de l’amitié digne de ce nom.
JCL
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Jean-Claude L. M.SpéléoSpéléo, déséquipement
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
ITP : Michèle Cl., Michaël D., Jean-Claude L., Jean-Luc S., Franck Z.Individuel : Jean-Yves C.
TPST : 0h15
Photos
Installée entre le 26 mars et le 15 avril 2017, la via ferrata des Monoxyles avaient été posée afin de faciliter l’accès à la cavité sépulcrale de Laninca pour les archéos. Elle a donc été utilisée pour les 2 dernières campagnes de fouilles.
Il était prévu qu’elle reste en place jusqu’à la dépose de la plateforme, ceci étant fait depuis plusieurs mois il était temps de remettre la falaise dans son état d’origine, à quelques trous près. Dépose également nécessaire pour éviter que quelques hurluberlus ne l’utilisent sans l’équiper d’une corde de sécurité. En effet, les barreaux et la main courante rigides n’étaient que des aides à la progression, en aucun cas des agrès d’assurage.
Nous voilà donc au Carré d’AS en cette belle journée d’après changement d’heure, qui n’a généré aucun retard. On se tasse dans les 2 véhicules utilitaires qui disposent chacun de 3 places à l’avant, le compte y est.
Le Partner est laissé en début de piste et c’est maintenant à 6 dans le Def que l’on emprunte la piste. Ce dernier pourrait presque parcourir le chemin les phares fermés tellement il y a roulé. Le petit pont sur l’Aninco a été restauré, plus besoin de bien viser l’étroit passage. RAS sur la piste, le terminus est atteint sans encombre.
On se répartit le matos et direction la falaise. Le chemin ouvert pour les fouilles est encore à peu près visible, passage devant la grotte du Bouc, l’abri du Lecciatorta et nous voilà sur l’autel des sacrifices, à la verticale de la cavité sépulcrale.
Pas de volontaire pour équiper, JCL se dévoue encore une fois. Là-aussi il pourrait presque le faire les yeux fermés. Départ toujours bien aérien, la corde guide est toujours bien tonchée et l’arrivée sur le chêne suspendu toujours aussi agréable.
Les tâches se répartissent de façon naturelle. Michèle part en prospection dans les alentours. Franck et Micca se chargent d’équiper la via ferrata et de commencer la dépose de celle-ci. Ils sont arrêtés au milieu du parcours, les abeilles, qui sont toujours là dans une anfractuosité de la paroi, en ont décidé autrement et les vigiles de la ruche font comprendre qu’il n’est pas question de passer. Ils ne déposeront donc « que » les 6 premiers barreaux et 2 longueurs de la main courante rigide. L’extracteur à masselotte bidouillé par Micca est mis à contribution, ça fonctionne mais quelques améliorations sont déjà envisagées. L’essentiel est fait, plus de risque que quelqu’un s’y engage sans installer les sécurités nécessaires.
Pendant ce temps, les 3J (JC, JY et JL) installent une main courante entre les 2 cavités perchées, aucune chauve-souris observée ce jour. Les quelques plaquettes laissées ou oubliées sur place lors des dernières visites sont déposées, certaines de façon acrobatique, elles étaient posées en plafond …
Franck vient rejoindre le trio avec l’extracteur de barreaux mais un seul est extrait, les abeilles n’aiment pas ce tintamarre et le font comprendre.
Évacuation générale, JY d’abord, puis JL en mode réchappe. Pas facile de remonter avec un machard et un Duck ! Ce sera plus rapide après une piqure d’abeille et l’utilisation d’un vrai bloqueur !
Par obligation JC prend l’option descente, il doit récupérer un de ses gants tombé sur une margelle intermédiaire. C’est Franck qui déséquipe, accompagné par quelques abeilles menaçantes.
Retour au véhicule, découpage des fers à béton en longueurs de 2 m, allumage du feu, débouchage de la première bouteille. Le reste est habituel, grillades, palabres, ergotages, voire radotages, sont les ingrédients d’un bon pique-nique topinesque.
Retour à Ponte Leccia pour une bonne mousse, ou autre.
JCL
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Jean-Claude L. M.SpéléoSpéléo, visite cavité, prospection, première
Grotte A Teppa di u Lupinu, Faille du Berger, Santo Pietro di Tenda
Participants
ITP : Michèle Cl., Albert D., Jean-Noël D., Jean-Claude L., Marie Pierre R.Individuel : Jean-Yves C.Le toutou : Bosco
TPST : 1h
Tracé
Photos
A l’origine de cette sortie, une information recueillie par Michèle auprès d’un berger sur une faille située sur les hauteurs de Santo Pietro di Tenda. Info confirmée par le propriétaire de l’ex couvent San Pietru (il s’était même brulé les mains en descendant avec une corde …). Info à recouper avec une archive du club signalant une faille non explorée de 80 m de profondeur dans le même secteur.
C’est une belle journée de prospection qui commence d’abord par du connu, la grotte A Teppa di u Lupinu, accessible par une piste coupant le ruisseau de Lavandaio. C’est une (re)découverte des topi en 2001, qui a fait l’objet de fouilles en 2003 et 2004 par Michèle Salotti, complémentaires à celles réalisées au début du 20ème siècle par Forsyth Major. Fouilles qui ont révélé une occupation datant du néolithique moyen avec découverte de céramiques, fragments d’obsidienne et de nombreux fossiles d’animaux.Une autre particularité de cette cavité, une géode métrique comportant de grands cristaux de calcite. Par chance, les vaches semble aimer ce lieu et le chemin est tout tracé jusqu’à la cavité. Dicton inversé : s’il n’y avait pas eu de m….s de vaches on aurait été dans la m…e !
La rando continue, visite d’un ensemble pastoral peu avant la Bocca a Canali, où s’offre à nos yeux une belle vue sur les Agriates et le golfe de Saint Florent. Emportés par notre élan nous avons loupé la bifurcation vers le bon chemin. Celui-ci est rapidement retrouvé, puis de nouveau abandonné quelques centaines de mètres après pour s’enfoncer dans le maquis en direction des barres rocheuses où se situerait la faille recherchée. Nous en trouvons une, correspondant probablement à celle indiquée par le berger. C’est un décollement subvertical d’une dizaine de mètres de profondeur, idem de long, une soixantaine de cm de large. Au fond, une trémie instable souffle de l’air chaud. Des racines sortent de la paroi avant de disparaitre un mètre plus loin. Descente en mode boite aux lettres avec installation d’une corde d’assistance.
La rando continue en sinuant sur les escarpements rocheux mais la faille de 80 m de profondeur figurant dans les archives du club restera … dans les archives du club. À suivre après prise d’infos complémentaires …
Visite d’un nouvel et magnifique ensemble pastoral composé de pagliaghju, casgile et divers abris.
Aucune chauve-souris aperçue de la journée.
Le retour à Santo Pietro se fait via le col San Bernardino puis Poggiolo.
Grillades au bord du lac de Padule pour terminer agréablement cette journée. L’humanité peut se rassurer, s’il faut refaire l’histoire et le monde, nous sommes là !
JCL
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Jean-Claude L. M.SpéléoSpéléo, visites cavités
Trous de Cassiopée et du Bulbe, Morosaglia
Participants
ITP : Antoine B., Michèle Cl., Amal D., Éric G., Jean-Claude L., Noël R.Individuel : Jean-Yves C.Invitée : Ève A.
TPST : 2h + 1h30
Photos
Bis repetita placent ? Reprogrammation des mêmes cavités visitées la semaine précédente. Ces cavités « fond de tiroir » sont rarement programmées et inconnues de la majorité des topi. Première en 2000, puis 2 visites en 2006, puis plus rien, réveil du volcan 16 années plus tard.
Un beau soleil nous accueille au parking de l’épingle avec un vent plus faible qu’annoncé. Cassiopée est retrouvée grâce au GPS, l’entrée est toujours en partie obturée par des fers à béton retenant quelques pierres plates.Quelques branches complètent symboliquement la fermeture.
L’équipement est simple, 2 spits, dont 1 avec sangle à frotter, permettent de descendre le petit puits d’entrée. Ne pas rester en bas de ce puits en raison des risques de parpinage. La même corde permet d’équiper avec un AN le petit ressaut suivant accessible via une première chatière. Encore 2 chatières et voilà le P8 équipé par 2 AN en tête de puits, suivi par un dév sur AN également.
La galerie terminale est bien plus vaste avec un plafond à plusieurs mètres de hauteur. Belle coulée de calcite qui permet d’escalader la paroi, nous sommes à une cinquantaine de mètres du réseau d’I Luminelli.
La cavité est fraiche, 16 petits rhinos et 4 grands sont comptabilisés ainsi qu’une tique Ixode et ce qui semble être la mue d’une autre.
Retour en surface, le trou est rebouché avec des branches fraichement coupées.
Direction I Luminelli maintenant pour reprendre des forces. Petite visite de la doline d’effondrement intermédiaire, elle se trouve à mi-chemin en les 2 cavités. Un bon courant d’air chaud en sort, il serait intéressant d’y revenir pour étudier une éventuelle désob.
Repas topinesque sous un beau soleil, finalement le fort vent annoncé sera assez timide.
Petite visite du trou de Hans avant de descendre dans le Bulbe. Là-aussi une désob est toujours dans les projets malgré l’absence de courant d’air.
Par contre le Bulbe souffle bien et la cavité est bien plus chaude que Cassiopée, d’ailleurs on n’y dénombrera aucune chauve-souris. En revanche la cavité semble propice à la reproduction des dolichopodes …
La partie finale est bien concrétionnée mais elle se mérite, une faille étroite peut être piégeante si on se laisse entrainer dans sa partie basse …
Retour en surface, puis aux véhicules et une fois n’est pas coutume, il fait encore jour !
JCL
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Eric G.SpéléoSpéleo
Trou du Bulbe Cassioppé, Morosaglia
Participants
ITP: Eric G., Marie-Pierre R., Franck Z.
TSPT : 1h30 + 1h
Photos
Visite du Bulbe jusqu’au fond avec quelques difficultés pour passer la faille étroite à l’aller comme au retour.
Cassiopée est visitée jusqu’à la deuxième chatière, une chauve-souris bouche le passage !
Anonymus
Ce compte rendu, écrit presque un an après l’exploration des cavités de Morosaglia, n’a sans doute qu’un lointain rapport avec ce qui a pu se passer ce 20 février, mais en ces jours post AG ou il est écrit dans le compte rendu que les rédacteurs sont en sévère diminution, il était important de montrer qu’un Topi tient toujours ses promesses.
Nous étions trois ce 20 février au départ du club. Attirés par la poésie des toponymes des trous, je ne pouvais manquer la visite de Cassiopée dont le nom évoque les splendeurs des nuits d’été. Le Bulbe s’il peut évoquer les centres galactiques, inspire moins de rêverie stellaire. L’origine de la dénomination, recherchée auprès des anciens, est floue mais reste certainement liée à la présence d’une herbacée dont l’existence est majoritairement souterraine. Qu’importe, la visite démontrera qu’en spéleo il y a plus à voir sous terre que sous les étoiles.
Temps sec mais frais ce dimanche. Les combis difficilement enfilées offrent une protection réduite contre la fraîcheur du matin dans ce fond de talweg, la marche d’approche remédie rapidement à ce tracas non pas seulement qu’elle se déroule rapidement au soleil, mais plutôt du fait d’un petit dénivelé assez sympathique.
La rareté des visites de ces cavités délaissées efface les souvenirs et les traces de l’accès aux trous. Les trois sangliers atteignent enfin la crête de l’épaulement, déposent les sacs dans ce qu’on pensait être un des deux objectifs de la journée. Ce n’est qu’un effondrement qui queute.
Les recherches continuent, l’accès au Bulbe se dévoile enfin. Pas d’équipement à mettre en place, ce qui ne veut pas dire qu’il se fasse les mains dans les poches, deux passages en baïonnette dont un qui n’admet pas les fausses routes : trop bas dans la faille on laisse le casque avec éventuellement la tête dedans, trop haut on risque de reprendre rapidement le chemin du bas. Les prises sont rares. Passées ces quelques difficultés on découvre une superbe salle : draperies, coulées de calcite, passant par toutes les nuances de couleur du blanc éclatant à l’ocre sombre, recouvrent les parois. Sur le chemin du retour, arrêt devant les concrétions en chou-fleur. Le passage de la faille au retour s’avère aussi délicat qu’à l’aller, dans ce sens il faut plutôt monter, non la faille ne s’est pas élargie.
Ces petites cavités qu’on parcourt rapidement autorisent plusieurs explorations dans la journée, aussi direction Cassiopée dont le seul nom m’avait attiré. L’accès, s’il a été façonné de main d’homme, reste non pas délicat mais plutôt branlant : un empilement de pierres ceinture le trou, mieux vaut tout déblayer pour ne pas avoir à tester la solidité du casque. L’ambiance change dans la constellation, le boyau ne permet pas la balade, entre le ramping et le quatre pattes les étroitures se succèdent, les parois loin d’être tapissées de calcite, frottent et rappent. Un petit rhino en a profité pour occuper le plafond de la chatière à 10 cm de nos têtes… Est ce l’effet de l’heure qui, quand même, avance ou l’hésitation à troubler ce qui en cette période est sans doute une fin d’hibernation, le groupe d’un commun accord, envisage de combler la dernière cavité : celle des estomacs. Retour vers la surface, l’heure est déjà bien avancée, hélas Cassiopée n’a pas tenu ses promesses, pas d’étoile au plafond, il faudra attendre le week-end prochain pour découvrir qu’elle aussi cache un peu plus loin ses concrétions. Sage décision, la recherche de la grille, retrouvée finalement pendue à un arbre, ne permettra pas le début des grillades avant 15 h 30, heureusement Marie Pierre qui n’avait pas tenté Cassiopée, avait déjà préparé le feu. Comme dans une tribu gauloise bien connue, la sortie se termine autour d’un banquet, le sanglier étant réduit à un figatellu.
Eric
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Jean-Claude L. M.SpéléoSpéléo, première
Faille de Punta Vessa, Aghione
Extra : bains de Puzzichellu
Participants
ITP : Michèle Cl., Amal D., Michaël D., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Franck Z.
Individuel : Jean-Yves C.
TPST : 1h45
Tracé
Photos
« ../.. une longue et profonde faille s’ouvre sur un ensemble rocheux. La profondeur de la faille semble importante. Lorsqu’on y jette une pierre on l’entend rebondir plusieurs fois entre les parois ../.. ». Un message reçu sur la boite du club qui a de quoi mettre le baudrier à la taille d’un spéléo normalement constitué !
Une reconnaissance avait été tentée lors de la dernière sortie canyon dans le secteur, mais la tombée de la nuit nous avait fait abandonner le projet.
Cette fois-ci c’est l’objectif principal de la journée, et cette journée s’annonce belle et ensoleillée.
Premier regroupement au PN4, puis café au carrefour des T10 et T50.
Direction maintenant le petit hameau de Chioso, commune d’Aghione. Nous sommes pratiquement au terminus d’une petite route de bout du monde.
Nous laissons la barrière où nous avions renoncé le 15 janvier et continuons jusqu’au 2ème départ de chemin, option recommandé par un berger avec qui Micca avait pu discuter quelques jours auparavant. Quelques échanges avec un habitant du hameau, celui-ci nous recommande également cette option. Il connait la cavité et nous accompagne même sur quelques dizaines de mètres.
Le chemin prend un air de bocage normand avec un talus de chaque côté. Il rejoint une piste qui nous mène directement à la base d’un grand bloc rocheux, la Punta Vessa1. Nous le contournons par la droite et arrivons sur sa partie supérieure, la faille s’ouvre devant nos yeux.
C’est une grande fracture longue d’une trentaine de mètres, large d’environ deux. Première tentative de désescalade côté nord par JY mais il se retrouve bloqué à quelques mètres du fond. Le reste de l’équipe opte pour l’extrémité sud qui est plus ouverte. Équipement sur arbre puis désescalade jusqu’à un gros bloc coincé entre les 2 parois. Tentative de pose d’un amarrage Multi-Monti2, vis se vissant directement dans la roche, mais celle-ci semble bien plus dure que le calcaire et la vis rend l’âme. 4 protèges-cordes seront nécessaires pour palier aux frottements et arriver au fond. Nous sommes à 10 mètres de profondeur, loin des 70 annoncés, mais nous avons l’habitude …
La galerie est explorée sur une vingtaine de mètres vers le sud où une escalade permet de rejoindre la surface, seule Amal réussit à passer l’étroiture …
La paroi Est présente une couleur rougeâtre, l’Ouest est plutôt verdâtre. Une consultation d’Infoterre précise que la rouge est une radiolarite (Jaspes à Radiolaires), la verte serait dans les schistes lustrés. Le secteur est au croisement de 4 cartes géologiques sans concordance des séries. Les parois ont un profil complémentaire, ce qui confirme une origine tectonique de cette faille.
Côté nord, un ressaut permet d’atteindre une petite alcôve, terminus d’une chèvre fatalement égarée. Quelques striures sur la paroi laissent imaginer qu’elle a dû s’exciter contre la fatalité.
Bilan : un développement visité d’environ 20 mètres et un point bas à une quinzaine de mètres de profondeur. Trois petits rhinos sont observés ainsi qu’une minuscule araignée difficile à photographier.
Remontée générale en gérant au mieux les frottements, la corde s’en sort bien.
Le retour s’effectue par l’autre option d’accès. Une piste descend jusqu’à une bergerie et nous arrivons ainsi devant la dernière barrière. Celle-ci est gardée par 2 ânes qui nous regardent dubitativement, nous faisons de même. Le courant semble passer, ils nous laissent franchir cette barrière libératrice.
Retour aux véhicules par la route, rapport de visite à l’habitant du matin et direction le « Restaurant ». Nous apprenons que c’est le nom donné à l’espace de pique-nique déjà utilisé après la dernière sortie canyon.
Comme précédemment, les braises sont encore chaudes et le feu n’a pas de mal à redémarrer. La cabane de chasseurs qui se trouve à proximité nous fait penser à notre casetta. On y sent l’ambiance des travaux de construction et d’aménagement, les graillous, les bouchons qui sautent dans la bonne humeur.
Il est encore tôt et la visite envisagée des bains de Puzzichellu peut agréablement compléter cette journée. Pas assez tentant pour Michèle et JY qui nous quittent pour des aventures plus chiroptérologiques.
Ces bains d’eaux sulfureuses étaient connus dès l’antiquité pour leurs vertus en ORL, en pneumologie, en rhumatologie ou encore en dermatologie. Ils ont plus ou moins bien traversé les siècles jusqu’à leur fermeture définitive en 1939. Des projets de réhabilitation sourdent de façon intermittente, un parking en terre battue a même été aménagé dans les années 2000, mais les velléités ne sont pas pérennes.
Nous garons le véhicule près de l’ancien hôtel et nous descendons vers le ruisseau de Puzzichello. Visite de quelques ruines au passage où 2 petits rhinos sont observés en plafond des pièces les plus sombres. L’odeur d’œufs pourris prévient de la proximité des sources où l’eau prend une couleur gris-bleu. Fallait être malade pour se baigner là-dedans. Ceci dit, c’était justement la raison principale des cures …
Les bâtiments de bains qui longent le ruisseau sont en très mauvais état, ce patrimoine unique ne verra probablement pas le prochain siècle.
Autres infos :
http://eaux-minerales-oubliees.over-blog.com/article-35808529.html
https://www.corsicamea.fr/paesi/puzzichellu.htm
Fin d’une journée multi-facettes comme on les aime, avec un volet spéléo, de la première de surcroit, les traditionnelles grillades, et un volet touristico-culturel avec la visite d’un lieu d’un autre âge.
JCL
1 Informations communiquées par notre indicateur sur l’origine probable du nom de ce site :
« Comme toutes les langues non écrites, le corse a connu de nombreux changements dans le temps.
En ce qui concerne le nom du site, on entend habituellement prononcer « Punta Vessa ». Il s’agirait en fait d’une déformation du mot fessa. En effet, Infcor-Adecec donne comme traduction pour les mots fessa, sfessa : fente, fêlure, fissure.
Autrefois, les animaux étaient identifiés grâce à une marque sur l’une ou les deux oreilles. Ce signe de reconnaissance appelé « u segnu », pouvait être une encoche, une pointe coupée ou une fente. On disait alors que la bête avait une « orecchja sfessa ».
La pratique n’est pas seulement locale. Elle est, ou a été en usage dans plusieurs parties du monde, comme chez les éleveurs Peuls, les Lapons ou les manadiers de Camargue qui font une « escoussure » !
Toussaint S. »
2 https://forum.ffspeleo.fr/viewtopic.php?id=3986 et https://www.speleo-secours.fr/?p=713
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Jean-Claude L. M.SpéléoSpéléo – équipement falaise, visite cavité
Falaise de Monte di Tuda, grotte du Calvaire – Oletta
Participants
ITP : Éric G., Jean-Claude L.Individuel : Jean-Yves C.
TPST : 1h00
Photos
L’entrainement secours ayant été reporté, c’eut été dommage de ne pas profiter du beau temps annoncé pour ce weekend. Une petite reconnaissance en VTT avait permis d’envisager un équipement de l’ancienne carrière de Monte di Tuda. Deux topi et demi se donnent ainsi rendez-vous au local par ce frais mais ensoleillé matin d’hiver. La rutilante machine à café manque de grains à moudre et seuls les 2 premiers arrivés bénéficient du chaud breuvage. Le 3ème se contentera de la mouture de la grand mère.
Préparation du matos, JC est optimiste. Cordes de 62, 55, 25 et 20 mètres, 30 mouskifs, les 2 petits perfos, 2 trousses à spits, quelques sangles et protège-cordes, heureusement pas de marche d’approche en perspective.
Une piste permet d’atteindre pratiquement le sommet du Monte di Tuda, montagne caractéristique des environs d’Oletta. Elle domine la plaine et outre le fait d’avoir été rongée par la carrière, elle sert également de point haut pour un réservoir d’eau et pour un pylône de télécommunication qui concurrence une croix, terminus d’une Via crucis. La proximité des émetteurs n’est pas très rassurante, mais nous sommes probablement à l’extérieur du cône d’émission.
Pendant que JY prospecte les alentours, le nouveau petit perfo est rapidement mis à contribution. 2 spits sont posés, puis 2 intermédiaires. Avant de poser les 2 spits de fin de main courante, une reconnaissance est effectuée afin de s’assurer que l’équipement peut se poursuivre. Un dernier spit est planté en bas d’un petit plan incliné, une sangle à frotter permet de descendre jusqu’au premier palier intermédiaire. Malheureusement la paroi verticale créée par le front de taille est très fracturée et poursuivre l’équipement peut s’avérer risqué. Dommage, le site aurait permis de belles voies très aériennes.
A noter le beau vol plané du marteau à spit qui s’est échappé du bras de JC lorsque ce dernier a enlevé son gant. Après un rebond sur le premier palier, il a fini son vol sur le deuxième, une trentaine de mètres plus bas. Éric s’est chargé de le récupérer après contournement des à-pics.
Le nouveau perfo s’est montré bien vaillant, il a foré 5 trous et demi et sur l’indicateur de charge 2 LED sur 3 sont encore allumées. Le demi-trou correspond à un forage non terminé suite bulle d’air dans le calcaire (photo dans l’album).
Un peu dépités nous décidons d’ouvrir une première bouteille. Remède très efficace et c’est dans la bonne humeur que nous partageons de savoureuses grillades. Par précaution médicale nous décidons d’un rappel, une 2ème bouteille est vidée.
Deuxième partie du programme de la journée, la grotte du Calvaire. C’est une petite cavité découverte en 2000, appelée ainsi à cause de la proximité d’une probable station du chemin de croix menant au sommet.
Les coordonnées et les souvenirs ténus de JC permettent de situer approximativement la cavité. Le chemin d’accès n’existe plus et c’est par une descente directe à travers la végétation que l’entrée est atteinte sans même utiliser les sécateurs et coupe-branches.
C’est une fracture de décompression, là-aussi dans du Jurassique inférieur. Un ressaut d’entrée de quelques mètres permet de poser les pieds dans une galerie relativement étroite. Encore quelques ressauts et passages entre les blocs et nous voilà au point bas de la cavité à -16 m. La cavité est assez sèche, juste un peu de suintement localisé. Peu de faune, seulement 3 petits rhinos, quelques araignées, isopodes et les traditionnels dolichopodes.
Remontée vers la piste par un autre cheminement. Petite discussion avec 2 promeneurs, l’un d’eux nous informe de l’existence d’une grotte sur le versant nord-ouest du mont. Cette cavité aurait été explorée et étudiée par des spéléos et archéologues. Confusion avec la Grotta de Campo al Console ? Un coup de fil à sa tante brouille encore plus les pistes car elle situerait la cavité plutôt vers Oletta. Il n’empêche qu’une prospection plus complète de ce massif est à envisager.
JCL
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itpCanyonCanyon interclubs
Ruisseau de Torbia, Antisanti
Participants
ITP : Michaël D., Jean-Claude L., Franck Z.Corse Canyon : Alexandre C., Jean-Marcel V.
TPEC : 3h00
Corde : 40 m
Photos
Reportée depuis plusieurs weekends et sollicitée par Micca, nous avons finalement programmé cette sortie prometteuse : découvertes d’un nouveau canyon et d’une nouvelle faille.
Le ciel est dégagé mais une température très fraîche aura raison du nombre de Topi présents au lieu de rendez-vous situé au PN4. Seuls JCL et Franck quittent les lieux vers 8h30 et se dirigent vers Alistro/Canale Di Verde afin de rejoindre le trio Micca, Alex et Jean-Marcel. La pause-café permet de présenter la journée et de prendre quelques forces afin d’affronter le froid hivernal et l’eau glaciale du canyon.
Nous quittons la boulangerie en direction d’Aleria puis la T50 qui mène à Corte. Au bout de quelques kilomètres nous stationnons le véhicule au bord de la route sur un petit parking qui surplombe le Tavignano. Alex nous montre la sortie du canyon située en rive droite du Tavignano. La gerbe d’eau nous donne une indication sur le débit du ruisseau et laisse présager un saut. Nous transvasons les kits afin de réaliser une navette vers le départ du canyon situé avant le village d’Antisanti. Petite déconvenue, Micca a oublié ses chaussures canyon. Nous attendrons Carine qui a fait la liaison et nous pouvons reprendre notre périple. Les 34 kilomètres de navette semblent interminables jusqu’à une épingle, point de départ du canyon sur un petit chemin forestier. Le chemin est bien tracé, nous passons devant un des affluents sec du ruisseau dans lequel repose la carcasse d’un vieux poids lourds. Il faudra tenter de descendre par là pour rejoindre le ruisseau lors de notre prochaine visite.
Nous continuons le chemin qui se rétrécit alors et devient légèrement maquisant. Le sécateur de JC est en action sur quelques mètres, puis le chemin sera dégagé jusqu’à un petit ruisseau, un autre affluent du ruisseau de Torbia.
Le faible débit permet d’éviter les vasques et les marches en bloc. Cette première partie ne présente pas trop d’intérêt. Nous arrivons enfin à la jonction des affluents point de départ de la deuxième partie de ce canyon. Nous regrettons un peu de ne pas avoir pris le premier affluent car ce dernier se termine par un enchainement de deux belles cascades. Le canyon est sauvage, verdoyant et se situe en sous-bois. Un petit arrêt permet de s’équiper convenablement avec le haut de combi. La suite est une suite de vasques, petits biefs, toboggans et quelques sauts. De nombreux passages encaissés et concrétionnés sont magnifiques, nous ne profitons pas de ces paysages car l’eau gelée nous congèle l’organisme. Nous arrivons sur un campement laissé à l’abandon, tentes, tables, chaises, caisses en plastique jonchent le sol. Mais pas de trésor…
Le canyon aboutit à un très beau rappel de 18 mètres dans une goulotte qui finit dans une vasque: la corde de 30 mètres est un peu courte. L’amarrage : un AN, une corde de plus de 10 ans dont on ne distingue pas la couleur à cause de la mousse verte qui a poussé dessus n’inspire pas confiance. Bon !!! ça passe, mais il faudra penser à son remplacement si on refait ce canyon. Nous arrivons enfin au-dessus du Tavignano qu’il faut traverser. Deux possibilités, un saut après une désescalade ou installer une corde autour d’un amarrage « brindille ». Jean-Marcel est déjà de l’autre côté suivi d’Alex. Nous installerons la corde JCL et Micka descendent en rappel. À les entendre on comprend que la température du Tavignano est pire que celui du canyon. Franck hésite à récupérer la corde et effectuer le saut mais finira par descendre en rappel. Une fois dans l’eau, le courant et la traction de la corde l’empêche de nager convenablement afin de rejoindre l’autre rive. L’aide d’Alex sera la bienvenue. Il faudra ensuite trois personnes pour rappeler la corde qui est coincée dans les branches. La remontée tout droit dans le maquis en direction de la T50 nous permet de nous réchauffer. On appréciera tous d’enfiler des habits chauds et secs.
Nous repartons vers Antisanti afin de récupérer le van puis nous rendre vers Teppa pour manger un morceau. Au bord de la route nous trouvons une cabane de chasseurs et un petit foyer aménagé avec des pierres pour faire le barbecue. Quelle aubaine !!! Le feu est rapidement mis en route et les bouteilles ouvertes. Le gueuleton est salvateur… Nous repartons vers 17h00, la nuit commence à tomber, et arrivons au départ de la piste, le lieu-dit Teppa indiqué par JC. Une barrière fermée bloque l’accès. Une dernière tentative pour prendre contact avec des riverains reste veine. Nous quittons les lieux un peu déçus de ne pas avoir pu prospecter et repérer cette faille.
Nous arrivons sur Biguglia aux alentours de 19h00. Bien qu’inachevée, nous avons passé une bonne journée en compagnie de deux fous furieux de Corse Canyon. À refaire mais au printemps…
Franck
Une découverte incongrue sur le parcours une quinzaine de mètres au-dessus du canyon, un campement abandonné. Des bâches servant de tapis de sol éparpillées, des tables, des chaises, des ustensiles de cuisine, une plancha avec sa bouteille de gaz, des tentes plus ou moins debout, des caisses, des bouteilles, des boites de conserve, un vrai capharnaüm. Une installation en plein nulle part prévue sur la durée. Pour quelles raisons ? Travaux forestiers, planque, c’est un mystère. Un indice toutefois, une image iconique plastifiée traine au milieu des immondices. C’est apparemment une Vierge à l’enfant de style orthodoxe. Au dos, ce qui semblerait être une ou des prières écrites en alphabet cyrillique.
De retour devant un ordinateur, la traduction des textes confirme bien l’origine orthodoxe de cette image. C’est une Vierge à l’enfant, Kazanskaïa, Notre Dame de Kazan, une icône particulièrement révérée par l’Église orthodoxe, spécialement par l’Église russe (https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_Kazan).
Un bon nettoyage laisse apparaitre une feuille d’olivier et un peu de terre (russe ?) insérées dans le plastifiage. Tout ça a de quoi alimenter l’imagination …
Traduction
JCL
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Jean-Claude L. M.SpéléoSpéléo, visite, équipement
Aven de l’Avaloir, Barbaggio
Participants
ITP : Amal D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Franck Z.
TPST : 4h30
Photos
Et si on se faisait peur en ce début d’année 2022 ! L’aven de l’Avaloir est mis au programme du weekend. Si la première partie de la cavité est raisonnable, un puits d’une dizaine de mètres aboutissant dans une salle de belle dimension, la suite demande un peu plus d’engagement. Une galerie mène au fameux boyau de la Râpe à Bois qui précède un petit puits à l’équipement délicat.
Pour l’historique de cette cavité se reporter au compte-rendu du Vendredi 9 mars 2018.
La dernière fois que le boyau a été franchi remonte au 19 janvier 2008, une paille. Faut dire que son franchissement a de quoi refroidir. Et s’il n’y avait que ça, il faut ensuite sortir du boyau en restant à l’horizontal et en opposition au-dessus du vide jusqu’à ce qu’un redressement à la verticale soit possible. Il ne reste plus alors qu’à équiper le puits et descendre. Pas étonnant que ce soit toujours le même à avoir équiper le boyau et le puits qui suit 🙂
Première surprise de la journée, il fait un froid de canard là-haut, renforcé par une bonne bise d’ouest. Nous nous garons au niveau de l’épingle qui suit le stand de tir. D’ailleurs, les tireurs sont là et ils ne tardent pas à tirer des coups, ça fait peur !
Deuxième surprise, le trou est bouché. Enfin, pas entièrement bouché mais une grille remplace les petits murets de protection. Mais celui qui a fait ça, apparemment un Léon, a eu la lumineuse idée de poser une grille pivotante. Il faut toutefois aller chercher un pied de biche dans le Def pour pouvoir décoincer les gonds. Peu enclin à refermer la grille derrière nous, et sur la corde, Franck met sa voiture en protection avant le trou. Pendant ce temps JC équipe la cavité. Premier puits sans souci et regroupement dans l’alcôve des mouches. Reste maintenant à franchir ce fameux boyau qui génère tant de haine. Il a quand même été bien malmené ce boyau, sur les cinq mètres de longueur à l’origine, il ne reste plus qu’un mètre à mériter vraiment le nom de boyau. Passage et redressement acrobatique, il ne reste plus qu’à équiper le puits en mono-point. La C13 prise par précaution à la place d’une C10 suffit à peine pour arriver en bas du puits. Éric puis Amal retrouvent ainsi JC en bas du puits.
Derrière ça suit, presque. MP se retrouve bloquée au bout du boyau, le torse est passé mais le bassin coince. Quelques longues dizaines de minutes plus tard, elle arrive à faire marche arrière avec l’aide de Franck et HP qui ont réussi à accrocher une corde à son baudrier et à l’aider à reculer.
Cet épisode quelque peu angoissant aura calmé les ardeurs de Franck et HP qui préfèrent en rester là. Le trio vainqueur visite la salle concrétionnée ainsi que le siphon de sable où le seau laissé lors des tentatives de désob est presque entièrement recouvert de sable et de graviers. Il est bien sûr envisagé d’y revenir pour continuer le dégagement de ce passage prometteur, on voit derrière que ça continue …Il est également question de tenter l’escalade qui permettrait d’atteindre la suite du boyau de l’autre côté de la salle. Il faudra pour cela prendre des pitons, la prochaine fois …
Des traces de sédiments sur les parois laissent à penser que les mises en charge du réseau doivent être impressionnantes …
Retour en surface sans problème. JC déséquipe le puits infernal mais ajoute un spit à sa tête (depuis le temps …). Il faut modifier la topo et prévoir une C15. Franck déséquipe le puits d’entrée, fermeture de la grille.
Le projet de faire les grillades dans le maquis est abandonné, il fait frisquet et le bois n’est pas très abondant aux alentours. C’est donc au local que se feront les grillades. Grillades est le bon mot puisque le barbecue de foire est installé dans la baignoire (qui a bien pu avoir cette idée farfelue :-). Il faudra tout de même l’aide du décapeur thermique pour allumer le charbon de bois. Et la fumée ? Il y a bien l’extracteur d’air juste au-dessus, mais il s’est avéré très insuffisant et malgré l’ouverture du vasistas et la mise en marche des ventilateurs, le local se retrouve de plus en plus enfumé, et les topi aussi … Bonne rigolade quand même en savourant ces grillades originales :-))
Entomo : opilion et métas dans la 1ère salle et dans le Colimaçon : myriapode, collemboles, et ce qui ressemble à un Staphylin des grottes, mais sa taille (25 mm) laisse à penser que c’est plutôt un staphylin épigé tombé dans la cavité par une anfractuosité. Pas de chauve-souris.
JCL
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Jean-Claude L. M.SpéléoSpéléo-VTT, prospection
Monte di Tuda, Oletta
Participants
ITP : Jean-Claude L.
Tracé
Nouvelle sortie VTT avec une arrière-pensée spéléo. Il s’agit cette fois de faire une reconnaissance prospective du Monte di Tuda, sommet caractéristique des environs d’Oletta. Il a été en partie rongée par une carrière de calcaire et une cavité y est déjà recensée en contrebas de la piste menant au sommet, la grotte du Calvaire. Une visite de cette cavité imposera de s’armer de ce qu’il faut pour franchir la barrière végétale. Une petite prospection du sommet dans les années 2000 n’avait rien donné, mais un nouveau regard peut donner des idées.
Montée très raide imposant de mettre pieds à terre sur les sections caillouteuses. Deux pylônes de télécommunication profitent de la vue dégagée, une croix est également posée au sommet, c’est le terminus du Calvaire. Petite prospection de la zone sommitale, du beau calcaire bleu et homogène, du Sinémurien d’après Info Terre. C’est certes du Jurassique inférieur, mais il présente une belle apparence. Il faudrait envisager d’y revenir pour une prospection plus sérieuse. Il est même envisageable d’y faire une journée de perfectionnement aux techniques d’équipement falaise, la hauteur au niveau du front de taille de la carrière est estimée à une cinquantaine se mètres …
Redescente vers Oletta par le nord en empruntant un chemin également bien raide. Là aussi du calcaire est traversé …
Retour au stade, point de départ de cette virée spéléo-vététesque. En face du parking quelques agents municipaux terminent leur vacation. Petite discussion, le chef connait la grotte du Calvaire et il a également entendu parler d’un gouffre où les cailloux tombent, tombent … Il se situerait vers le col Saint Antoine près d’une source. Le rapprochement avec les trous de San Reginu est évident mais il serait connu sous le nom de « U Missoghju* » !Ceci clorait l’hypothétique projet de recherche de cette cavité s’il s’avère qu’un seul Missoghju existe …
JCL
* missoghju : escarpement
Inzecca in un’erpale, in una calanca, in una zenna duv’ellu s’entre senza pudè più sorte: caccià capre di i missoghji cù fune è canapi.
Référence : https://adecec.net/infcor/
Proposition de traduction : entaille dans une falaise, dans une calanque, dans un crête où on entre sans plus pouvoir sortir : sortir une chèvre d’une faille avec une corde de chanvre.
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itpSpéléoSpéléo, visite, entomo, brochage
Gouffre I Luminelli, Trou du Bulbe – Morosaglia
Participants
ITP : Michèle Cl., Wanda C, Michaël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Franck Z.Individuel : Jean-Yves C.
TPST : 6h00
Photos
Première sortie de l’année, nous nous retrouvons au Carré d’As à Ponte Leccia. Pas d’embrassades pour souhaiter les vœux. Après un petit café nous nous remettons en route pour aller vers la cavité.
Une belle montée nous attend, environ 150 m de dénivelé pour 40 minutes de marche sous un ciel chargé. La végétation n’a pas trop augmenté depuis la dernière visite, nous arrivons à nous frayer un chemin. Il faut suivre les marques jaunes. Nous passons au pied de la fameuse pierre bleue, nous voilà à l’entrée de la cavité. Nous découvrons qu’elle est même mentionnée sur la carte Iphigénie. Il bruine légèrement mais nous réussissons à allumer un feu sans utiliser de produit dopant.
Franck descend en premier, Micca et Jean-Claude le rejoignent. Ils seront vite doublés par le reste de l’équipe car ils vont brocher la cavité.Les spits de cette cavité se dégradent relativement rapidement et plutôt que d’en planter des nouveaux, qui ne dureront qu’une dizaine d’années, l’option brochage inox a été privilégiée, sachant qu’en plus les emplacements disponibles se font plus rares.Le brochage de la cavité a débuté en janvier 2016 par le plan incliné qui suit l’entrée, la vire et le 1er puits. En mars 2019 deux nouvelles broches ont été posées pour le début de la main courante menant au 2ème puits. Cette fois-ci, c’est au tour de la vire menant au 2ème puits avec 4 nouvelles broches, ainsi que le plan incliné et le 3ème puits d’être rééquipés. C’est ainsi que 9 broches seront posées par Jean-Claude assisté de Micca. Dans la journée, la boite neuve d’ampoules sera quasiment vidée, il n’en restera plus qu’une seule. La cavité est maintenant entièrement brochée, du moins sur sa partie initiation. Les compléments d’équipement se feront éventuellement en amarrages forés.
Une plaquette vrillée au numéro 73 refait son apparition, elle a dû être oubliée lors de la dernière visite. Tout le monde remonte, Micca déséquipe. La dernière main courante sera déséquipée par Jean-Claude qui est plus expérimenté pour ça. Nous revoilà à la surface, nous partageons un bon repas et le président devient roi pour la journée.
Comme d’habitude, descente à la nuit tombante vers les véhicules.
Micca/JCL
Poursuite de l’inventaire entomologique des cavités corses pour Wanda et HP.
Petar Beron avait écrit en 1970 : « les 33 grottes corses plus ou moins étudiées donnent une idée assez exacte de la faune cavernicole corse et les recherches futures ne sauraient être de nature à beaucoup changer cette idée et plus spécialement les troglobies ».En 2 ans nous avons déjà découvert 8 nouvelles espèces. I Luminelli n’est mentionnée ni dans le Rémy ni dans le Béron, donc l’inventaire en est nécessaire. On recherche en particulier l’araignée Troglohyphantes Cyrnaeus, endémique de la Corse et pour l’instant retrouvée uniquement à Butrone. L’altitude de 847 mètres est compatible avec son biotope ; la cavité est très riche en draperies et l’on sait que Troglohyphantes aime à tisser des toiles horizontales dans leurs creux. On recherche aussi isopodes, myriapodes et araignées.
L’équipement assez long de la grotte du fait de l’obturation de presque tous les spits laisse des temps d’attente dont nous profitons. Au bas de la cheminée du départ on ramasse quelques isopodes, on laisse tranquille un myriapode juvénile. En haut du Tobogan un tas de bouteilles vides témoigne de la pose de pièges antérieure qui n’est mentionnée dans aucun compte rendu des Topi. Les couloirs de la cavité et le fond, salle de la glace au café et fond sont abiotiques ; aucune chauve-souris visible malgré la présence de guano.
Abandonnant les autres, HP remonte lentement le P12 et le P9. Pas de Troglohyphantes, 3 araignées à identifier, une tique à carapace claire et bordure noire, une grosse méta, quelques dolichopodes. Bilan assez maigre donc mais la saison ne s’y prête pas. Il faudra revenir au printemps et explorer les autres cavités du complexe de Querceta Tonda.
PHP
Première fois que Franck équipait cette cavité. La première partie (P9) est brochée et ne pose pas de problème. Nous équipons la petite vire qui est un peu technique car le déplacement se fait en opposition et la broche intermédiaire est cachée.
Le reste de l’équipement est spité, c’est la galère car la plupart des spits sont oxydés ou partiellement bouchés : le temps d’attente entre chaque agrès augmente. Après le P12 Franck installe une longue main courante jusqu’à la tête de puits qui est spectaculaire à équiper car au-dessus du puits. Le réglage du nœud est fait pile poil pour éviter les frottements. Arrivé dans la salle de la glace à café on s’aperçoit tout de même que la déviation pourrait être utile lors de la remontée. Elle sera donc installée. Franck est alors rejoint par Jean-Yves puis Michèle. Ces derniers sont descendus en désescalade de l’autre côté de la glace à café.
Un dernier P8 et un ressaut de trois mètres et nous nous retrouvons à -60 mètres. Puis Franck partira en solo, exploré la salle de la glace à café, le ressaut de 3 m et jusqu’à la tête de puits du 20 m et remontera en escalade jusqu’au P12.
À la sortie le feu est activé et alimenté par HP et Wanda puis Jean-Yves. Michèle et Franck vont jusqu’au trou du bulbe. Michèle ne visitera pas la totalité de la cavité. La visite fera l’objet d’une prochaine journée de spéléo. Nous commençons les grillades en attendant le retour de l’équipe de brocheurs.
FZ
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Jean-Claude L. M.SpéléoJeudi 30 décembre 2021
Spéléo-VTT, prospection
Monte A Mazzola, Oletta
Participants
ITP : Jean-Claude L.
Photos
Tracé
Le massif du Monte A Mazzola est bien connu de tous ceux qui se rendent aux cavités de Castiglioni. En effet, ce massif est bien visible de l’autre côté de l’Aliso et de la route de San Griolo. Une piste permet d’accéder à un réservoir d’eau situé sur la crête. Une première prospection familiale dans les années 90 sur la crête côté nord n’avait rien donné. Une deuxième prospection club côté sud n’avait rien donné non plus malgré une petite tentative de désob d’un affleurement de calcite.
Cette fois-ci c’est en VTT que la prospection sera effectuée. Départ du parking de la grande surface, puis route de San Griolo, puis piste nord-ouest dont le raidillon final impose de mettre pieds à terre. Un chemin longeant la crête côté est emprunté sur quelques centaines de mètres, pas très roulant il sera abandonné pour reprendre le chemin de crête direction le réservoir sud. Une belle zone de calcaire est prospectée mais pas de découverte. Il faudra néanmoins y revenir en 4×4 et pedibus, pas de raison qu’il n’y ait aucun trou dans le coin …
Retour au parking par la piste sud-est.
JCL
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itpSpéléoDimanche 19 décembre 2021
Spéléo, visite, équipement, chiro, entomo, prospection
Cast 2, Oletta
Participants
ITP : Michèle Cl, Wanda C., Amal D., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Jean-Luc S., Franck Z.
Individuel : Jean-Yves C.
Gente canine : Bosco
TPST : 4h30
Photos
Profitant de la période hivernale pendant laquelle les chauves-souris ne seront pas dérangées, c’est une descente dans Cast 2 qui était programmée ce 19 décembre. Rendez-vous au club à 8h30, le matériel est vite préparé, pour une arrivée sur site vers 10h30. L’accès est toujours possible mais la végétation commence à bien recouvrir la piste, les rayures sur les 4×4 en sont la preuve. Les emplacements de parking sont également bien recouverts et grâce à l’œil expert de Jean-Claude, on identifie l’endroit et on réussit à garer les 3 véhicules.
Le matériel est débarqué et tout le monde s’équipe. Jean-Claude sort également du 4×4 une tarte aux pommes (qui n’est pas vraiment une tarte aux pommes car il y a également de la crème anglaise !! enfin je n’ai pas tout compris !)* car il vient de fêter son anniversaire la veille et a donc amené le dessert !
Après une très longue marche d’approche de 2 mn (Franck s’imaginant marcher très longtemps !!), nous nous installons à côté de l’entrée 1. Micca est chargé d’équiper la descente, secondé par Franck. Les 8 autres spéléos du jour atteignent à leur tour le fond. Alors que le duo de tête s’enfonce vers l’étroit goulet qui mène vers la galerie Sud, le reste de l’équipe se dirige vers la vaste salle de la galerie Nord avec en tête les membres du GCC. Plus d’une trentaine de petites chauves-souris est comptabilisée dans cette salle. A l’arrière, le groupe d’entomo est déjà en cours d’observation des différentes espèces.
Jean-Yves ouvre le chemin et au bout de la salle principale il entame la remontée vers un endroit qu’il connait bien car il peut facilement y observer et compter les juvéniles au printemps lorsque les parents sont partis chassés. Avant la descente, il a indiqué à Jean-Claude que lors de sa dernière visite, il a noté que la corde avait été mangée au milieu par les rats. Jean-Claude, prévoyant, avait laissé un peu de longueur sur cette corde ce qui va lui perdre de la rabouter en attendant de la changer lors d’une prochaine visite. Pendant la réparation de Jean-Claude, Amal, Jean-Luc, Michelle et Marie-Pierre effectuent également la remontée sur corde jusqu’à un petit palier. La montée est facile mais le sol est instable et dans ce « couloir d’avalanche » souterrain, Michelle fait partir quelques cailloux qui atterrissent sur Marie-Pierre, ce qui entraine une « légère empoignade » entre les deux protagonistes mais qui ne dure que quelques secondes !
Bloqué sur ce pallier en attendant le raboutage de Jean-Claude, Amal, insatiable spéléo, commence a fouillé dans tous les recoins à la recherche d’un nouveau passage. Quelques options mais aucun débouché. Jean-Luc repère un passage à mi-hauteur et Amal s’y engage en premier. Effectivement ce passage semble continuer plus profondément mais nous ne sommes pas les premiers. Un « Tag » gravé avec une pierre sur la roche indique « ITP 69 ». « ITP » on comprend mais « 69 », à part nous confirmer que cela ne peut pas être l’année, nous n’avons pas plus d’information ! Amal continue d’avancer mais Jean-Luc peine à la suivre car une faille nécessite un passage en force ! Au bout de 2 ou 3 alcôves, le duo rebrousse chemin pour rejoindre le reste du groupe.
Nous remontons alors la grande salle pour nous rendre dans la cavité Sud. L’accès à cette salle est particulièrement étroit et sinueux. Cette partie est très différente. Elle est également plus humide et les concrétions, notamment celles très blanches, sont magnifiques.
Au début de la salle, le groupe croise le duo Micca et Franck qui est en train de remonter. Le groupe continue sa progression vers le bout de la galerie et espère à un moment pouvoir effectuer une remontée par un autre accès. Mais par sécurité, il est décidé de reprendre le chemin en sens inverse car aucun passage évident et sécurisé ne se propose à nous.
Alors qu’une moitié du groupe est déjà sortie du trou et que l’on sent déjà au fond l’odeur des grillades, Michelle effectue sa remontée. « Légèrement » bloquée quelques minutes, elle atteint la sortie grâce à un petit coup de pouce de notre président. Le reste de l’équipe sort vers 15h30, Jean-Luc déséquipe sous les conseils avisés de Jean-Claude.
Jean-Noël nous a rejoints pour profiter de ce barbecue de Noël et tout le monde est regroupé autour du feu juste avant que le soleil ne disparaisse derrière le massif de Tenda. La journée se finit sur le gâteau d’anniversaire de Jean-Claude accompagné d’un très bon Jurançon moelleux de 2010 et même Micca a droit à sa gorgée comme le montre les photos.
Fin de journée, une très belle sortie qui permet de faire deux cavités en une, retour au club à 18h pour le rangement du matériel. On peut noter que pour une fois, tout le matériel ramené est identique à celui noté sur la fiche, ce qui est assez rare pour le souligner !!!!
JLS
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« Le Binôme »
Micca se lance dans l’équipement du P8 d’entrée, sous l’œil expert de Jean-Claude. Les spits sont oxydés mais encore viables. Le nettoyage de ces derniers est fastidieux. Arrivés à la base du puits le groupe se sépare, Micca et Franck partent dans le nouveau réseau pour équiper le ressaut et la MC 20. Personne ne se joindra à eux.
Franck équipera le reste du réseau, l’équipement en place est moyen et serait à modifier par l’ajout d’au moins deux spits. Lors de la visite dans la salle, nous rencontrons deux chiros qui dorment paisiblement et un troisième qui vole. La progression est sans soucis, nous en profitons pour vérifier l’équipement en place. Dans un premier temps nous regagnons la salle du « Lait de Lune » puis nous nous engageons dans la salle concrétionnée, la trace de main est toujours là !!! malheureusement la brosse est restée dans le véhicule, le nettoyage sera effectué une prochaine fois…
Nous poursuivons notre progression, la désescalade sur des blocs instables nous font rebrousser chemin. Lors de notre retour, croisons Jean-Yves puis le reste du groupe. La remontée du R3 ne pose pas de problème même si on souffle un peu. Vers 14h00 nous trouvons à la base du puits d’entrée et décidons de nous balader vers le reste du réseau. Il y a beaucoup de guano et de petits rhinos. La corde posée en fixe a souffert : un rat s’est fait un petit festin, JCL a réussi à joindre le restant de la corde avec un nœud de pêcheur double. Nous regagnons la surface vers 15h00, Jean-Noël et Henri-Pierre ont allumé le feu pour faire griller les victuailles. Franck restera à la tête de puits du P8 pour aider au passage du fractio.
La suite est classique : barbecue et hydratation dans une bonne ambiance topinesque…
Franck
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En attendant la sortie des topi JN prospecte les environs de la cavité, notamment la dépression parallèle à cette dernière à la recherche de Cast 16. C’est un conduit vertical relativement étroit découvert en 2000, il descend à 8 m de profondeur et il présente l’intérêt de se situer à proximité de cette zone d’effondrement et donc avec un possible accès à un réseau souterrain plus vaste…
Un mousqueton de kit, le n°125, avait été laissé en place lors du changement des cordes en fixe début 2021. Un des buts de la sortie était de le récupérer et de le remplacer par un mousqueton réformé. C’est chose faite, mais en un an le mousqueton a été complètement attaqué par une oxydation galvanique, il est bon à mettre au musée des horreurs. La déviation est également raccourcie afin de supprimer le frottement supérieur, mais il reste celui du bas qui peut être éviter en s’écartant bien de la paroi en début d’ascension. L’idéal serait de déplacer le point d’ancrage de cette déviation et de mettre un mousqueton inox, ou de la remplacer par un fractio. Pas évident vue l’hétérogénéité de la paroi. A voir lors du remplacement de la corde.
Pour limiter le risque pour nos cordes de servir d’apéritif pour les rongeurs, on pourrait poser de-ci de-là des bouts de cordes et de sangles qui serviraient de leurres… On pourrait également poser un support sur la paroi du plan incliné afin que la corde ne traine pas à terre à cet endroit.
* Complément technique : https://www.plumeti.fr/tarte-aux-pommes-et-a-la-creme-anglaise/
JCL
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Lever tard et gardiennage de Bosco, a priori il est trop tard pour aller visiter Cast.2. En plus le dos un peu en compote après avoir fendu du bois la veille… Arrivée au pylône vers midi trente, pas de 4×4, ils doivent être au parking de Cast.2, c’est l’occasion d’une balade sympa avec Bosco. Les sacs sont bien là mais pas âme qui vive. Puis un éclat de voix monte des profondeurs, c’est HP en bas du puits d’entrée. On échange, le piquenique se fera à Cast.2, on retourne chercher les victuailles. Au retour c’est le silence.
Pour s’occuper JN part à la recherche de Cast.16, seule cavité dans l’inventaire du site de Castiglione dont on ne possède pas de topo, simplement un descriptif de visite. Découvert par JCL le 16 septembre 2000 au retour de la première de Cast.14. Toute la crête de Castiglione avait brûlé et la zone autour de Cast.2 était lunaire. JCL avait visité ce départ : « Retour par Cast.2 où en bordure de champ, un conduit de 8 m de profondeur aboutissant dans une trémie poussiéreuse, est visité par Jean-Claude. Vu l’entourage de pierres plates, il devait être connu. » Lors d’une prospection le 1er mai 2001, un petit départ avait été trouvé dans un bosquet près de ce Cast.16. Mais pas de photos.
Le GPS indique 100 m, et une vague sente se dirige au milieu du maquis vers le nord en direction des escarpements qui bordent la faille de Cast.2. On approche, cavité à 8 m, mais mur de lentisques et de salsepareilles ! On va essayer de contourner par l’ouest en montant au-dessus de l’escarpement. On se rapproche à 4 m, mais ressaut dominant une nappe de maquis. On revient vers la première approche, on est à 3 m, bingo ! à travers l’enchevêtrement de branches de lentisques on devine un trou noir et un conduit qui plonge visible sur 2 m. Ce n’est pas apparemment Cast.16, celui ayant été décrit comme entouré de pierres plates, vraisemblablement Cast.16 bis (celui du bosquet). Non équipé et sans matos topo on se contentera de photos. Prévoir une visite pour chercher Cast.16 qui doit être proche et topographie, qui sait, peut-être un peu de désob’, les bords de faille sont souvent prometteurs.
Retour facile à Cast.2 et HP sort bientôt du trou. La suite a été décrite, l’allumage du feu et le premier bouchon qui saute feront sortir les topis du trou.
JND
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Jean-Noël D.SpéléoLundi 13 décembre 2021
Spéléo, encadrement BRGM et DDTM pour visites de cavités
Aven du Sémaphore (Brando) – Grotta di Ghjuvani, Grotta di Capella, Fractures de Pietranera (Santa-Maria-di-Lota)
Trou d’Alzetu, Failles St Nicolas (Ville di Pietrabugno) – Grotta della Gradicchia (Bastia)
Participants
LISC/ITP : Michèle Cs., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Francis M. et la sentinelle Noël R.
LISC/Individuel : Jean-Yves C.
BRGM : Elodie S.
DTTM : Rachel
TPST : 4h00
Photos
La convention passée avec le BRGM et la DDTM prévoyait d’accompagner des représentant(e)s de ces deux institutions sous terre pour se rendre compte in situ des risques potentiels. Sept cavités avaient été retenues compte tenu de leur proximité avec des zones habitées ou potentiellement constructibles :
Aven du Sémaphore (Brando)
Grotta di Ghjuvani (Santa-Maria-di-Lota)
Grotta di Capella (Santa-Maria-di-Lota)
Fractures de Pietranera (San-Martino-di Lota)
Trou d’Alzetu (Ville di Pietrabugno)
Failles St Nicolas (Ville di Pietrabugno)
Grotta della Gradicchia (Bastia)
Rendez-vous fixé à 8 h 30 au parking de Miomo. Élodie, missionnée par le BRGM, et Rachel, représentant la DDTM et invitée par Élodie, sont prêtes à affronter le monde d’Hadès. Avec pas moins que quatre topis expérimentés, dont le CTDS en personne, et deux chiroptologues émérites pour les encadrer.
Première cavité l’Aven du Sémaphore, direction le Cap Sagro au nord de la commune de Brando. Jean-Claude, appelé en urgence pour un problème de batterie, doit nous quitter. Nous voilà accueillis par Pierre Chiarelli, propriétaire des lieux. En effet la cavité est située sur les terrains de sa famille et où – parait-il – il jouait dans son enfance ; l’origine de la cavité semble cependant remonter aux années soixante-dix lors de la mise en place d’un poteau EDF puis l’orifice avait été rebouchée. La « redécouverte » par les topis date du 13 décembre 1997. La dernière visite des topis remonte au 25 mai 2013 et Pierre a construit sa villa en contrebas de l’aven il y a six ans. Joint par Elodie il avait annoncé qu’il avait réalisé quelques aménagements pour l’accès à la cavité.
On avait prévu une C20 en double et une échelle de 10 m pour nos débutantes mais on aura une sacrée surprise. Une fois les présentations faites mais Pierre était bien connu par certains topis, il nous emmène par un sentier en pierres sèches jusqu’à la plate-forme de l’entrée. La surprise : un escalier en bois permet d’accéder au bas du P5 d’entrée ! Il n’y a pas le Stannah mais la descente est quand même bien simplifiée. Pierre y a emmené des amis et il avait même mis en place un câble pour l’éclairage.
Une échelle de bois pour le premier ressaut et on encorde quand même nos débutantes pour la descente de 5 m, une grosse corde permet la descente du plan incliné qui suit et nous voilà regroupés dans la Salle des Perles – que Pierre n’avait pas vu. On lui décrit les deux galeries est-ouest qu’il n’avait pas visitées, on l’emmènera une prochaine fois, et on fait un tour dans la galerie de la brèche osseuse. Élodie nous décrit la structure géologique de la cavité, on est dans des couches de cipolins alternants avec des metagabbros, ayant subi la tectonique – fracture et glissement – mais tout semble bien stable. Pierre ne craint rien pour sa maison. On y passera une bonne heure.
Retour en faisant le tour de la propriété, bergerie pour la brebis, jardins pour les oignons de Sisco, piscine dans le roc… Et on terminera par café et vin d’orange sur la terrasse. Difficile de partir mais il reste encore six cavités !
Suite par les cavités de Santa-Maria-di-Lota. En premier Grotta di Ghjuvani, dont le chemin avait été démaquisé lors de sorties précédentes. Une vingtaine de minutes et on est face à l’entrée. JN se lance dans l’étroiture, puis le plan incliné et un premier regroupement dans la salle avant l’Étroiture de la Bouteille. Devant montrer l’exemple, il s’enfile dans la fameuse étroiture – franchie à de multiples reprises – et la première partie se passe bien mais ça coince devant la seconde partie, c’est la Bérézina, marche arrière ! Michèle, puis Francis prennent la suite sans difficultés. Élodie rassurée passera sans souci. Puis Jean-Yves. HP préfèrera attendre au soleil et JN restera faire la causette à Rachel qui n’est pas tentée par ce genre de contorsion. Visite des galeries jusqu’au P6, de la Salle des Araignées Visqueuses (mais sans Meta), une bonne heure au total. Le retour se fera sans problème.
À suivre la Grotta di Capella, qui s’ouvre sous la place du hameau de Figarella. Cela prendra une dizaine de minutes. A priori plus de risques, l’effondrement ayant déjà eu lieu lors de l’enfouissement d’un platane. Francis doit nous quitter temporairement, on le reverra plus tard.
Suite par les Fractures de Pietranera qui domine l’immeuble Le Magellan. Une marche d’approche de 5 mn, la première Fracture A est en bord de sentier. JN installera la corde pour faciliter la remontée inclinée. Puis visite de la Fracture B qui montre de magnifiques et « inquiétants » signes de décrochement. Le parking en dessous craint un peu. Visite de quelques fractures auxiliaires sur le sentier du retour. Cette zone présente de nombreux signes d’instabilité sur plusieurs dizaines de mètres. Le risque est bien connu du BRGM.
La matinée est bien avancée, c’est l’heure du spuntinu mais personne n’a prévu le casse-croûte. On fera une halte à la boulangerie de Pietranera pour quelques emplettes qu’on ira grignoter sur les hauteurs de Ville-de-Pietrabugno, sur le parapet face au Trou d’Alzetu, bien exposé au soleil.
Après ces agapes succinctes, en avant dans le Trou d’Alzetu, cela prendra dix minutes… il aura quand même fallu auparavant couper quelques branches de calycotomes. En effet l’entrée de la cavité n’est plus visible de la route, cachée par lentisques et calycotomes. Risque zéro, on n’est pas près de voir des constructions au-dessus de la cavité.
Direction le Chemin des Oliviers pour les Failles St Nicolas. Le portail est ouvert mais il vaut mieux se garer sur le terre-plein qui précède. Pendant que le gros de la troupe se dirige vers la falaise, emmené par HP, JN attend Francis. On se regroupera à l’entrée de la Faille A. La montée est toujours aussi raide, surtout en fin de journée bien chargée. Rachel hésite un peu devant ce soupirail étroit, mais finalement rassurée par Francis elle se lance. Pas mal de petits rhinos dans la diaclase d’entrée, le sol est bien humide mais peu de faune entomo. La première lucarne sera franchie sans difficulté. Une bonne demi-heure d’exploration et tout le monde se retrouve à l’extérieur, sans problème pour l’accouchement du soupirail.
HP doit nous quitter. Il reste un peu de temps pour Gradicchia. La visite est assez rapide, la cavité présente peu d’intérêt sur le plan spéléologique, uniquement quelques spéléothèmes en fond de cavité. Mais l’entrée est un vrai dépotoir et la salle mérite d’être dépolluée. Cela permet à Francis de réfléchir à l’organisation du prochain exercice de spéléo-secours prévu en janvier. Certes la cavité est située sous une habitation mais abandonnée à ce jour. Le BRGM verra sur les mesures à prendre.
Il est 17 heures, la nuit commence à envelopper les hauts de Bastia, Michèle et JY sont déjà sur le retour. Un débriefing rapide avec Elodie et Rachel qui confirment être très satisfaites de cette journée bien remplie. Il ne reste plus qu’à rédiger le rapport final et transformer l’Association Insulaire Spéléologique Corse en Ligue Insulaire Spéléologique Corse…
JN
PS : et notre sentinelle dans tout cela… il devait être prévenu par les émissaires du BRGM à l’entrée et à la sortie de chaque cavité, il semble qu’un appel a été lancé lors de l’entrée au Sémaphore mais ensuite il a été un peu oublié…
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itpSpéléoDimanche 12 décembre 2021
Spéléo, entomo
Grotte de Brando, Brando
Participants
ITP : Wanda C., Albert D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Véronique M.
Ex topi : Michèle Cs.
Gente canine : Nala
TPST : 1h30
Photos
À la demande de Marco I., notre correspondant turinois, spécialiste des araignées Troglohyphantes, nous retournons à la grotte de Brando rechercher le Troglohyphantes cyrnaeus que nous n’avons trouvé maintenant qu’à Butrone mais qui doit probablement peupler d’autres cavités du Cap Corse.
RV chez Jeannot à 13 heures, petit café puis on file se garer devant le « Palazzo » et on rejoint la grotte. Wanda et HP s’enfilent dans la chatière ; quelques araignées ont tissé leurs toiles entre les plis des draperies de calcite ; on arrive à prendre quatre araignées et des photos d’une araignée et d’un lépidoptère à identifier ultérieurement.
Véronique et Jean-Noël explorent le grand réseau. La cavité est extrêmement sèche malgré les fortes pluies de novembre ; quasiment pas de cavernicoles mis à part neuf petits rhinos qui dorment paisiblement, insensibles au bruit des visiteurs.
Michèle et Albert nous ont rejoints. Albert se coince dans la chatière, en raison (selon lui) d’une épaisseur en trop d’un pull sous sa combinaison. Wanda arrive à le dégager en le tirant. Puis il perd un verre de ses lunettes que Wanda retrouve en sortant.
On arrête nos recherches au bout d’une heure et demi.
Le jardin de l’Officier du Génie d’un bataillon de sapeurs napolitain puis corse, Philippe Ferdinandi (1789-1870), découvreur de la grotte dans le domaine familial de la Marmoraggia en 1841, parait bien abandonné. La grotte est aménagée selon les prescriptions de l’organisation des jardins de l’époque : fermeture de l’entrée de la grotte au moyen d’un mur percé d’une porte, d’une petite fenêtre et d’une issue pour la fumée, rocaille par endroit. Après le voyage dans l’ombre que constitue la visite de la grotte, la promenade dans le jardin conçu comme une allégorie à la nature et à la science avec son petit observatoire, ses édicules, sa cabane primitive aux inscriptions « À l’amour et à la vérité » évoque une initiation maçonnique et son cheminement sinueux la granitula, procession du Vendredi Saint. Au retour on s’arrête à la source de la Glacière. Issue du massif de cipolins de plusieurs dizaines de mètres d’épaisseur, coincé entre deux niveaux de prasinite, dont la falaise de la grotte et la carrière au-dessus constituent un affleurement et dans lequel se développe un réseau de conduits. Elle alimente la commune de Brando. La source débite pas mal et le trop plein file vers le moulin en bord de mer.
Bilan entomo très mince donc, mais à confirmer au microscope ; retour à la spéléo réussi pour Michèle.
PHP
On s’y attendait un peu, la grotte de Brando est devenue un lieu de promenade dominicale et Michèle Cl. y avait rencontré récemment pas mal de monde lors d’un comptage de chauves-souris. Dès le haut de la première volée de marches, on entend les cris d’enfants. Puis plus rien dès que l’on a abordé l’escalier d’accès à la terrasse. Mais une fois arrivés en haut de l’escalier de la grotte c’est la cour d’école… On use de la grosse voix pour exiger le silence puis on explique pourquoi. C’est une famille de deux adultes et quatre enfants qui s’éclairent au téléphone portable. Devant la grosse voix et les cheveux blancs du président de la LISC, c’est le silence total. Ils écoutent avec grand intérêt l’histoire de la grotte, la vie des chauves-souris et on les raccompagne jusqu’en bas des marches. Mais voilà une deuxième fournée, on va passer l’après-midi à faire le guide. Même démarche, écoutée attentivement, on les accompagne jusqu’en haut de la cavité, ils sont très contents de bénéficier de nos éclairages.
Bilan, on n’évitera pas ces visites, mais comme cela a été envisagé avec Michèle Cl., notre topi présidente du GCC, il faudrait fixer à l’entrée une plaque rappelant les règles de bonne conduite en milieu souterrain potentiellement habité par des chiroptères. Avec une petite info sur l’historique de la cavité voire un plan succinct – à discuter. La LISC pourrait prendre en charge cette mise en place.
Autre point inquiétant, le mur supérieur bordant la partie haute de l’escalier d’accès à la terrasse s’est effondré et il faut passer sur un amoncellement de pierres. Et d’autres parties de mur risquent de subir le même destin. Il faut relancer la rédaction d’un courrier à la propriétaire des lieux – la fille de M. Galetti – pour d’une part l’en informer et d’autre part réviser la convention qui nous contraint à un entretien et une mise en sécurité des accès.
JN
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itpAutresSamedi 11 décembre 2021
Assemblé Générale
L’Entrepôt, Biguglia
Participants
ITP : 19 présents, 9 représentés
Invités : Manon et Jean-Baptiste L., Pri
Reprise des AG présentielles traditionnelles avec une bonne participation des membres.
Le repas qui a suivi a réuni 20 adhérents et sympathisants, ce qui en fait la sortie ayant rassemblé le plus grand nombre de topi 🙂
Nouvelle équipe
Président : Franck ZERLI
Présidente-adjointe : Marie Pierre ROZE
Secrétaire : Éric GENOUD
Secrétaire-adjoint : Rémi ROSSIGNOL
Trésorier : Antoine BOSCHI
Responsable matériel : Michaël DURASTANTI
Responsable matériel adjointe : Amal DRISSI
Bonne mandature à la nouvelle équipe !
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Jean-Noël D.SpéléoDimanche 5 décembre 2021
Spéléo, entomo
Grotte de Butrone, Sisco
Participants
ITP : Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.
TPST : 2h00
Photos
Le trio entomo poursuit sa période de chasse, la saison est favorable. Une invitation avait été lancée pour celles et ceux qui ne connaitraient pas encore Butrone mais sans succès, nous nous sommes retrouvés à trois au café Chez Jeannot à Erbalunga (avec le soutien de Véronique).
Trois incertitudes au bon déroulement de notre battue entomo :
Allait-on tomber dans un essaim de rhinolophes ? Michèle, la présidente du GCC (et topinette également) nous avait rappelé que Butrone était en période sensible pour les chauves souris (de septembre à mai). Cela est bien connu, depuis 1992 que nous visitons la cavité, une quinzaine de visites ont eu lieu durant cette période avec une présence constante de petits rhinolophes en hibernation dans le couloir d’entrée (de 6 à 56 avec une moyenne à 15). Nous nous ferons les plus discrets possibles.
Allait-on tomber sur une battue (au sanglier…) ? Malgré un appel à un chasseur du coin (mais pas de la bonne équipe) impossible de savoir si la battue allait se tenir. On verra… La tempête annoncée devrait les faire renoncer.
Allait-on tomber sur un mur de ronces ? La dernière visite remonte au 30 août 2020 et il avait fallu jouer du sécateur. On s’équipera…
La tempête est bien au rendez-vous, un vent à décorner les bœufs. Aléa surprise, la piste est défoncée ! A mi-chemin après l’enclos, la Pajero d’Henri-Pierre refuse de monter une marche glissante avec une belle ornière à gauche. Au bout de cinq tentatives on se décide à ramasser le maximum de branches mortes pour combler les trous et cela finit par passer (cela aurait été mieux avec le bloqueur de différentiel). Derrière le Disco, peut-être un peu plus puissant passera sans problème. Ensuite nouvelles ornières et de la boue, on passe en crabe ! Ouf nous voilà au parking. Pas de battue. Vite un coup d’œil au départ du sentier, il semble visible.
Équipement rapide au milieu de rafales gelées. On attaque le sentier, JN en tête avec machette et sécateur. Derrière on élargit. Deux passages où il a fallu jouer au sanglier et ramper sous les frondaisons des ronces et des fougères mais au bout trente minutes nous sommes à la bergerie. Il est 11 heures. Dès le premier ressaut, des traces de guano où se repaissent quelques myriapodes – des Lithobies -, cela commence bien.
Confirmation de la première crainte, vingt-et-un Petits rhinolophes dorment tranquillement au plafond. On passe en catimini. Pas de souci, au retour ils seront toujours vingt-et-un. On se met en chasse dans le Réseau Fossile. Les Troglohyphantes sont présentes, repérables par leur toiles horizontales. Mais toujours aussi difficiles à photographier et à aspirer. Heureusement Wanda et Henri-Pierre ont affiné leur technique de prise et on ramènera plusieurs exemplaires (on espère des mâles). De beaux isopodes roses dans le boyau supérieur. Pas de coléos.
Wanda et HP partent à la pêche des Eukoenenia dans la Salle du Poulain. Récolte fructueuse, plusieurs exemplaires photographiés et attrapés au pinceau. On file ensuite vers le Réseau Actif. La rivière a un faible débit. Absence de Niphargus dans les gours, par contre encore de belles prises de Troglohyphantes, Marco va être heureux. On en restera là, le boyau d’accès à la rivière principale est bien trempé et on n’a jamais fait de trouvailles entomo intéressantes dans cette partie. Quelques prises au retour, Diplopodes Callipus, araignées.
13 heures nous voilà sortis. La tempête sévit toujours, le retour sera plus rapide, ce n’est pas un boulevard mais cela devrait rester praticable quelques mois. Le piquenique est annulé, on se rhabille vite fait car le vent est glacial.
La descente de la piste se fait à vitesse très réduite, ça chasse, HP ira goûter au grillage, JN y laissera des cabochons de clignotants.
Comme a dit HP, sortie mémorable à Butrone mais pour la prochaine sortie il faudra prévoir une révision de la piste et un bon démaquisage avant le printemps.
JND
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Jean-Claude L. M.AutresSamedi 27 novembre 2021
Inventaire matériel
Local de Montesoro, Bastia
Participants
ITP : Antoine B., Michèle C., Dominique D., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Rémi R., Franck Z.
Invitée : Muriel C.
Photos
Finalement, quand on y réfléchit, qu’est-ce qui est le plus important au club, ce à quoi on doit tenir comme à la prunelle de nos œufs ;-), mais auquel on ne pense que lorsqu’on notre vie en dépend ? Le matos bien sûr ! Il a bien droit à une petite journée d’inventaire et de vérification ce pauvre matos !
C’est ainsi qu’une dizaine de topi ont résisté à la tentation de prendre l’air pour prendre le chemin du local et à passer une bonne partie de la journée à recenser, compter et parfois débusquer notre bien cher matériel. Cher dans tous les sens du terme, cher parce qu’on y tient bien sûr, mais cher aussi parce qu’il représente plusieurs milliers d’euros d’investissement. Et ces topi consciencieux ont été récompensés cette année, Amal leur a réservé une succulente surprise, une de celles qui marquent, un pantagruélique couscous a récompensé ces laborieux topi, une surprise qui fera date !
L’estomac bien, voire trop rempli, les topi goulus continuent leur travail d’inventaire toute l’après-midi. 1685 pièces réparties en 399 références sont ainsi comptabilisées.
Cerise sur le gâteau, même la bibliothèque a eu droit à son inventaire. Michèle n’a constaté que 3 livres en absence irrégulière. Bien penser à noter les emprunts, et les retours, sur le cahier d’entrées-sorties, modestement intitulé « Où sont les livres ? ».
L’inventaire 2022 sera-t-il aussi sympa ???
JCL
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itpSpéléoDimanche 21 novembre 2021
Spéléo, initiation-chiro-travaux
Cast 1 et 3, Oletta
Participants
ITP : Antoine B., Michèle C., Pierre-Yves D., Dominique D., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Franck Z.
Initiés : Muriel C., Audrey F., Raffaelle M., Lou V., Enzo et Matteo Z.
La toutounette and C° : Nala, Bosco
TPST Cast 3 (HP, JC et Michèle) : 2h30
TPST Cast 1 (tous sauf Dumè, JN et Matteo) : 4h00
Photos Cast 3
Photos Cast 1
Photos Cast Croute
Il était d’abord prévu une journée d’initiation spéléo « famille » à Cast 1, celle-ci aura finalement comporté plusieurs facettes. La cavité a été équipée la veille par Anto et Franck.
Le volet initiation tout d’abord avec une présentation des techniques spéléo au local sur la poutre dédiée, c’est Anto, Franck et Micca qui se chargent de cette tâche. Pendant ce temps, Michèle, Dumè et JC se rendent sur site, ils seront rejoints par HP et plus tard par JN et PY.
Dumè et JN se confient la tâche d’agrandir la plateforme pique-nique. Dumè a le projet d’agrandir le nombre de places assises afin de le rendre plus confortable, une grande table est en cours de fabrication … Il faut pour cela terrasser et aplanir le terrain. Au bout de quelques heures une plateforme d’une quinzaine de m² est réalisée, elle sera rapidement utilisée …
Pendant ce temps, Michèle, HP et JC se rendent à Cast 3 pour un contrôle chiro.
Compte-rendu de visite à CAST 3
« Et si on allait à Cast 3 ! ». C’est par cette proposition impromptue que s’est amorcée notre expédition. On a le temps, les initiés et les encadrants topi sont encore au local, se formant aux techniques spéléo. Impossible de résister à l’appel !
La lucarne de la salle à gauche de l’entrée laisse deviner un essaim serré de chiroptères. Nous nous approchons : des Rhinolophes Euryales, une dizaine, ventre à l’air, au sommeil peu profond. Leurs oreilles s’agitent, ils nous surveillent ! 18,5 degrés au thermomètre.
« Ce serait dommage de ne pas poursuivre ! On a le temps. », se répète-t-on. L’enthousiasme a gagné le trio, qui entame la descente. Jean-Claude et Michèle se faufilent dans une galerie, une impasse humide. Les parois ruissellent, les gours sont en eau. Un méandre de passages étroits, ressauts, puits dont les équipements sont en place. Un petit rhino malencontreusement endormi à l’entrée basse d’une galerie adjacente en bloque l’accès. Un autre, plus sportif, s’est suspendu à une corde d’amarrage. On arrive à la main courante de la faille, qu’on franchit en opposition, avec plus ou moins d’élégance, chacun son style. Henri-Pierre s’arrête parfois pour gratter la fine couche de terre, sans succès encore, mais inlassablement, il poursuit ses prospections entomologiques jusqu’au bas de la mezzanine. Un scorpion ? Michèle et Jean-Claude grimpent sur la plate-forme et bonne surprise ! deux groupes d’Euryales, 35 en tout, bien endormis ceux-là. Au thermomètre, il fait 14 degrés.
Nous prenons le chemin du retour : on descend ce qu’on avait monté à l’aller, on monte ce qu’on avait descendu. 45 Euryales et 6 petits Rhino en comptage.
PS : La cavité Cast 3 est répertoriée comme sensible du 15 avril au 15 novembre. Pendant cette période, les effectifs chiros y sont importants et la fréquentation régulière. Les effectifs sont moindres et la fréquentation en pointillé le reste de l’année.
PPS : Euryale : c’est le nom d’une des cruelles Gorgones. Épithète bien imméritée pour cette bestiole du genre Rhinolophus. Elle n’a ni la douceur et l’humilité du petit Rhino, l’Hipposideros (lui, il a droit à du grec), ni la noblesse et l’allure martiale du grand Rhino, le Ferrumequinum. On la dit injustement « d’allure avachie » : son ventre blanchâtre paraît bedonnant, ses ailes pendouillent, le fond des oreilles est rose, elle se contente parfois d’une seule patte pour se suspendre (ou se tenir debout, c’est une question d’angle de vue).
Nous nous en sortîmes indemnes, pétrifiés, certes, mais uniquement par la beauté des lieux, l’exercice sportif et la chaleur des salles du haut.
Michèle C.
PS Cast 3 :
Une étrange découverte dans la petite galerie annexe de la Mezzanine. D’une longueur totale de 174 mn, la « bestiole » est divisée en 3 parties :
Le corps de couleur bois fait 137 mm de long avec un diamètre maxi de 5 mm, il s’effile légèrement vers l’arrière.
La tête est de couleur argentée, elle fait 26 mm de long et de même diamètre que le corps. Elle est surmontée d’une « chevelure » de 11 mm de long.
Aucune patte et aucun orifice visible.
Cette description ne semble pas correspondre à un animal connu, mais la recherche continue …
Nota : quelques plaquettes rouillées subsistent en équipement fixe, il faudra les remplacer par des plaquettes inox.
Côté initiation, le sens de la visite a été inversée par rapport à l’habitude. Entrée par le puits artificiel et sortie par l’entrée du pylône, en passant par la salle et la vire de la Chèvre. L’arrivée en haut de la grande galerie par la cage à poule est bien plus impressionnante que dans l’autre sens. Il faudra d’ailleurs prévoir la réfection du grillage qui a subit quelques attaques lors de précédentes remontées.
La journée se termine par les traditionnelles agapes topinesques.
JCL
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Henri-Pierre F.SpéléoSamedi 20 novembre 2021
Spéléo, débroussaillage accès cavité
Grotta di Ghjovani, Santa Maria di Lota
Participants
ITP : Wanda C., Pierre-Yves D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Véronique M.
Gente canine : Bosco, Nala
Photos
La LISC a signé une convention avec le BRGM dans laquelle elle s’est engagée à fournir divers renseignements (emplacement, topographie, volume, épaisseur du toit, origine géologique…) sur les cavités des communes du Grand Bastia concernées par le Plan de Prévention des Risques (PPR) de mouvements de terrain et d’effondrement liés à la présence de cavités souterraines naturelles. Le BRGM a demandé à être accompagné pour visiter certaines cavités particulièrement à risque notamment à cause de la présence d’habitation à proximité.
La grotte des Ghjovani est l’une d’entre elles. Elle s’ouvre au pied du front de taille d’une ancienne carrière calcaire de Miomo, en dessous de certaines villas de Partine.
La grotte a fait l’objet de 8 visites depuis sa première exploration par les topi en 1995, 1 seule après 2009. L’accès a toujours posé problème. Le passage par en bas depuis la D 31 traverse une propriété privée dont le propriétaire demande à être informé de notre venue. Le passage par en haut, par Partine, offre 2 possibilités : soit rejoindre après 30 mètres de marche le sommet du front de taille de la carrière et descendre les 10 mètres de verticale au moyen d’une corde. Cette voie nécessite cependant de s’amarrer dans un jardin privé clôturé et muré depuis notre dernière visite. Soit contourner les fronts de taille par l’Ouest et après 400 mètres aborder le bas de la carrière. Le BRGM ayant décliné toute remontée sur corde, nous devrons donc emprunter cette dernière. Notre sortie vise à retrouver le chemin et à le débroussailler.
Rendez-vous au parking de Miomo à 14 heures, puis direction Partine. En fait de grotte des jeunes, hormis Pierre-Yves, l’équipe n’est plus de première jeunesse, mais motivée.
Armés de faux, cisailles et sécateurs nous descendons un sentier vers le Sud. On hésite un peu. Je ne me souviens plus du tout du chemin bien qu’étant venu en 2017. On passe devant une plateforme en bois de chasseur construite dans un arbre et on rejoint… la propriété évoquée plus haut !! On est toutefois à une cinquantaine de mètres de la villa, probablement dans la limite du rayon de débroussaillage obligatoire mais sur une autre parcelle d’après Géoportail. On retrouve le chemin horizontal vers l’Est qui passe entre les carrières inférieures et supérieures de Miomo et aidé par le GPS, après avoir escaladé 2 petits murs et beaucoup débroussaillé ronces et salsepareilles on se retrouve devant l’entrée de la grotte. Celle-ci parait bien étroite, partagée par une concrétion verticale avec un petit ressaut derrière. Ça risque de rebuter ceux du BRGM, d’autant que l’étroiture de la bouteille qui suit n’est pas non plus bien large. On ne s’attarde pas à visiter la grotte ; il est plus de 16 heures ; il faut encore peaufiner le nettoyage du sentier et la nuit va bientôt tomber.
Finalement l’accès a été assez aisé. Beaucoup plus facile que lors de la dernière visite d’après le compte rendu de 2017. Il y a 400 mètres à parcourir en 20 minutes environ. La trace est enregistrée ; plus de problème pour les prochaines visites.
PHP
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Jean-Noël D.SpéléoJeudi 11 au dimanche 14 novembre 2021
Spéléo, Journées CoMed, visite
Prades, réseau des Canalettes – Villefranche de Conflent ou Villafranca en catalan (66)
Participants
ITP : Jean-Noël D.
Membres CoMed : 18 participants (médical et paramédical)
TPST : 7h00
Photos
Pour rappel, la CoMed est la Commission médicale de la FFS, seule commission obligatoire exigée par le ministère des Sports. Créée en 1979, ce sont environ 200 médecins, paramédicaux et correspondants qui reçoivent actuellement la feuille de liaison CoMed-Infos. Elle est composée de bénévoles, médecins et non médecins.
La réunion nationale se déroule chaque année dans une région spéléologique différente, cette année ce fut les Pyrénées-Orientales. Y participait donc Jean-Noël comme membre du Comité technique et représentant du CA de la FFS au titre de responsable du pôle Santé-Secours.
Dix-neuf participants, c’est un record pour nous.
Merci aux spéléos locaux qui nous ont accueilli, Jean-Louis Pérez, ancien président du CDS 66, qui nous a préparé une petite cérémonie avec la municipalité, le maire de Prades Yves Delcor (médecin retraité, qui a remplacé Jean Castex – cela vous dit quelque chose…) et les spéléos qui nous ont guidé dans les Grandes Canalettes, Michel Gomez et Lisa Davins.
La structure d’accueil – l’Alberg Pau Casals à Prades – est gérée par l’Universitat Catalana d’Estiu, ce qui explique que tout se passe ici en catalan ! Heureusement le personnel parle aussi le français… Il s’agit d’un magnifique palais moderniste construit en 1924. L’histoire et la présentation du centre sont sur le site en catalan http://www.alberg-canigo.cat/castell.html (onglet Installaciones).
Le compte rendu qui suit reprend le programme de ces rencontres médicales 2021, en insistant sur les points qui nous semblent importants pour notre communauté spéléo et canyon locale (le compte rendu in extenso sera consultable prochainement sur le site de la CoMed, http://comed.ffspeleo.fr/)
Pour résumer les sujets suivants ont été traités :
Recommandations aux infirmiers intervenant en secours sans la présence d’un médecin.
Travail sur le certificat médical pour la délivrance du Certificat de Préposé au Tir (CPT).
Alertes sanitaires. La CoMed a participé aux réflexions menées par la FFS concernant la Covid-19. Elle a également travaillé sur la leptospirose en canyon et sur le radon.
Le radon. L’exposition d’une personne en milieu souterrain dépend de trois facteurs :
le taux de radon dans la cavité ;
la durée d’exposition ;
le coefficient d’exposition, qui dépend lui-même du facteur d’équilibre.
Les personnes concernées sont en premier lieu les salariés des grottes aménagées pour le tourisme puis les professionnels du guidage. Les spéléos de loisir ne sont pas concernés par la règlementation, mais il va falloir rester vigilant car le risque cancérogène n’est pas négligeable.
REX (ou RETEX), retour d’expérience.
il s’agit d’une démarche fédérale, inter-commission avec les écoles fédérales (EFS, EFC, EFPS), le CA, la DTN et la CoMed ;
elle repose sur le volontariat et l’anonymisation du recueil des données ;
elle concerne les incidents et presque accidents (les vrais accidents étant exclus), sur le principe de la preuve par l’exemple (ce qui m’est arrivé arrivera à d’autres).
Le recueil des données sera basé sur le nouveau site internet fédéral. Il faut recueillir les faits objectifs, les résumer puis les analyser par un comité de lecture collégial.
Le facteur humain.
Leptospirose. L’étude faite en 2013, Leptospecan, en particulier lors du congrès de Millau (pour mémoire 497 prises de sang réalisées) n’avait jamais été publiée in extenso depuis. Le risque de leptospirose est réel, semblant augmenter récemment, peut-être avec le réchauffement climatique et la baisse des débits, attesté par plusieurs clusters en canyon (Ain, Isère, Ariège). Il reste cependant très limité pour l’instant au vu de la fréquentation des canyons. Le milieu canyoniste s’en préoccupe sérieusement et la CoMed est intervenue sur leur liste de diffusion.
Ophtalmologie. Avons-nous besoin d’un éclairage plus important en vieillissant ? En résumé, la réponse est bien positive, notre besoin de lumière augmente effectivement avec l’âge car chaque segment de la vision est concerné : myosis progressif, atteinte du cristallin, perte de fibres neuronales… Heureusement la plasticité cérébrale nous aide à limiter les dégâts et la nutrition peut nous aider également en consommant des omégas 3, de la carotte, de la myrtille, plus globalement de la vitamine A, du régime crétois.
Projets 2022
Le stress post-traumatique.
Les accidents de plongée.
Trousse secours canyon.
Vendredi 12 novembre, grâce aux collègues locaux du club spéléo de Villefranche-de-Conflent, Michel Gomez et Lisa Davins, nous avons pu visiter la grotte des Grandes Canalettes située sur leur commune, à quelques kilomètres de Prades.
L’entrée touristique étant fermée en hiver, nous pénétrons dans le réseau par un petit soupirail au dessus de la route, face aux fortifications. Suivent environ 150 m d’un réseau tortueux mais heureusement sans difficulté majeure, enchaînant boyaux, méandres, laminoir sableux, faufilements entre blocs, escalades et désescalades, jusqu’aux grandes galeries. À partir de là on se scindera en deux groupes, les sportifs d’un côté, les calmes de l’autre !
Salle du Lion, Salle du Serpent (étonnant serpent fossilisé), Galerie des Aragonites, Salle de la Momie, Galerie des Macaronis et plein d’autres passages. Les concrétions sont partout, les galeries vastes où l’on suit par moments des actifs, anciens ou actuels. Un passage au pied de la partie terminale aménagée, où l’on croise un mannequin spéléo, un camp de base avec des lampes à carbure…, sans doute là au bénéfice de safaris souterrains.
Le groupe sportif aura fait une grande boucle dans le réseau, qui ne compte pas moins de 27 km, le groupe calme fera un aller-retour. La sortie nous fait reprendre le réseau tortueux de l’aller, qui nous semble désormais plus court…! Le soupirail de sortie et les quelques mètres qui le précèdent étant boueux et humides, nous ressortons minables alors que nous étions quasiment propres avant !
La sortie prendra la journée en nous laissant de très beaux souvenirs et plein de photos ! Un florilège est joint. Pour celles et ceux qui veulent découvrir l’intégrale de la sortie, un film a été monté (30 mn…) : https://youtu.be/-ffAYYA4Ce0.
JN et JP Buch
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Jean-Claude L. M.AutresSamedi 13 novembre 2021
TUC, Travaux d’Utilité Collective
Local de Montesoro, Bastia
Participants
ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Éric G., Jean-Claude L., Franck Z.
Photos
Je tucque, tu tucques, nous tucquons, 7ème tucquage de l’année. Et pas que pour le coin « bac de lavage des combis », sachant que cette fois-ci il a bien été terminé ce coin-là !
Pose de la façade de baignoire, sur rails coulissants s’il vous plait !
Pose du ciel de baignoire, le cumulus n’est plus dans le volume interdit.
Pose d’un miroir, remise en place des porte-balais et du distributeur de savon. Pose également d’une plaquette réformée comme amarrage de serviette, c’est certes un mono-point, mais ça devrait tenir !
Côté local matériel maintenant. C’était devenu un gros bazar où on avait du mal à se frayer un chemin, à l’image de certains périples maquisesques ! On peut maintenant circuler, la partie centrale de la pièce est dégagée. On pourra ainsi plus facilement faire l’inventaire matériel qui est pour très bientôt …
Pour cela il a fallu remettre en place le carter de protection des tuyaux de chauffage qui avait été enlevé suite au problème de mauvaise odeur. Ce problème ayant été résolu par la société d’HLM, il a pu être remis en place.
Repose également du panneau « désob », et pour finir du tri et du rangement ont été fait. Étiquetage également des tiroirs « chaussons canyon ».
Une bonne journée de travail coupée par le traditionnel casse-croute.
JCL
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itpSpéléoSamedi 30 octobre 2021
Spéléo, entomologie
Grotte de Santa Catalina, Sisco
Participants
ITP : Pierre-Yves D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Véronique M.
GCC : Thomas A., Kate D.
Gente canine : Nala
TPST : 1h30
Photos
Poursuite des chasses entomos, trouver une cavité au potentiel intéressant pas trop loin de Bastia. Santa Catalina, qui avait permis la découverte de nombreuses espèces d’araignées et d’isopodes, est retenue. Mais le site est sensible pour les chiroptères, car lieu de transit de minioptères. Il est vrai que cela nous a malheureusement un peu échappé dans notre choix. La cavité en 25 ans a été visitée 34 fois et pour le tiers de ces visites 12 fois en période sensible, notamment deux exercices secours. Quasiment aucun compte rendu ne rapporte la présence de chiros. Mais la prudence s’impose.
Une solution de compromis est trouvée, Kate du GCC nous contacte car elle envisageait un inventaire des chiros éventuellement présents. L’organisation habituelle est mise en place, Kate entrera la première et nous donnera le feu vert pour la visite.
Rendez-vous au pied de la statue pour 13 h 30. On croise deux randonneurs qui partent visiter la cavité avec des frontales… On verra ensuite qu’ils n’ont pas abordé la seconde partie de la cavité. Kate et Thomas filent vers le haut de la grotte et nous commençons nos recherches à mi-pente, la partie basse est riche en araignées mais toutes troglophiles et trogloxènes connues. Isopodes, opilion, une minuscule araignée, un diploure sont ramassés. Scorpion et autres araignées sont photographiées. Regroupement dans la Salle des Ébats. Un myriapode nous échappe, la zone est toujours assez pauvre.
On retrouve Kate et Thomas dans la seconde partie, pour apprendre qu’une cinquantaine de minioptères de Schreibers (Miniopterus schreibersii) volètent au fond de la galerie. On s’arrêtera donc avant la descente. De quoi prospecter dans les blocs avec des sites un peu humides et présence de guano. Quelques belles Meta bourneti, dont une qui couve son cocon. Un diploure et quelques isopodes. Ainsi qu’un beau coléoptère, un Laemostenus carinatus.
Il faudra revenir courant décembre (feu vert du GCC) pour explorer les sites de guano en fin de grotte.
Une bonne bière au bar Chez Jeannot pour finir la sortie.
JN
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Ça faisait plus d’un an qu’on n’était plus venu à Santa Catalina. 1 an ? ça compte, à nos âges, la mémoire n’est plus ce qu’elle était. Véronique hésitait ; la grotte, avant ou après Sisco ? Jean-Noël avait pourtant bien précisé dans le message sur WhatsApp : rendez-vous au pied de la statue. Mais on avait oublié le message. Au GCC ils sont malins ; ils ont des moyens mnémotechniques en rapport avec leur prénom. Dans le secteur de Sisco, Kate va à Santa Catalina, Michelle à la grotte San Mighele, Jean-Yves gravite autour du col San Giovanni, les failles de Vadaccia, Lainosa etc… Comme ça ils ne peuvent pas se tromper.
On se retrouve donc à 13h30 au pied du Casale de Santa Catalina ; Sainte Catherine, Kate en Anglais. Kate est donc là, accompagnée de Tom. Nala qui est née en Irlande est contente de la retrouver ; elle parle sa langue natale, ça lui rappelle son enfance ; elle lui fait la fête.
Kate nous indique que la cavité est un gite de regroupement automnal de minioptères de Schreibers qui viennent s’y accoupler. Les males s’accouplent avec plusieurs femelles et inversement. La fécondation est différée pour éviter les naissances en hiver et a lieu au printemps. L’hiver, les chauves-souris hibernent cause absence d’insectes, au printemps c’est la gestation, en été les nurseries. Heureusement que les gites sont différents, avec des exigences de température différentes, sinon on ne pourrait plus rentrer dans les grottes !!
Kate et Tom viennent donc compter les minioptères ; Véro, JN, Pierre-Yves et HP chasser les troglobêtes.
Un couple arrive et nous précède dans la grotte. Eux semblent plutôt chasser le guilledou. La salle des ébats, l’Albertlieberspielzimmer, accueillerait-t-elle d’autres amours que spéléologiques ? Paradoxe, cette grotte, qui porte le nom d’une sainte ayant subi le supplice de la roue et été décapitée pour préserver une virginité consacrée à Jésus, est le siège d’ébats souterrains humains et chiroptères multiples. Il est vrai que Dieu aime bien les Cènes à plusieurs.
Il y a donc affluence aujourd’hui. Heureusement les CS sont essentiellement dans la deuxième partie de la cavité, et elles arrivent en principe 1 ou 2 heures après le coucher du soleil.
HP s’attarde dans la première montée de la galerie ; nombreux porcello bleu clair, araignées. Le couple ressort, riant aux éclats, peut être déçu de ne pas être seul ?
Kate et Tom découvrent après la salle verte, une cinquantaine de minioptères et de petits rhinos. On les laissera tranquille et on se contentera donc de chercher nos bébêtes avant cette salle. HP prélève dans la salle des ébats quelques petits isopodes blancs. JN trouve un beau coléoptère noir.
On sort vers 15h30. On devise devant la statue du promontoire. Composée de 2 personnages l’empereur Maxence ? et la sainte en tunique qui tient l’épée de sa décapitation ? (si quelqu’un a des info sur cette statue qu’il veuille bien les envoyer sur le WhatsApp spéléo).
Il n’y a pas de preuves de l’existence de Sainte Catherine. Peut-être a-t-elle été créée au moyen âge par récupération du personnage d’Hypatie, en inversant le rôle des chrétiens et des païens.
Hypatie, mathématicienne et philosophe enseignait la philosophie et l’astronomie et dirigeait l’école néoplatonicienne d’Alexandrie. Non chrétienne, mais tolérante vis-à-vis des premiers chrétiens, elle est assassinée en 415 par des moines chrétiens qui l’accuse d’entretenir des dissensions entre l’évêque d’Alexandrie et le préfet d’Égypte. Symbole féministe de sagesse, d’intelligence et de tolérance son histoire est d’une brulante actualité. Peut-être pourrait-on donner son nom à une des salles supérieures de la Grotte ?
Bilan : on est sûr que Santa Catalina est toujours une zone de transit de minioptères ce qui n’était pas évident lors de nos dernières visites. Toujours beaucoup d’isopodes et d’araignées. Il faudra revenir après le transit. Il faut arrêter de ne prendre que des photos de troglobébêtes, les lecteurs du blog vont croire qu’on est un club d’insectes.
PHP
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