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Samedi 18 novembre 2023 – Canyon de la Purcaraccia, Quenza

Samedi 18 octobre 2023
Canyon, descente
Purcaraccia, Quenza

Participants
ITP : Antoine B., Christophe C., Adriana D. C., Antonio E. G., Franck Z.

Cotation : V4.A2.II.
TPEC : 3h00

Photos

La météo est clémente en ce mois de novembre, nous profitons de la fin de saison touristique pour faire découvrir ce magnifique canyon à nos nouveaux adhérents.

Le premier rendez-vous est fixé au PN 4 à 7h00 pour Adriana, Anto, Antonio et Franck. Le matos, préparé jeudi dernier, est chargé dans le minibus. Premier arrêt à Lucciana, Christophe nous attend enthousiasmé et impatient de découvrir la discipline du canyon.

Une pause-café est effectuée à Migliacciaro. Puis la route se poursuit jusqu’au col de Larone où nous stationnons notre véhicule sur le parking. Ce dernier est ouvert, les barrières de l’entrée ont été coupées à la tronçonneuse !!!! Peu de monde, seule une touriste promène ses chiens sur la piste DFCI.

Tous se préparent, il est judicieux de rappeler au petit nouveau quelle tenue porter pour la marche et ce qui est nécessaire pour le canyon. Quelques questions subsistent tout même parmi les plus égéries notamment allons-nous nous geler durant cette descente ?

Départ de la route vers 10h00, le sentier se passe bien, Anto dispense un petit cours de botanique et d’histoire, les nouveaux sont attentifs.

Arrivée au départ du canyon, tous s’équipent, Franck se risque le premier à prendre le bain et effectue le toboggan. L’eau est très fraîche…ça pique un peu !

Anto fait venir tout le monde au-dessus des 2 amarrages de la C6 pour une explication sur l’utilisation des longes et du descendeur. C’est une formalité pour Christophe.

Anto et Franck équipent la C45 en double, Antonio et Adriana descendent les premiers pour démêler les cordes dans la vasque puis vient le tour de Franck et Christophe. Tout se passe bien, compte tenu du niveau d’eau correct, la cassure forme une belle queue de cheval, qui arrosera un peu quelques-uns: merci Christophe !

Ensuite, arrivent ses toboggans et ses vasques superbes, l’eau couleur émeraude, certains vont bien en profiter. Le T2 est pris en surf, belle tranche de rigolade !!!

A la C40, Franck en auto-moulinette rejoint le relais à mi-hauteur et équipe en débrayable. Il est suivi par Antonio, Adriana puis Anto et Christophe. Une corde équipe une MC dans la vasque. Cette dernière, tonchée, est découpée et récupérée.

Le froid commence à saisir, le toboggan « de la mort » est évité. Un dernier petit saut pour Christophe puis le changement et le retour est rapide au véhicule.

Les canyoneurs profitent du soleil, la table et les chaises sont installées sur le parking du col de Larone pour des agapes salvatrices. Nous sommes accompagnés par un petit groupe de grimpeurs du CAF qui sortaient d’une grande voie. Nous quitterons les lieux aux alentours de 17h00.

Franck Z.


Comme il s’agit de mon baptême en canyon, je vais tenter de vous faire ce retour, à travers mon propre regard.

Tout a commencé lors de la réunion au local, ce jeudi 16 novembre.
Ayant réussi à me libérer plus tôt du travail, je peux enfin être présent pour les « rencontres du jeudi »
Il se trouve que l’asso avait prévu un moment de convivialité, autour du Beaujolais Nouveau 2023.
Marie Pierre a fait les emplettes, et commence à poser sur la table fromage, charcuterie, et le jeune vin aromatique.

Une journée Canyoning y est programmée pour samedi.
Le lieu est défini : Purcaraccia.

Les participants seront Franck et Antoine, contents d’emmener 3 initiés dans cet endroit paradisiaque : Adriana et Antonio (férus de canyon), et moi qui n’a jamais pratiqué.
Perso, je me souviens être allé là-bas, petit, avec des yeux pétillants face à ces superbes cascades, mais là, ce n’est pas la même histoire !…

Après avoir préparé mon Kit n°6 (équipé d’un casque enfant), Antoine me prêtera une paire de chaussures adaptées en taille 42 – Je chausse un 39 fillette –
Qu’à cela ne tienne, Mumu me montre le matériel, et nous prenons deux paires de chaussons pour compenser la pointure.

Après un texto de Franck, la veille, me précisant qu’il faut prendre changes et repas froid, les participants se donnent rendez-vous au PN4 le samedi à 7h.

Le groupe me récupère à Lucciana, sur le trajet, et nous voici en route vers les aiguilles de Bavella.
Une petite pause-café à  Mignataja ; la température indiquée par le fourgon à Franck est de 7°C.
Nous arrivons au col et Franck se gare sur le parking (dont les poteaux de la barrière ont été tronçonnés) à une centaine de mètres du départ du sentier fermé par du barbelé.

Nous sortons les kits et commençons à nous changer… Enfin c’est ce que je pensais car, après que Antoine, prévoyant, nous tend à Ariana, Antonio et moi un haut lycra, nous nous retrouvons en maillot de bain/lycra équipé de nos chaussures de canyoning (bien trop grandes pour ma part)
Il est aux alentours de 9H30, 10H00.

Nous prenons la direction du sentier ainsi fagotés, pour une heure de marche d’approche.
Antoine meuble le temps du parcours en nous faisant découvrir les charbonnières, et certaines plantes locales.
On commence à entendre puis voir l’eau, les trous puis les cascades. « Nous nous trouvons à la fin du canyon, maintenant on va monter ».
La marche devient un petit peu plus technique, et les sacs de nos moniteurs du jours sont lourds, équipés de leur combi et des kits collectifs.
Le paysage majestueux se dévoile au fur et à mesure, le temps est dégagé ; nous en prenons plein les yeux.
Cependant, me concernant, je tente d’imaginer comment on a va faire pour passer là-dedans.

Nous arrivons sur le point de départ de l’activité du jour, et nous nous changeons.
Avec la combi, il fait chaud, mais ça ne durera qu’un instant.
Je vois tout le monde se mouiller, alors je me roule dans une flaque d’eau.
J’ai une petite instruction sur l’utilisation du 8, puis contrôle du matériel pour tout le monde.
Les cordes sont enkitées.

Finalement, la descente commencera par un toboggan.
Je me dégonfle un petit peu, peur de me faire mal au dos, et invite ceux qui ont l’habitude à passer devant.
Mon tour arrive (pas le choix, je suis le dernier) et ça descend très vite dans une eau pas bien chaude.
Finalement, les 5mm de combi en plus du lycra étaient un petit peu juste.

Nous arrivons à la première cascade et descendons sur deux cordes.
Franck me devance sur l’une d’elles, et je prends l’autre.
Mes pieds glissent avec la force du courant, alors je m’assois d’avantage dans le harnais et prends confiance dans les chaussures spécifiques : ça descend.
Mais je me retrouve rapidement à devoir passer le débit d’eau qui me semble lourd et puissant.
Par où je passe ? L’eau exerce une forte pression sur mes pieds, et je ne me sens pas stable, je suis déséquilibré.
Surtout, j’entends Franck râler ; Peut-être dois-je descendre encore un peu ?
Maintenant je me retrouve sous l’eau, ça tape fort sur le casque, je bloque la nuque et passe.

Je suis désormais en bas alors qu’Adriana et Antonio emboîtent le pas sereinement, suivis par Antoine qui court littéralement le long de la paroi => Wahou !
Comme si ça ne suffisait pas, il nous montre comment il descend une inclinaison en surf.
Facile, je me vautre lourdement.

Antonio joue les surfeurs d’argent tellement facilement, alors je retente, et tombe encore plus lourdement, bon ben j’arrête là.

Nous arrivons à une autre cascade.
Deux chiens viennent à notre rencontre suivis par un couple.

Franck descend en auto-moulinette et va équiper le relais.
La corde de la main courante est morte, et sera retirée.

Antonio puis Adriana descendent.
Antoine et moi descendons en même temps, en assurance mutuelle jusqu’au relais, puisque le haut de la cascade a été déséquipé.

Puis je descends tranquillement sans vraiment trop me mettre trop près de la chute d’eau : j’ai retenu, hein, non ? Ah mince.

Arrive un autre toboggan, que nous ferons sans la moindre préhension jusqu’à ce qu’Antoine (Un sacré casse-cou, finalement!) nous montre qu’on peut le prendre assis, dos à la descente.
Perso je kiffe grave et monte le refaire, confiant sur le grippe de ces chaussures magiques : dommage je glisse pour tomber sur la hanche. « et un bleu, un ».
Je refais une troisième fois, mais il commence vraiment à faire froid.
Il y aura d’autres toboggans « de la mort » que nous ne ferons pas, car tout le monde a froid.

On finira par un saut, puis Franck et Antoine mettront fin à l’activité.
De toute façon il commence à faire faim.

Après avoir reconditionné les cordes et s’être changés, façon de parler, nous reprenons le chemin du retour en maillot, voir torse nu en plein mois de novembre équipés de nos grosses grolles.

D’après la position du soleil, Antoine estime qu’il est 15H30. Quoi ? Avons-nous perdu toute notion du temps ?
Nous reprenons le sentier rapidement.

Changement express, et mise en place de la table et des victuailles, en plein milieu du parking au soleil, pour le peu de temps où il est resté.
Nous rejoignent sur le parking des membres du CAF qui s’installent pour la nuit, après une bonne journée d’ascension.

Il est désormais 17H30 quand nous commençons à ranger, et quitter les lieux.

Sur le trajet retour, Antoine m’explique que Franck râlait tout à l’heure car le fait de poser le pied dans l’eau lui envoyait pile sur lui des gerbes énormes. Évidemment, je me suis rendu compte de rien.

Je suis déposé à Lucciana vers 19h30, avec mon matériel à nettoyer et à ramener au local.

C’était une journée incroyable ! Vraiment merci à tous.
En plus, j’ai bien dormi à l’issue.

Christophe C.


Une surprise nous attend jeudi au local : une sortie canyon est prévue samedi ! Le choix de lieu se fait sur place, un incontournable, la Purcaraccia. L’équipe formée par Franck, Antoine, Christophe, Adriana et moi-même achèvent les préparatifs de la sortie et se donnent rendez-vous samedi 7h au fameux PN4.

Cela sera le premier canyon dans les eaux de la Corse pour Adriana et moi, et le premier canyon tout court pour Christophe, qui s’apprête à la découverte comme un enfant le jour de Noël. D’autres comme Antoine avouent l’avoir fait une centaine de fois.

Christophe est le dernier à joindre l’équipe sur la route et après un arrêt obligatoire pour le café, on arrive au parking en même temps que les premiers rayons du soleil et on commence à se préparer. En dehors de la voiture c’est froid comme le baiser d’une belle mère. Ça ne va pas s’arranger sous l’eau. Pas grave, on a peur de rien, ils sont fous ces romains. Une fois short et lycra en place, on emprunte le chemin qui nous mène au départ du canyon. Un joli sentier qui nous remplit les yeux. Accompagnés du chant de la rivière et guidés par des Cairn « biodégradables » que des renards ont mis en place, Anto nous fait découvrir la flore des lieux ainsi que l’ancienne utilisation de ces sentiers comme charbonnières. En remontant le cœur bat plus vite et chauffe le corps. On oublie le froid, on a même envie d’aller sous l’eau.

On arrive finalement au départ du canyon. On commence par le premier toboggan, Frank part en premier. On dirait qu’il a été élevé par des pingouins tellement l’eau froide ne le fait pas réagir. Je le suis. Quelques mots pas gentils en espagnol m’échappent au moment de la première plongée : « ¡¡¡ Me cago en su puta madre !!! », Traduit au français ça serait « Zut ! la température de l’eau n’est pas du tout tempérée » J). Franck, qui attendait en bas, a tout de suite compris. Une belle succession des toboggans, sauts et rappels se succèdent dans des eaux claires et vertes, un cadre idyllique. Le niveau d’eau est parfait pour s’amuser et admirer la beauté de ces cascades. C’est un vrai parc d’attractions en plein nature. On se régale. Antoine nous montre les mille et une façons de prendre un toboggan et surfer sans planche dans une rivière. On met fin à la descente un peu avant la fin en gardant pour la prochaine fois le Toboggan de la Mort, on le regarde d’en bas en se disant qu’il porte bien son nom.

Voilà, c’est fini ! On se change et on reprend le chemin de retour habillés en maillot de bain et tout trempés, mais chauffés par toutes les expériences et les émotions qu’on a vécues pendant cette descente. On arrive à la voiture vers 15h30, pressés pour accomplir la dernière mais non la moindre importante mission de la journée : l’apéro. Une fois tous au sec, on s’installe en plein milieu du parking, table et chaises, et on profite des derniers rayons du soleil. C’est la cerise sur le gâteau.

Le retour se fait au calme, Franck nous conduit chez nous sous la nuit qui est déjà tombée. Après une journée pleine de souvenirs on a envie de prendre une bonne douche et d’aller sous la couette, c’est bien mérité. On se dit tous au revoir en espérant déjà la prochaine aventure.

Antonio


Dimanche 20 aout 2023 – Canyon du Baraci, Santa-Maria-Figaniella

Dimanche 20 aout 2023
Week-end canyons dans le sud
Baraci, Santa-Maria-Figaniella

Participants
ITP : Antoine B., Muriel C., Alix D., Jean-Claude L. M., Nicolas M., Noël R., Benoit R., Alexia S. B., Franck Z.
Le toutou : Gibbs

Photos
Vidéo

Introduction :

Un week-end canyon a été organisé depuis quelques semaines pour profiter des canyons en Corse-du-Sud.

La contrainte du temps de route ne nous permet pas spécialement de profiter pleinement des canyons dans le sud car il faut compter en moyenne 2-3 h de route uniquement pour l’aller et de même pour le retour surtout si on veut profiter des canyons tôt le matin sans être ennuyer par les touristes et autres groupes (machines ?) de canyoning.

Dans ces conditions, ce week-end canyon nous a été facilité par Nicolas alias « Poulpi » pour les intimes qui nous a offert le logis et ses services de pizzaïolo pour le samedi soir dans son village.

Ainsi deux canyons sont prévus : Canyon de Chiuvone le samedi et celui de Baracci le dimanche.

Canyon de Baracci :

Après cette nuit de repos chez Poulpi, levée de l’équipe aux environs de 7h (9h pour les plus tardifs), prise du petit-déjeuner et départ aux alentours de 10h pour Baracci où il nous faut environs 40-45 min de route pour atteindre le site.

Arrivée sur site vers 11H, un monde monstre, en effet, les sociétés de canyoning tournent à plein régime pour faire profiter du canyon à des touristes amateurs de sensation. On se demandait même si on allait le faire et s’orienter vers un autre canyon car il y avait peu de créneau.

Finalement, Antoine va se renseigner auprès d’un moniteur et celui-ci nous indique qu’à 13h on pouvait y aller car ils reprennent vers 14H. Notre créneau est donc fixé, on piquenique au niveau du sentier permettant de descendre au canyon (à vrai dire c’était le seul endroit à l’ombre dans le coin) en attendant l’heure de notre créneau.

Nous nous équipons de moitié et descendons, Gibbs nous attendra patiemment à l’ombre en mode gardien de ces lieux, il paraitrait même que cet amour de chien aurait fait peur aux touristes qui visiblement craignent moins de nourrir des cochons sauvages affamés …

Le canyon est un mix de toboggans, de sauts, de quelques rappels et d’une tyrolienne. Les toboggans ont été descendus soit en se laissant glisser, soit en rappel, une moitié font les toboggans en se laissant porter et d’autres en mode rappel plus sécurisant car la profondeur était variable selon qui se laissé porter par l’eau. Quant au débit, il est léger, mais bon nous sommes quasiment fin Août, normal.

Passage de la tyrolienne où j’ai bien failli y laisser mon dos en touchant le rocher en réception, en m’accrochant non pas sur la corde mais sur la poulie installée et sans rappel guidé pour le frein, vitesse garantie. Dans cette zone, Alix et Antoine ont préféré faire le saut et le reste du groupe descente en tyrolienne.

Et ensuite pour finir, une descente en rappel d’une quinzaine de mètres (ou dix), Mumu équipe la ligne sous l’œil affuté d’Antoine, nous descendons et arrivons en fin de première partie du canyon qui aura duré 1h20.

Effectivement, le canyon continue car il est possible de le faire en version intégrale, la plupart des pratiquants s’arrêtent en première partie car la seconde porte peu d’intérêt (beaucoup de marche en bloc, peu de rappel, un seul présente un intérêt cf. C25) et aussi à une récupération moyenne du canyon de la veille pour certains d’entre nous. Notre groupe se sépare donc en deux, Jean-Claude, Nono, Alexia et moi-même arrêtons là, tandis que Franck, Mumu, Antoine, Poulpi et Alix s’élancent dans la seconde partie qui dure environ 2-3h.

Mumu me missionne de récupérer et de garder son chien dans l’attente de son retour, nous nous déséquipons et partons vers les voitures via une marche de sortie de 25-30 min pour nous changer et récupérer l’autre moitié du groupe en sortie de la seconde partie du canyon.

Arrivée aux voitures, on se change, on récupère Gibbs qui nous a attendus sagement, on prend les voitures et direction quelques kilomètres plus bas pour attendre le reste du groupe. On se trouve un coin d’ombre et nous papotons quelques heures, jusqu’à que nous entendons les voix d’Antoine, Mumu et le reste du groupe vers 18H qui à priori ont apprécié la marche retour pendant 1h dans le maquis et surtout la C25 en fin de canyon. Gibbs heureux de revoir Mumu.

Nous ne trainons pas car il faut maintenant rentrer à Bastia et il nous reste 3h de route… Ce qui ne nous a pas empêché de s’arrêter à Olmeto prendre une glace et boire un pot.

Une fois terminé, nous nous séparons en remerciant Poulpi de son accueil, Nono et Alexia partent avec leur véhicule, Franck avec Mumu et Gibbs et nous (JC, Antoine, Alix et moi-même) dans le véhicule de Jean-Claude, direction Bastia depuis Propriano/Ajaccio, pour notre part nous arrivons sous les coups de 22h15-30, j’imagine qu’il en est de même pour le reste.

Dans tous les cas, nous avons bien profité et apprécié ce week-end, peut-être que cela relancera-t-il l’idée de s’organiser un camp canyon ? 😉 affaire à suivre.

Benoit

Samedi 19 aout 2023 – Canyon du Chiuvone, Cargiaca

Samedi 19 aout 2023
Week-end canyons dans le sud
Chiuvone, Cargiaca

Participants
ITP : Antoine B., Muriel C., Alix D., Jean-Claude L. M., Nicolas M., Noël R., Benoit R., Alexia S. B., Franck Z.
Le toutou : Gibbs

Photos
Vidéo

Introduction :

Un week-end canyon a été organisé depuis quelques semaines pour profiter des canyons en Corse-du-Sud.

La contrainte du temps de route ne nous permet pas spécialement de profiter pleinement des canyons dans le sud car il faut compter en moyenne 2-3 h de route uniquement pour l’aller et de même pour le retour surtout si on veut profiter des canyons tôt le matin sans être ennuyer par les touristes et autres groupes (machines ?) de canyoning.

Dans ces conditions, ce week-end canyon nous a été facilité par Nicolas alias « Poulpi » pour les intimes qui nous a offert le logis et ses services de pizzaïolo pour le samedi soir dans son village.

Ainsi deux canyons sont prévus : Canyon de Chiuvone le samedi et celui de Baracci le dimanche.

Canyon de Chiuvone :

Départ de Bastia aux alentours de 7h20 depuis le rd point n°4 en compagnie de Franck, Antoine, Jean-Claude, Alix et moi-même (Benoit) avec le véhicule de Jean-Claude qui est plutôt bien adapté pour transporter tout le matériel, (matos canyon + de quoi dormir chez Poulpi et les quelques glacières pour la nourriture).

Mumu et son setter Gibbs sont de la partie aussi, nous la rejoignons à Folelli aux alentours de 8 h, Franck monta dans sa voiture par la suite.

Nono et Alexia qui participent aussi à ce week-end canyon nous attendent à Aléria, lieu où on se prend une pause-café et achetons nos courses pour le pic-nic du midi, du soir et du lendemain.

Aux alentours de 9 h tout est près, l’équipe est au complet départ pour Zoza où Poulpi nous attend pour déjeuner à 11h-11h30 avant le canyon.

La route est longue… très longue, les touristes en chemin qui sont plus admiratifs par les cochons sauvages et paysages de Bavella que de la route nous retarde un peu sur l’horaire.

Arrivé au point de rendez-vous donné par Poulpi vers 11h30, on prépare les sandwichs, les amuse-gueules car nous avons pris la décision de manger avant de faire le canyon, 12h30 nous terminons et départ au canyon de Chiuvone à environ 30-40 min de route.

Arrivé au départ du canyon, on s’organise au niveau véhicule pour nous permettre de rentrer et nous éviter 2-3 km de marche retour sous un soleil de plomb au bord de route et surtout après une sortie sportive en fin de canyon.

La descente vers le canyon se fait par un petit chemin, il nous a fallu une dizaine de minute pour descendre, le débit d’eau du canyon est satisfaisant, on s’équipe puis top départ pour 3h30 environ.

Le canyon compte 1 toboggan, 8 rappels de mémoire dont les 3 plus jolis sont en fin de canyon, un est particulièrement bien actif la C25, où Poulpi a pris le soin d’y trouver où se loger pour se prendre un arrosage en règle (cf.photo) mais il est bien dans son élément. La plupart des lignes sont équipées par Antoine et par moment par Mumu et Franck.

Dans l’ensemble, la progression se fait dans la joie et le bonne humeur en prenant notre temps mais pas trop.

Au fur et à mesure de notre progression nous constatons que le canyon est bien isolé dans une sorte de vallée, nous rencontrons quelques vestiges : une boîte à vitesse d’une voiture, un véhicule (une BMW selon Jean-Claude), un ballon de foot récupéré par Alix comme trophée et des cadavres de sangliers à croire que le départ et la sortie du canyon qui sont à proximité de caveaux nous annonçaient l’ambiance, pas si chaotique finalement, enfin, sauf un peu pour moi avec une gestion un peu calamiteuse de l’eau, la fatigue de la route et de la chaleur ambiante, l’eau du canyon n’avait peu d’effet rafraîchissant.

Arrivé en fin de canyon, nous cherchons la sortie, j’entends Nono nous dire et surtout depuis le début du canyon « la remontée on va en chier », on avait un peu de mal à trouver par où commençait la sortie de canyon, puis finalement nous trouvons un pseudo cairn.

On se déséquipe, on s’hydrate, on se rafraîchit comme on peut en prévision d’une remontée raide de 30 min sur environ 200-250 mètres à 50-60 degrés d’inclinaison, l’enfer avec les sacs. Gibbs nous attendra, enfin surtout sa patronne Mumu, avec impatience et prendra même le soin d’engloutir l’eau fraîche restante d’Antoine malgré sa gamelle remplie d’eau.

On se change, puis départ dans la villa de Poulpi pour se détendre et se ressourcer après cette journée, nous nettoyons nos affaires de canyon pour le lendemain, préparons à manger et à boire, au menu : apéro, taboulé, pizza préparé et cuite par notre hôte Poulpi et en dessert une mousse au chocolat préparée par Mumu.

Pour ma part je rends les armes en même temps que Alix aux alentours de minuit car on doit partir tôt pour enchaîner au canyon de Baracci, la nuit de sommeil a été bonne pour tout le monde à priori.

Benoit

Dimanche 6 aout 2023 – Canyon Quarcetu-Verghellu – Venaco

Dimanche 6 aout 2023
Canyon, initiation
Quarcetu-Verghellu, Venaco
(Spéléo, grotte de Perdonella)

Participants
ITP : Muriel C., Jean-Claude L., M., Benoit R., Yorick S., Franck Z.
Initiés : Michaël P., Enzo Z.

Photos
Vidéo

Le Verghellu inférieur, canyon d’initiation par excellence au mois d’aout. Il répond à quelques critères indispensables pour une initiation : de l’eau, des rappels et quelques petits toboggans et sauts. Et en plus il est peu fréquenté.
Un vrai initié Mika, c’est son 1er canyon, et un faux Enzo, qui en a déjà plusieurs à son palmarès.

Un seul véhicule, le minibus de Franck, donc pas de navette, donc marche d’approche d’un peu plus de 2 km. On en profite pour faire une petite visite de courtoisie à la grotte de Perdonella, pas de chiro.

En fait ce sont 2 canyons très différents qui seront descendus. Le premier, le Quarcetu, c’est celui qui permet de rejoindre le second, le Verghellu. Autant le 1er, plutôt vertical, avec notamment un rappel de 20 m, est habituellement sec en cette saison, autant le 2ème est une belle rivière de montagne plutôt horizontale avec un bon débit même en période estivale.

Surprise en commençant la descente, il y a de l’eau dans le Quarcetu, bien fraiche en plus. Seuls les 2 rappels obligatoires seront équipés, l’occasion pour Mika de faire son premier, les autres seront shuntés par les côtés.

Une heure plus tard nous voilà dans le Verghellu et 2ème surprise l’eau est moins fraiche que celle du Quarcetu.
Changement d’ambiance, sauts, nage, toboggans, rappels, dont un bien arrosé se succèdent. Glissades également, les cailloux sont particulièrement savonnettes cette année, peut-être une température de l’eau supérieure à la normale.

Un dernier saut et voilà le chemin de remontée après 3h de parcours aquatique.

Le projet de pique-niquer près de la maison ferroviaire est abandonné, l’emplacement est déjà pris par des rapaces qui se délectent sur une charogne de vache …
Repli et pique-nique sur la piste dans une zone ombrée.

JCL

Dimanche 30 juillet 2023 – Le Bucatoggio, San Nicolao

Dimanche 30 juillet 2023
Le Bucatoggio, San Nicolao

Cotation : V3.A3II
TPEC : 2h00

Participants
ITP : Michaël D., Franck Z.

Photos

Suite au report de la sortie prévue à la grotte marine de Patrimonio, nous avons programmé la descente du Bucatoggio. Peu de personnes ont répondu à l’appel, et c’est donc Micka et Franck qui se retrouvent à 08h00 au parking d’arrivée du canyon.

Micka met à contribution Carine pour la navette. Peu de canyonistes mais des spectateurs attendent le duo au pont de la cascade de l’Ucelluline, à savoir la maman de Micka, sa cousine et son beau-père pour une séance photo.

La marche d’approche ne présente aucun problème. L’eau est limite au-dessus de la première cascade mais s’éclaircit au fil de la descente. Elle est juste fraîche. Le haut de combi n’était pas nécessaire.

Sur la C12 rive droite Franck oublie le mousqueton verrouillé au relais. Il utilisera ses bloqueurs pour remonter et rattrapera Micka, parti équipé le suivant.

Un groupe animé par un pro est rattrapé au cours de la descente, est dépassé en dés- escaladant les rochers sur le coté. Les deux comparses utilisent la mini-tyrolienne.

Sur la C10, Franck fixe le kit sur la corde de rappel afin de gérer un frottement. Micka équipe la C20 et Franck la C13 finale.

Comme à l’habitude, en cette période de l’année, de nombreux badauds sont agglutinés autour de la vasque.

Le canyon est parcouru en deux heures.

Le duo regagne les véhicules et prend le petit apéro sur le capot de la voiture. Chacun regagnera son domicile pour le repas méridien.

Franck